Vol Saratov Airlines 703 — Wikipédia
Vol Saratov Airlines 703 | |||||
L'appareil impliqué dans l'accident, immatriculé RA-61704, le 6 mai 2017 | |||||
Caractéristiques de l'accident | |||||
---|---|---|---|---|---|
Date | |||||
Type | Perte de contrôle en vol dans des conditions de givrage | ||||
Site | Près d'Argounovo, Oblast de Moscou | ||||
Coordonnées | 55° 17′ 59″ nord, 38° 23′ 25″ est | ||||
Caractéristiques de l'appareil | |||||
Type d'appareil | Antonov An-148 | ||||
Compagnie | Saratov Airlines | ||||
No d'identification | RA-61704 | ||||
Lieu d'origine | Aéroport de Moscou-Domodedovo | ||||
Lieu de destination | Aérodrome d'Orsk | ||||
Phase | Peu après le décollage | ||||
Passagers | 65 | ||||
Équipage | 6 | ||||
Morts | 71 (tous) | ||||
Blessés | 0 | ||||
Survivants | 0 | ||||
Géolocalisation sur la carte : Russie européenne Géolocalisation sur la carte : oblast de Moscou Géolocalisation sur la carte : Russie | |||||
modifier |
Le vol Saratov Airlines 703 est un vol faisant la liaison entre l'aéroport international de Moscou-Domodedovo et l'aérodrome d'Orsk, dans le sud de l'Oural en Russie, avec 65 passagers et six membres d'équipage. Il s'est écrasé peu après son décollage dans un champ le , près du village d'Argounovo (russe : Аргуново)[1], dans le district de Ramenski (en), à 70 km au sud-est de Moscou[2]. Il n'y a aucun survivant[2].
L'avion
[modifier | modifier le code]L'avion qui s'est écrasé est un biréacteur à ailes hautes et empennage en T Antonov An-148-100B de fabrication ukrainienne. Ce court-courrier peut transporter 80 passagers sur une distance maximale de 3 600 km[2] (Orsk se trouve à 1 473 km de Moscou). L'avion était exploité par la compagnie aérienne russe Saratov Airlines, basée à Saratov, dont la flotte, jusqu'à l'accident, comporte six appareils de ce type[3]. Son immatriculation est RA-61704[4]. Livré neuf (son premier vol est en ) le à la compagnie Rossiya appartenant à l'État russe, l'appareil passe le dans la flotte de Saratov Airlines. Ces deux compagnies exploitantes ne sont pas les propriétaires successifs de l'appareil, le louant tous deux à Ilyushin Finance Co. Il est impliqué dans deux incidents, considérés comme mineurs, en service : un moteur s'arrête en vol, le , et il subit une défaillance de la roue avant lors d'un décollage, le .
Circonstances
[modifier | modifier le code]L'avion a disparu des radars à 14 h 28 heure locale, quatre minutes après son décollage[2]. Des témoins ont vu l'avion en flamme s'écraser près du village[2]. L'appareil a été pulvérisé à l'impact. Le ministre russe des Transports, Maksim Sokolov, a indiqué qu'au vu de l'état des corps, l'identification nécessiterait une expertise génétique[2].
Deux minutes et trente secondes après le décollage, alors que l'avion vole à 470 km/h à une altitude de 1 300 mètres, les indications de vitesses divergent. Ces écarts s'aggravent ; selon l'enregistreur de paramètres, on lisait 0 km/h sur un écran, et 800 km/h sur l'autre, peu avant le crash. L'avion percute le sol avec une pente de 30 degrés[5].
L'Interstate Aviation Committee examine les enregistreurs de vol, et révèle que ces écarts de représentation des vitesses pouvaient être liés aux chauffages des sondes pitots restés éteints[5].
Après vérification de la flotte et des procédures, les vols ont repris le avec des équipages de conduite renforcés[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « Aucun survivant dans le crash d'un avion de ligne près de Moscou », FIGARO, (lire en ligne, consulté le )
- AFP, « Près de Moscou, un avion de ligne russe s’écrase avec 71 personnes », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Production List Search », sur www.planespotters.net (consulté le )
- (en) « RA-61704 Saratov Airlines Antonov An-148-100B », sur www.planespotters.net (consulté le )
- Jérôme Renaud, « Le crash de Saratov Airlines pourrait être lié au givrage des sondes Pitot », sur L'Aérien, (consulté le )
- La Rédaction, « Saratov Airlines reprend l’exploitation de l’An-148 », sur L'Aérien, (consulté le )