Falaise (Calvados) — Wikipédia
Falaise | |
Le château et le centre-ville. | |
Blason | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Caen |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Falaise (siège) |
Maire Mandat | Hervé Maunoury (DVG) 2020-2026 |
Code postal | 14700 |
Code commune | 14258 |
Démographie | |
Gentilé | Falaisien |
Population municipale | 7 782 hab. (2021 ) |
Densité | 657 hab./km2 |
Population agglomération | 10 760 hab. (2016) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 53′ 32″ nord, 0° 11′ 36″ ouest |
Altitude | Min. 89 m Max. 188 m |
Superficie | 11,84 km2 |
Type | Petite ville |
Unité urbaine | Falaise (ville isolée) |
Aire d'attraction | Caen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Falaise (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.falaise.fr |
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Falaise est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 7 782 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]La ville de Falaise se trouve dans le Sud du département du Calvados. La vieille ville fortifiée est située sur un éperon rocheux, situé au bord de l'Ante.
Falaise a donné son nom à la région naturelle et historique d'un pays normand, la campagne de Falaise.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Falaise est desservie par la N 158 et l'A88 reliant Caen à Alençon où elle rejoint l'A28.
Falaise est desservie par les lignes 118 et 118 express (Falaise <> Caen) et des lignes scolaires des bus verts du Calvados.
Falaise avait une gare ferroviaire terminale, aujourd'hui disparue. Une voie rejoignait Mézidon-Canon et l'autre Condé-sur-Noireau. La première a été transformée en voie verte de 7 km jusqu'à Morteaux-Coulibœuf où elle rejoint la ligne Argentan - Mézidon.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant à la plaine agricole de Caen à Falaise, sous le vent des collines de Normandie et proche de la mer, se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 771 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Damblainville à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Falaise est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Falaise, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,3 %), zones urbanisées (29,2 %), terres arables (24,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,9 %), forêts (2,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le lieu est attesté sous la forme latinisée Falesia en 1066 (VTF 501)[15],[16].
Il s'agit bien du nom de « la falaise », qui désigne l'éperon rocheux[Note 3] qui domine la cité[18],[19]. La langue française a emprunté ce terme sous sa forme normande faleise, cité par Wace dans le Roman de Brut vers 1155. Le terme est bien attesté, en outre, en picard sous la forme faloise cf. la Faloise (Falesia 1177) et falise cf. le Falise (le Falise 1286) et Pinchefalise.
La distribution du mot falesia est limitée à la Normandie, à la Picardie, à la Champagne-Ardenne et à la Belgique, soit l'extrême nord du domaine d'oïl. Il s'agit d'un emprunt au germanique *falisa « rocher »[20], reconstitué d'après le vieux haut allemand felisa > allemand Fels « rocher », apparenté au vieil islandais fjall, fell « montagne ». Dans le cas présent, le déplacement de l'accent tonique est lié à l'attraction des mots terminés par le suffixe -ésa. Le terme est par ailleurs attesté en latin médiéval du nord sous la forme falisia au Xe siècle.
Le gentilé est Falaisien.
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]Le site a semble-t-il été occupé dès le Mésolithique, alors que c'est à partir du Néolithique que la population se fixe sur le plateau rocheux. Les Celtes, durant l'âge du fer, fortifièrent la place, tout en étendant leurs cultures. La continuité de l'occupation du site est attestée durant la période gallo-romaine, comme l'indique la découverte dans l'enceinte du château de quelques tessons de céramiques des Ier et IIe siècles apr. J.-C. et d'un mur[21].
Des fouilles entreprises en 1834 par F. Galleron, ont mis en évidence une villa antique (villa de Vaston). Cet établissement avait été découvert fortuitement lors de la construction de la route reliant Saint-Pierre-sur-Dives à Falaise. Il comportait un grand bâtiment cloisonné, considéré comme la partie résidentielle d’une villa gallo-romaine, attestant ainsi d'une occupation antique du site de Falaise[22].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Le site de Guibray, hors de la ville médiévale, est occupé dès l'époque mérovingienne par un sanctuaire, où prendra place ensuite l'église Notre-Dame de Guibray[23]. Celui de la ville est habité dès le IXe siècle[24].
Le secteur, avec la paroisse de la Sainte-Trinité créée en 840, est occupé à la fin du IXe siècle, ce qui laisse supposer l'implantation logique d'une place forte à cette époque sur l'éperon rocheux qui offre une place stratégique facilement fortifiable, et ce dans le contexte de déstructuration du pouvoir Carolingien en place qui a entraîné la construction de places fortes le long des axes de communication[21].
C'est le château de Falaise, dont les traces les plus anciennes remontent au Xe siècle, qui est à l'origine de la ville dotée du statut de bourg. Dès le début du XIe siècle, Falaise devient probablement la capitale politique, administrative et militaire de la vicomté d'Hiémois. À la fin du Xe ou au début du XIe siècle, la vicomté de Falaise est donné à Ansfroi le Dane II, alors qu'il est rétabli dans la vicomté d'Exmes, dont son père Ansfroi le Dane Ier, avait été dépossédé au profit de Roger Ier de Montgommery[25].
Avant le règne de Guillaume II de Normandie qui naît dans cette ville vers 1027-1028, elle est la capitale du duché de Normandie[26]. Guillaume est dit le Bâtard car son père le duc Robert le Magnifique n'a pas épousé sa mère Herleva ou Arlette, une frilla à la « more danico » locale. La légende veut que le duc Robert ait aperçu celle-ci depuis son château soit en train de danser, soit en train de laver des peaux d'animaux dans la rivière (ou les deux) dans ce qui deviendra un monument falaisien, « la Fontaine d'Arlette »[réf. nécessaire].
En 1104, Henri Ier Beauclerc, qui s’est emparé, en 1100, du royaume d'Angleterre, met le siège devant la place qu'il ne peut investir[réf. nécessaire]. Au printemps 1105, celui-ci, envahi le duché de Normandie possession de son frère aîné, Robert Courteheuse. Après la prise tragique de Bayeux, le , la ville abandonnée par le comte du Maine, Hélie, tombe entre les mains du roi d'Angleterre[27],[28]. Le baron de Creully, Robert fitzHaimon, qui est du nombre des assaillants y perd la raison à la suite d'une flèche reçue à la tête[29].
En 1123, Henri Ier Beauclerc enferme la ville blottie au pied de la forteresse dans une étroite enceinte en forme d'ellipse (200 à 950 mètres). Le rempart d'une longueur de deux kilomètres, épaulé d'une cinquantaine de tours circulaires, est percé de six portes[30],[31]. Henri Ier entreprend la construction d'un hôpital et achève, en 1134, l'église Saint-Gervais.
Le traité de Falaise y est signé en 1174 sous le règne d'Henri II Plantagenêt.
Durant la reconquête de la Normandie (1199-1204) par Philippe Auguste, Falaise se rend sans combattre en 1204. La forteresse est commandée par le mercenaire Lupicaire qui change de camp et se joint aux troupes du roi de France[32].
Après le rattachement de la Normandie au domaine royal français, et jusqu'au début du XIVe siècle, Falaise est le siège des sessions judiciaires de l'Échiquier. La ville partage cette fonction avec Caen et Rouen à partir des années 1220[33].
Lors de la guerre de Cent Ans, après le siège et la prise de Caen en par le roi d'Angleterre Henri V, la ville résistera plusieurs mois avant d'être prise, en 1418, par les Anglais[34]. Au début de l'été 1450, l'armée royale de Charles VII reprend la place aux mains des Anglais défendue par John Talbot au bout de quinze jours de siège[35]. Au XVe siècle, la ville a pour capitaine Michel Paisnel († 1469) qui fut également chambellan et conseiller du roi, ainsi que lieutenant du Mont-Saint-Michel sous le duc François de Bretagne[36].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]En 1562, dans le cadre des guerres de Religion, les protestants dévastent la ville[37]. Henri IV la reprend au début de 1590[38].
Révolution française
[modifier | modifier le code]En , les fileurs et cardeurs de la commune manifestent contre les machines qui suppriment leur travail, et au cours de la manifestation, s’en prennent aux machines qu’ils détruisent[39].
Lors de la création des communes sous la Révolution, la paroisse de Guibray se joint à la commune de Falaise[40]. Les habitants de Falaise élisent des maires montagnards, qui refusent de se joindre à l’insurrection fédéraliste[41].
XXe siècle
[modifier | modifier le code]Ville française décorée de la Légion d'honneur, Falaise fut le siège d'une sous-préfecture jusqu'en 1926. Elle accueillait un bataillon puis une compagnie du 5e régiment d'Infanterie. Cette unité — qui recrutait beaucoup d'hommes de la région de Falaise[réf. nécessaire] — prit part à la très dure bataille du Chemin des Dames[réf. souhaitée] en 1917 dans l'Aisne.
La bataille de la poche de Falaise se déroule en . La ville, déjà fortement touchée le par les bombardements stratégiques alliés de l'opération Overlord, subit de nouvelles destructions.
- Une ligne de chemin de fer secondaire exploitée par les chemins de fer du Calvados reliait la ville à Caen de 1902 à 1932.
On voit ici une locomotive au pied du château. - Drapeau normand à croix nordique, surnommé Croix de saint Olaf, adopté par la ville natale de Guillaume le Conquérant et rappelant ses origines scandinaves.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Circonscriptions de rattachement
[modifier | modifier le code]Falaise appartient à l'arrondissement de Caen depuis 1926, date de la dissolution de l'arrondissement de Falaise, et au canton de Falaise depuis le redécoupage cantonal de 2014 et en est le bureau centralisateur.
Avant cette date, la commune était divisée en deux cantons :
- le canton de Falaise-Nord formé d'une partie de Falaise et des communes d'Aubigny, Bonnœil, Bons-Tassilly, Cordey, Le Détroit, Fourneaux-le-Val, Les Isles-Bardel, Leffard, Les Loges-Saulces, Martigny-sur-l'Ante, Le Mesnil-Villement, Noron-l'Abbaye, Pierrefitte-en-Cinglais, Pierrepont, Pont-d'Ouilly, Potigny, Rapilly, Saint-Germain-Langot, Saint-Martin-de-Mieux, Saint-Pierre-Canivet, Saint-Pierre-du-Bû, Soulangy, Soumont-Saint-Quentin, Tréprel, Ussy et Villers-Canivet (10 776 habitants) ;
- le canton de Falaise-Sud formé d'une partie de Falaise et des communes de Damblainville, Eraines, Fresné-la-Mère, La Hoguette, Pertheville-Ners, Versainville et Villy-lez-Falaise (10 009 habitants).
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription du Calvados, représentée depuis par Jérémie Patrier-Leitus (HOR). Auparavant, elle a successivement appartenu à la circonscription de Falaise (XIXe siècle), la seconde circonscription du Calvados (1919-1928, correspondant au sud du département), la deuxième circonscription de Caen (1928-1932), puis à nouveau la circonscription de Falaise, et enfin la deuxième circonscription (1958-1986).
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Depuis le , date de sa création, la commune appartient à la communauté de communes du Pays de Falaise et en est siège. Cette intercommunalité a succédé au district du pays de Falaise, fondé le , qui est lui-même issu de la transformation du syndicat mixte en district. Ce syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) avait été créé en 1978.
Falaise fait aussi partie du Pays Sud Calvados au sens de la loi Voynet.
Élections | Circonscription électorale | Élu de la circonscription | ||||
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Niveau | Type | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat | |
Commune / Intercommunalité | Municipales et communautaires | Falaise | Maire | Hervé Maunoury | 2020 | 2026 |
Communauté de communes du Pays de Falaise | Président de l'intercommunalité | Jean-Philippe Mesnil | 2020 | 2026 | ||
Département | Départementales | Canton de Falaise | Conseillère départementale | Clara Dewaële | 2021 | 2028[Note 4] |
Conseiller départemental | Jean-Yves Heurtin | |||||
Région | Régionales | Région Normandie | Président du conseil régional | Hervé Morin | 2021 | 2028 |
Pays | Législatives | Troisième circonscription | Député | Jérémie Patrier-Leitus | 2022 | 2027 |
Institutions judiciaires
[modifier | modifier le code]Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le ), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Caen et de la cour administrative d'appel de Nantes[43].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[44].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Élections municipales
[modifier | modifier le code]Le , le maire sortant divers droite Éric Macé a été réélu, avec 57,7 % des suffrages. Un score en baisse par rapport à 2008 où il avait récolté 62,99 % des voix.
Son adversaire, Hervé Maunoury, candidat à la tête de la liste citoyenne J'aime Falaise fait le meilleur score que la gauche falaisienne ait connu, avec 42,30 % en 2014 contre 37,01 % en 2008. Éric Macé et sa liste Agir pour Falaise récupère donc vingt-trois sièges au conseil municipal, l'opposition six.
Élections cantonales et départementales
[modifier | modifier le code]En 2004, Roger Jardin, candidat sortant, perd son siège face au socialiste Denis Delasalle. À la suite de l'élection, le député-maire Claude Leteurtre (ami de Roger Jardin) dénonce la diffusion d'un tract diffamatoire envers Roger Jardin, la veille au soir de l'élection qui, selon lui, favorisa élection de Denis Delasalle. Le député porte l'affaire devant le conseil constitutionnel qui annule l'élection.
Lors d'une nouvelle élection, en avril 2005, Claude Leteurtre se porte candidat toujours face au socialiste Denis Delasalle. Ce dernier perd son siège dès le premier tour au profit du député-maire[45] (51,9 contre 43,6 % pour son adversaire). Face à la loi de cumul des mandats, Claude Leteurtre choisit de laisser sa place de maire de Falaise à Éric Macé qui gardera son poste à la suite de sa victoire aux élections municipales de 2008[46].
À l'automne 2010, c'est le conseiller municipal de Falaise et secrétaire de la section PS du Pays de Falaise, Hervé Maunoury qui remporte la désignation interne face à Denis Delasalle. Toujours élu au 1er tour, le député-conseiller général Claude Leteutre est mis en ballotage par Hervé Maunoury. Le , avec 202 voix d’avance (53 % des suffrages), Claude Leteurtre est réélu pour la troisième fois, sur le canton de Falaise-Sud[47].
En , après la création des nouveaux cantons, Claude Leteurtre, associé à Clara Dewaele Canouel, est à nouveau réélu face aux couples Hervé Maunoury - Anne Pollet pour le PS et Christian Durant - Christelle Lechevalier pour le FN.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et six adjoints[49].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Ville | Pays | Période | ||
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Alma | Canada | depuis | ||
Bad Neustadt an der Saale | Allemagne | depuis | ||
Cassino | Italie | depuis | ||
Henley-on-Thames | Royaume-Uni | depuis |
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51].
En 2021, la commune comptait 7 782 habitants[Note 5], en évolution de −5,62 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 725 hommes pour 4 361 femmes, soit un taux de 53,93 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,95 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Falaise compte sept écoles de la maternelle au cours moyen, deux collèges, un lycée d'enseignement général, un lycée technique et professionnel, et un institut de formation en soins infirmiers. Falaise compte plus de 1 000 enfants scolarisés en écoles maternelles et élémentaires, ainsi que 2 000 collégiens et lycéens[56].
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Sports
[modifier | modifier le code]L'Entente sportive football club de Falaise fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres en divisions de district[57].
L'Entente sportive Falaise Calvados handball évolue régulièrement en Nationale 3 masculine depuis 2011 malgré quelques saisons en divisions régionales.
Médias
[modifier | modifier le code]En 1908, on compte trois journaux couvrant l'arrondissement de Falaise : Le Journal de Falaise (fondé en 1830), La Lanterne falaisienne (fondé en 1884) et L’Avenir de Falaise (fondé en 1906), tous trois disparus en 1912 quand nait L’Écho de Falaise[58].
En 1927, paraît Le Réveil falaisien[59] (aujourd'hui disparu).
L’Écho de Falaise est interdit à la Libération pour avoir paru sous l’Occupation[58].
À ce jour, deux rédactions sont installées à Falaise : Les Nouvelles de Falaise et le Ouest-France.
Le , Marcel Vallé fonde Les Nouvelles de Falaise. Le titre est racheté par le groupe Hersant en 1974 puis par Publihebdos en 2007[58].
En , l'équipe de la rédaction de Ouest-France Falaise et Les Nouvelles de Falaise se partagent les locaux de la rédaction de Ouest-France, rue Trinité[60]. Des travaux sont en cours de réalisation au sein des rédactions.
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises
[modifier | modifier le code]- Le Groupe diversifié Vikings a son siège à Falaise ainsi que :
- La filiale Vikings Casinos ;
- Tartefrais, autre filiale, et son usine de fabrication de tartes fraiches numéro un en France (130 emplois).
- Parc éolien des Sablons depuis 2007[61], 5 × 2 MW installés sur le territoire de la C.D.C. (exploité par Ventura SA[62].)
- FRIAL, usine de fabrication de plats cuisinés surgelés à base de poisson.
- Clips, société spécialisée dans la fabrication de cloisons amovibles et démontables, cloisonnettes, portes et rangements pour le tertiaire et l'industrie.
- Depuis le , OYSTAR Erca, anciennement Erca-Formseal, Plastmécanique, devient IMA ERCA, rejoignant un groupe industriel d'échelle encore supérieure. L'usine produit des machines de conditionnement agroalimentaire, des thermoformeuses. Inventeuse de la technologie FFS (Form-Fill-Seal) ou 1re machine à former, remplir et operculer en même temps, Erca est leadeur sur son secteur[réf. nécessaire] ; l'entreprise est présente à Falaise depuis les années 1970. Le siège social d'IMA Erca est basé à Courtabœuf, aux Ulis L'entreprise possède également une filiale à Gavà (Erca Ibérica), près de Barcelone, en Espagne, où de petites thermoformeuses sont produites et où d'anciennes thermoformeuses sont retapées ou modernisées (rétrofit).
Tourisme
[modifier | modifier le code]- On trouve à Falaise : l'office de tourisme du pays de Falaise[63], le château Guillaume-le-Conquérant[64] et trois musées : le musée des automates de Falaise[65], anciennement Automates avenue, le musée André-Lemaitre[66] et le Mémorial de Falaise - la guerre des civils[67].
- La fête médiévale de Falaise. Elle a lieu tous les ans, autour du 15 août depuis 2002.
- Le mont Myrrah, site de promenade et d'escalade. Il offre un panorama sur la ville et le château.
Label
[modifier | modifier le code]La commune est une ville fleurie (deux fleurs) au concours des villes et villages fleuris[68].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Falaise[64] (XIIe – XIIIe siècles)
- Musée des automates[65], anciennement Automate Avenue : une collection de 300 automates animés des années 1920 à 1960 mise en scène dans une reconstitution des vitrines parisiennes, ouvert le .
- Musée André-Lemaître[66] : il présente 90 œuvres du peintre, né à Falaise en 1909.
- Mémorial des Civils dans la Guerre[67], ouvert le .
- Musée Août 1944 (fermé en 2011).
- Médiathèque du pays de Falaise[69], pôle Falaise, installé à l'Hôtel-Dieu.
- Le cinéma L'Entracte Falaise - Salle Jacques Gamblin[70], situé 8 rue de la Fresnaye. L'association « Entract’animation » est chargée de la gestion et l’animation depuis le .
- Place Guillaume-le-Conquérant, sur laquelle se trouve la statue de Guillaume le Conquérant.
- Église Saint-Gervais : plus de 900 ans d'histoire. La construction débute en 1066 en style roman puis gothique flamboyant et Renaissance en 1570.
- Église Saint-Laurent : église romane dont la construction débute au XIe siècle.
- Église Notre-Dame de Guibray (construction débutée au XIe siècle. Orgue de Claude Parisot).
- Église de la Trinité (construction débutée au XIIIe siècle, dépourvue de clocher).
- Chapelle Saint-Lazare.
- Chapelle de l'Hôtel-Dieu de Falaise.
- Abbaye Saint-Jean-Baptiste : les bombardements de 1944 n'en ont laissé qu'une aile de bâtiment en vestige.
- Les fortifications urbaines : une enceinte de 2 km à l'origine, dont les trois quarts sont encore visibles, avec notamment la porte des Cordeliers.
- Château de la Fresnaye (XVIIe siècle).
- Hôtel Saint-Léonard (1787), 12 rue Victor-Hugo.
- Hôtel Les Rives (fin XVIIIe siècle), 54 rue Aristide-Briand.
- La fontaine Magenta, située au 5 rue de l'Amiral-Courbet.
- Le buste de Louis Liard. L'original est inauguré en , par Anatole de Monzie. Le , sous le régime de Vichy, il est démonté et fondu, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. Un buste de remplacement est installé au lycée Guillaume-le-Conquérant.
- Le calvaire avec le Christ, Marie et Jean, érigé en 1872, sur la route départementale 658.
- Vue générale avec une partie de l'enceinte fortifiée côté ouest.
- Les fortifications et le château.
- L'église Saint-Gervais, coin sud-ouest.
- Église Saint-Gervais, voûte en bois.
- L'église de la Trinité, côté place Guillaume-le-Conquérant.
- Porte des Cordeliers.
- Statue de Guillaume le Conquérant, bronze de Louis Rochet, Falaise, place Guillaume-le-Conquérant (détail).
- Lavoir sur l'Ante.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Natifs de Falaise
[modifier | modifier le code]- Arlette de Falaise (1010-1050), mère de Guillaume le Conquérant.
- Guillaume le Conquérant (1027-1087), duc de Normandie et roi d'Angleterre.
- Jean Vallière (1483-1523), martyr protestant.
- Nicolas Vauquelin des Yveteaux (1567-1649), poète.
- Antoine de Montchrestien (1575-1621), poète, dramaturge et économiste.
- Philippe Fortin de La Hoguette (1585-1668), écrivain.
- François Bonnemer (1638-1689), peintre, dessinateur et graveur.
- Louis-Alexandre-Jacques Vardon (1751-1809), homme politique de la Révolution française, député du Calvados.
- Pierre-Gilles Langevin (1755-1831), abbé et historien.
- Pierre Henry-Larivière (1761-1838), député à la Convention nationale.
- Caroline de Combray (1773-1809), contre-révolutionnaire.
- Frédéric de Lafresnaye (1783-1861), collectionneur et un ornithologue.
- Turgot (1796-1866) diplomate et homme politique.
- Louis Alphonse de Brébisson (1798-1872), botaniste et photographe.
- Moustache (chien) (1799-1811) chien soldat qui s'est distingué au cours des Guerres révolutionnaires et de l'Empire[71].
- Alexandre Cosnard (1802-1880), poète, chef de bureau de l'administration de l'octroi (se donnait le titre de « disciple d'Émile Deschamps »). Ses poésies se caractérisent par une extrême délicatesse.
- Pauline Roland (1805-1852), féministe et socialiste.
- Charles-Philippe de Chennevières-Pointel (1820-1899), historien de l’art et écrivain sous le nom de « Jean de Falaise ».
- Jules Lardière (parfois écrit Jules Lardières) (1829-1876), industriel, journaliste et haut fonctionnaire français.
- Clément-Edmond Révérend du Mesnil (1832-1895), historien et généalogiste.
- Elphège Boursin (1836-1891), journaliste, homme de lettres et historien.
- Louis Liard (1846-1917), philosophe et administrateur.
- Paul Langevin (1872-1946), physicien, issu d'une famille de serruriers implantés à Falaise.
- Lucien Plantefol (1891-1983), botaniste.
- André Lemaître (1909-1995), peintre.
- Bernard de La Rochefoucauld (1901-1944), résistant.
- Edmone Robert (1912-1945), résistante, une rue porte son nom à Falaise.
- Jacques Hébert (1920-2018), Compagnon de la Libération[72], maire de Cherbourg de 1959 à 1977.
- Bernard Hébert (1921-1984), frère du précédent, Compagnon de la Libération[73].
- Annick Coupé (1953-), syndicaliste.
- Alain Ferté (1955-) et Michel Ferté (1958-2023), coureurs automobile.
- Alain Chennevière (1959-), chanteur.
- Rodolphe Thomas (1962-), homme politique.
- Stéphane Le Bouyonnec (1962-), député de la circonscription de La Prairie à l'Assemblée nationale (Québec) (40e législature).
- Cédric Hengbart (1980-), ancien joueur de football professionnel.
Décédés à Falaise
[modifier | modifier le code]- Charles Louis Didier Songis l'Aîné (1752-1840), général français de la Révolution et de l’Empire.
Autres
[modifier | modifier le code]- L'évêque Étienne Antoine Boulogne (1747-1825) y résida.
- Édith Piaf a vécu une petite partie de sa petite enfance chez sa grand-mère paternelle, Léontine Louise Descamps, près de l'église Saint-Gervais et de la porte Lecomte[74] avant de partir à Bernay, où sa grand-mère tenait une maison close. Son grand-père paternel, Victor Alphonse Gassion est né à Falaise, il était connu sous le nom de "l'Écuyer Gassion de Falaise"[75]. Sa tante Zéphoria, surnommée Tante Zaza, fille de ce dernier, l'a recueillie vers 1920. Une de ses cousines paternelles, Cécile Bernier, a vécu à Falaise[76]. Aujourd'hui, une rue porte son nom.
- Jacques Gamblain est le parrain du cinéma de Falaise "L'Entracte"[70] depuis 1997. La salle porte son nom.
- Emmanuel Chaunu est le parrain du Musée des Automates de Falaise, musée municipal.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune de Falaise se blasonnent ainsi : De gueules au château donjonné d'argent maçonné de sable, posé sur un rocher d'argent[77]. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le rocher de grès qui surplombe le val d'Ante aurait été fortifié dès le IXe siècle[17].
- Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[42].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
- « Orthodromie entre Falaise et Damblainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Damblainville » (commune de Damblainville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Damblainville » (commune de Damblainville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Falaise », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Caen », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France, Larousse, 1963 (publication posthume) (notice BNF no FRBNF33159244b) ; réédition Librairie Guénégaud, 1989, (notice BNF no FRBNF37370106n). p. 281.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes…, Volume 2., Librairie Droz 1991. p. 1155.
- Philippe Seydoux (photogr. Serge Chirol), La Normandie des châteaux et des manoirs, Strasbourg, Éditions du Chêne, coll. « Châteaux & Manoirs », , 232 p. (ISBN 978-2851087737), p. 198.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- Ernest Nègre, op. cit.
- Étymologie de Falaise
- Damien Bouet, « Le château de Falaise », Moyen Âge, no 131, novembre-décembre 2022, janvier 2023, p. 17 (ISSN 1276-4159).
- Vaston sur le site de l'Inrap.
- Les mondes normands.
- Jedécouvrelafrance.
- André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 55.
- Paul German, Histoire de Falaise, C. Corlet, , p. 67.
- Anne-Marie Flambard Héricher (préf. Vincent Juhel), Le château de Vatteville et son environnement, de la résidence comtale au manoir de chasse royal, XIe – XVIe siècle, vol. Mémoire de la Société des antiquaires de Normandie, t. XLVIII, Caen, Société des antiquaires de Normandie, , 393 p. (ISBN 978-2-919026-27-2), p. 31.
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- Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 118.
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- « Vestiges de l'enceinte fortifiée », notice no PA00111315, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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- Yves Sassier, « De l’échiquier ducal à l’Échiquier permanent, XIIe siècle - 1499 », in Nicolas Plantrou (dir.), Du Parlement de Normandie à la Cour d’appel de Rouen. 1499-1999, Rouen, Association du Palais du Parlement de Normandie, 1999, p. 40.
- Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 76.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Guibray », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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- Marie Petit, « Municipales à Falaise. Une nouvelle équipe à la tête de la mairie », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Falaise (14258) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Calvados (14) », (consulté le ).
- Ville de Falaise (Site officiel).
- « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie - Ent. SFC Falaise » (consulté le ).
- Alain Cartel, Les Médias et l'identité régionale : réalités et perspectives, Conseil économique et social régional de Basse-Normandie, avril 2000.
- Jean Quellien et Christophe Mauboussin, Journaux de 1786 à 1944 : l'aventure de la presse écrite en Basse-Normandie, Centre régional des Lettres, 1998
- Marie PETIT - Ouest-France, « « Les Nouvelles de Falaise » intègrent les locaux d’« Ouest-France » », journal quotidien, (lire en ligne ).
- Theolia : nouveau parc éolien dans le Calvados, article sur enerzine.com
- Description sur sa-ventura.com
- « Site officiel de l'office de tourisme du pays de Falaise » (consulté le ).
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- « Mémorial de Falaise - La Guerre des Civils » , sur site du mémorial de Falaise (consulté le ).
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- « Accueil médiathèque », sur mediatheque-cdcfalaise.fr (consulté le ).
- « Association | Cinéma L'entracte | Falaise », sur cinefalaise (consulté le ).
- Le barbet, le chien préféré des Grognards
- Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
- Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération.
- Jérôme FLURY pour OUEST-FRANCE, « Falaise. Quand "la môme" habitait la ville », journal quotidien, (lire en ligne )
- France 3 Normandie, « Piaf la Môme, made in Normandie, aurait eu 100 ans ce samedi », journal, (lire en ligne ).
- admin - Journal de l'Orne, « Quand la môme Piaf voyait la vie en rose à Falaise », journal hebdomadaire, (lire en ligne).
- « Falaise », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 2, Caen, Hardel, (lire en ligne), p. 449-487
- Paul German, Falaise dans la mémoire des rues, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1988, 285 p. (ISBN 2-85480-466-X)
- Paul German, Histoire de Falaise, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet éditions, , 485 p. (ISBN 2-85480-466-X)
- Jean-Louis Libourel, Falaise : Calvados, Caen, Service régional de l'Inventaire général : Association de développement culturel en Basse-Normandie, coll. « Images du patrimoine » (no 76), , 64 p. (ISBN 2-908621-01-0, BNF 35098127, SUDOC 001687476).
- Pierre-Gilles Langevin, Recherches historiques sur Falaise, éditions Brée l'Ainé, 1814. lire en ligne
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site officiel de l'office de tourisme du pays de Falaise
- Site officiel du château Guillaume-le-Conquérant de Falaise
- Site officiel du Musée Automate Avenue
- Résumé statistique de Falaise sur le site de l'Insee
- « Œuvres architecturales à Falaise », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Œuvres mobilières à Falaise », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture