Villes-sur-Auzon — Wikipédia

Villes-sur-Auzon
Villes-sur-Auzon
Ancienne porte des remparts.
Blason de Villes-sur-Auzon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté de communes Ventoux Sud
Maire
Mandat
Frédéric Rouet
2020-2026
Code postal 84570
Code commune 84148
Démographie
Gentilé Villois, Villoises
Population
municipale
1 279 hab. (2021 en évolution de −3,18 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 32″ nord, 5° 14′ 03″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 856 m
Superficie 27,08 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Carpentras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pernes-les-Fontaines
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.villes-sur-auzon.fr

Villes-sur-Auzon est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

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Villes-sur-Auzon depuis le village voisin de Blauvac.

Le village est situé au sud-est et au pied du mont Ventoux. Par sa position géographique, il est aussi proche des gorges de la Nesque.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Communes limitrophes de Villes-sur-Auzon
Flassan
Mormoiron Villes-sur-Auzon Monieux
Blauvac

À 20 km de Carpentras et 40 km d'Avignon, la route départementale 942 traverse la commune, venant de Mazan et montant vers les gorges de la Nesque. L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 et la gare TGV celle d'Avignon.

Le territoire à l'ouest du bourg fait partie de la plaine du comtat, terre relativement cultivée, alors que le territoire à l'est du bourg fait partie des contreforts des monts de Vaucluse, terres de bois et de garrigues.

Hormis les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon et Pertuis classés en zone de risque faible, tous les autres cantons du département, dont celui de Pernes-les-Fontaines auquel appartient la commune, sont classés en zone de risque très faible (Ia). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 764 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 3,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Murs », sur la commune de Murs à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −13,2 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Dans cette commune qui produit des ventoux (AOC), aucun vigneron ne se plaint du mistral, même violent, car celui-ci a des avantages bénéfiques pour le vignoble. Appelé le « manjo-fango », le mangeur de boue, il élimine toute humidité superflue après les orages, préserve les vignes de nombre de maladies cryptogamiques, les débarrasse d'insectes parasites[9] et dégage le ciel en lui donnant sa luminosité. Le mont Ventoux, grâce à ses 1 910 m, protège des excès de violence du mistral les villages érigés à sa base. Plus sournois et violent est le « marin » qui apporte l'humidité.

Hydrographie

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La commune est arrosée par l'Auzon, un petit ruisseau souvent à sec, mais pouvant devenir furieux lors de grosses précipitations. Il se jette dans la Sorgue après une trentaine de km.

Au , Villes-sur-Auzon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carpentras, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,9 %), cultures permanentes (24,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), zones urbanisées (2,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Préhistoire

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Les plus anciens témoignages de la présence humaine sur Villes (bifaces, racloirs) datent du paléolithique inférieur et moyen. Proche des zones d'extraction de la matière première, des industries fabriquant un outillage de silex se sont développées, ici, dans la plaine[15]. Le matériel retrouvé et glané, au fil des décennies, montre l'importance et l'activité de ces ateliers de taille (Clos de Gâche, Sablons, gisements des Aubes).

De nombreuses « villae » (domaines agricoles) et moulin à blé jalonnaient le vallon, riche en blé de grande qualité vanté par Pline. Les agriculteurs d'aujourd'hui, en faisant les labours, déterrent parfois des restes de tegulae (tuiles) ou fragments d'amphores. Une meule et sa molette, trouvées au Puy de Villes, sont conservées au Musée de Mormoiron.

Le nom de Villes, au pluriel, vient de cette période par référence à ces domaines agricoles gallo-romains, dénommés villae.

La première mention du village apparait au XIIIe siècle sous la forme de Villa. Le village est fortifié sous la demande du comte de Toulouse, des remparts le protègent. Dès cette date, plusieurs co-seigneurs se partagent le fief ; au fil du XIVe, cette co-seigneurie devint la possession des seuls évêques de Carpentras et le restera jusqu'en 1790[16]. L'identité des premiers vignerons du Ventoux nous est connue par un acte déposé aux archives secrètes du Vatican faisant mention de l’entrée à Carpentras, en 1376, de Guillaume III Roger de Beaufort, le nouveau recteur du Comtat Venaissin. Pour les agapes qui suivirent, deux ressortissants du village, Jean Guibanne et son confrère Jean Guisinelle, fournirent respectivement environ 460 litres de vin rouge et 385 litres de vin blanc[17]. Dans la galerie des cartes géographiques au Vatican, on peut voir la représentation de Villes, ainsi que les villages voisins (d'après les cartons d'Ignazio Danti).

Renaissance

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En 1414, lorsque les États du Comtat Venaissin font dresser leur premier cadastre, les communes qui ont le plus de pieds de vigne sont Carpentras, Aubignan, Bédoin, La Roque-sur-Pernes, le Beaucet. Villes, en 6e position, a beaucoup de pieds de vignes mais possède 4 fois plus de terres de labours[18].

En 1562, le baron des Adrets saccage par deux fois le territoire et détruit le monastère des Bénédictins qui desservaient le village pour les offices[19].

Période moderne

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Pendant cinq siècles, Villes demeure un fief de l'évêque de Carpentras, dans le Comtat Venaissin sous l'autorité du Pape. En 1790, Villes rédige son cahier de Doléances[20], en 1791 renouvelle son allégeance à Rome envers et contre tous, et finalement accepte le rattachement à la France le . Le fut créé le département de Vaucluse[21], constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Période contemporaine

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Outre le pastoralisme important et la sériciculture (vers à soie), Villes connait une ère de prospérité au XIXe siècle avec les richesses tirées de la forêt, des truffes et de l'industrie minière par l'exploitation des ocres, exploitation bien antérieure à celle de Gargas[22]. On recense 46 soldats « Morts pour la France » durant la guerre de 1914-1918 et cela accentue la dépopulation déjà amorcée. Le , la commune de Villes devient Villes-sur-Auzon.

En 1900, pour la première fois apparait l’appellation côtes-du-ventoux. Ce baptême a lieu pour un repas de noce. Sur le menu est calligraphié vins des Côtes du Ventoux et des Crans. Ces vins sont tous millésimés et datés de 1870, 1890 et 1895, soit des vins vieux de 5 à 30 ans. C'est à partir de 1939, que les vignerons du secteur constituent un syndicat des vins du Ventoux. Grâce à leur action, leurs vins sont classés en vin Délimité de Qualité Supérieure (VDQS) dès 1953[23] puis accèdent enfin à l’AOC le .

Héraldique

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Villes-sur-auzon

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur à l'agneau pascal d'argent, la tête contournée, portant une croix du même soutenant d'une bannière aussi d'argent chargée d'une croisette de gueules, accompagné au premier canton d'un flanchis d'argent[24].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2020 en cours Frédéric Rouet Sans  
2014 2020 Frédéric Rouet DVG  
2008 2014 Robert Dufour    
2001 2008 Guy Viau / Odette Boyac / Robert Dufour    
1995 2001 Guy Viau    
1977 1995 Jean Courbet    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

En 2021, la commune comptait 1 279 habitants[Note 3], en évolution de −3,18 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3361 2691 3371 3691 4851 5021 5151 5451 567
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5191 5031 4151 3361 3551 2611 2281 1721 103
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0891 0731 054900797802817717710
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
7687697717679151 0301 2211 2491 297
2017 2021 - - - - - - -
1 2871 279-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune de Villes a connu l'apogée de sa population en 1851 avec 1 567 habitants, chiffre jamais égalé depuis lors. L'exode rural, la guerre de 14, la fin de l'exploitation de l'ocre ont accéléré la déprise humaine jusqu'en 1950 avec seulement 706 habitants. Depuis la population ne cesse d'augmenter, malgré un léger ralentissement ces dernières années.

Agriculture

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Au XXe siècle les terres sableuses des coteaux ont porté du maraîchage (asperges, oignons...) tandis que la vigne était vouée à la production de raisins de table, notamment le Gros Vert qui a fait, un temps, la richesse du pays avec son grand marché quotidien en saison. Aujourd'hui, l'arboriculture de cerisiers (sous l'appellation « Monts de Venasque ») et la viticulture occupent les activités des agriculteurs comme la production de raisin de table, commercialisée sous le label « Muscat du Ventoux ». Les vignerons produisent l'AOC ventoux. La cave coopérative TerraVentoux est née de la fusion dans les années 2000 de la cave de la commune « La Montage Rouge » avec celle des « Roches Blanches » de Mormoiron[29].

La plaine du comtat bénéficie de l'attrait touristique qu'engendre l'histoire de ses villages, la présence du mythique Mont Ventoux pour les amoureux de cyclisme et de nature, la proximité des gorges de la Nesque, la richesse de son terroir viticole (œnotourisme en plein développement) et bien sûr son ensoleillement.

Dans le village se trouvent plusieurs commerces (alimentation, droguerie, salon de coiffure, quincaillerie), des bars et cafés assurant la petite restauration ainsi que plusieurs restaurants. De nombreux artistes, artisans ou musiciens ont élu domicile dans ce village (facteurs de flûte, de guitare, mais aussi bijouterie d'art, mosaïste ou maroquinerie).

Culture et patrimoine

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Église.
  • Église paroissiale[30] Saint-André qui a remplacé en 1854, l'église primitive située au cœur du village. Curieusement, sur la façade du bâtiment sont gravés les mots « République Française » de part et d'autre de l'entrée, et sous le tympan, le linteau porte la devise « Liberté Égalité Fraternité », à la suite d'une décision municipale de 1891.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde, haut-lieu de pélérinage régional aux XVIIe et XVIIIe siècles[31].
  • Vestiges des remparts, dont les pierres sont agencées en "opus spicatum"
  • Grand Portail érigé en 1734 remplace la vieille porte médiévale avec son pont-levis qui enjambait les douves, aujourd'hui comblées
  • Plusieurs fontaines, deux de style comtadins, vasque et demie vasque du XVIIIe siècle et deux fontaines à colonnes du XIXe avec leur bassin ainsi que les fontaines de quartier[32]
  • Monument aux morts[33].
  • Bibliothèque et médiathèque René Seyssaud, très dynamique, organise aussi des expositions et accueille les auteurs plusieurs fois dans l'année[34].
  • Patrimoine faunistique et floristique : Villes-sur-Auzon élue capitale de la Région Sud de la biodiversité en 2019

Équipements ou Services

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Enseignement

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Une école communale accueille les enfants de la commune jusqu'à l'entrée en 6e. Le collège se trouve à Mazan et les lycées (classique ou d'enseignement professionnel) à Carpentras.

Un espace de skate- bord, de roller, ainsi que la pratique de l'escalade. Un site de 77 voies est équipé, dans le respect des normes environnementales, dans la combe de l'Ermitage. Il y a aussi un petit plan d'eau communal sur la route de Flassan, qui est consacré à la pêche et qui est réglementé. Le cadre des monts de Vaucluse et des proches gorges de la Nesque sont propices aux randonnées pédestres, cyclo-touristiques, VTT et moto.

2 médecins et 3 infirmiers, une kinésithérapeute, un ostéopathe, une psychologue clinicienne, mais hélas pas de pharmacie. Les spécialistes, hôpitaux et cliniques se trouvent sur Carpentras.

Festival de jazz depuis 2004, dernière semaine de juillet et première semaine d'aout. Fête du raisin "Muscat des terrasses du Ventoux" en septembre et la Fête du bois en novembre, organisés par le Comité des Fêtes. Foyer rural très actif.

Le linteau porte la devise "Liberté Égalité Fraternité".

Catholique, paroisse Sainte-Croix du Ventoux[35] (très belle église paroissiale Saint-André avec son inscription[36]).

Environnement

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La déchetterie située à 2 km du centre du village, est gérée par CCVS communauté de communes Ventoux Sud.

Personnalités liées à la commune

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  • Patrie de Prosper de Tournefort (1761-1844), enfant du pays, avocat et député aux États du Venaissin, a contribué dans les tout premiers mois, à l'élaboration de la Constitution 1789. Après un exil en Italie, il demande la prêtrise, nommé à Lyon, Beauvais, Compiègne devient évêque de Limoges en 1824.
  • René Seyssaud (1867 - 1952), peintre de la vie paysanne d'ici. Il exalte la nature par la vivacité de sa palette : les roses du sainfoin, le rouge des champs de coquelicots, les verts tourmentés de oliviers.
  • Alexandre Grothendieck (1928 - 2014), mathématicien, y vécut en 1986 [1].
  • Les Juste parmi les nations de Villes-sur-Auzon :

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Villes-sur-Auzon et Murs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Murs », sur la commune de Murs - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Murs », sur la commune de Murs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 14.
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Villes-sur-Auzon ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Carpentras », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Gassin, chapitre I, Villes, un village provençal au sud du mont Ventoux Bibal
  16. Bibal Chapitre3 Un bien ecclésiastique
  17. C. Faure, L’entrée du recteur Guillaume de Beaufort, vicomte de Turenne, à Carpentras, Mélanges archéologique et historique, 1906.
  18. Monique Zerner, Le cadastre, le pouvoir et la terre : le Comtat Venaissin pontifical au début du XVe siècle, École Française de Rome, 1993, (ISBN 2-7283-0268-5).
  19. Villes-sur-Auzon au cours des siècles, sur villes-sur-auzon.fr (consulté le 15 août 2015).
  20. Bibal Dominique p.154 et 155 Villes, un village provençal au sud du Mont Ventoux
  21. « Documents portant création et organisation du département de Vaucluse ».
  22. chapitre 8 Bibal Villes, un village provençal au sud du Ventoux
  23. L'arrêté du définit les conditions de production du V.D.Q.S. côtes-du-ventoux.
  24. Armorial des communes du Vaucluse
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « coopérative vinicole La Montagne rouge », notice no IA84000796, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. La construction d'une église à Villes-sur-Auzon : 1852-1854, par Nicole Balsan
  31. a été intégrée, après désacralisation, à une maison particulière.
  32. Le village et ses vieilles fontaines
  33. Monument aux morts
  34. Villes-sur-Auzon - Médiathèque Maison Chastel
  35. Sainte-Croix du Ventoux- Paroisses
  36. Quand la République s'affichait sur les façades des églises
  37. Andréa Bézer
  38. René Bézer

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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