Winterthour — Wikipédia

Winterthour
(de) Winterthur
Winterthour
Vue aérienne de Winterthour.
Blason de Winterthour
Armoiries
Winterthour
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Zurich Zurich
District Winterthour
Localité(s) Stadt, Oberwinterthur, Seen, Töss, Veltheim, Wülflingen, Mattenbach
Maire
Mandat
Michael Künzle
(Le Centre)
Depuis 2012
NPA 8400
No OFS 0230
Démographie
Population permanente 116 906 hab. (31 décembre 2022)
Densité 1 717 hab./km2
Population
agglomération
147 482 hab. ()
Langue Allemand
Géographie
Coordonnées 47° 30′ nord, 8° 45′ est
Altitude 439 m
Superficie 68,07 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte topographique de Suisse
Winterthour
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte administrative de Suisse
Winterthour
Géolocalisation sur la carte : canton de Zurich
Voir sur la carte administrative du canton de Zurich
Winterthour
Liens
Site web stadt.winterthur.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Winterthour ou Winterthur (en allemand : Winterthur) est une ville de Suisse située à environ 25 km à l'est de Zurich. Sixième ville plus peuplée de Suisse, elle se situe dans le canton de Zurich.

Géographie

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Le territoire de Winterthour s'étend sur 68,07 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 34,6 % de sa superficie, les surfaces agricoles 23,8 %, les surfaces boisées 40,6 % et les surfaces improductives 1,1 %[3].

Le nom vient de l'allemand Winterthur. L'allemand est la langue locale. On trouve en français deux formes écrites : Winterthour (selon le Dictionnaire historique de la Suisse[4] ou selon la division francophone du Groupe d’experts des Nations unies pour les noms géographiques[5]) ou Winterthur (selon l’encyclopédie Larousse en ligne[6]).

Winterthour signifie littéralement "porte d'hiver"[7].

Photo aérienne (1958).

Une colonie helvético-romaine s’est établie dans ce qui était alors Vitudurum, sur les bords de l'Eulach, au Ier siècle av. J.-C. Une pierre du mur d'enceinte, portant une inscription latine et datant de 294, rappelle les origines du lieu.

Vers 1170, le comte Hartmann III de Kybourg établit un marché au carrefour des routes de Bâle à Saint-Gall et de Zurich à Schaffhouse. Il en est fait mention pour la première fois dans un document de 1180.

Jusqu’en 1204, la ville appartient aux comtes de Kybourg.

Au XIXe siècle, grâce à ses entreprises de textiles, la ville est entrée dans l'ère industrielle et a connu un essor spectaculaire. Ses locomotives, fabriquées par Sulzer, sont connues dans le monde entier.

En 1921, les cinq faubourgs (Oberwinterthour, Seen, Töss, Veltheim et Wülflingen) sont rattachés à la ville, qui compte alors 50 000 habitants.

Tendances politiques

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L'hôtel de ville.

La ville est dirigée par une majorité de gauche depuis 2018. La gauche étant composée de trois socialistes et un vert tandis que la droite est représentée par deux radicaux et un démocrate-chrétien. Avec le mandat de Josef Lisibach (UDC) entre 2014 et 2018, la ville de Winterthour était la seule grande ville en Suisse gouvernée par une majorité bourgeoise[8].

La ville de Winterthour est jumelée avec[9] :

Population et société

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Démographie

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Winterthour compte 116 906 habitants fin 2022[1]. Sa densité de population atteint 1 717 hab./km2.

Winterthour avait 95 540 habitants en 2004. La sixième plus grande ville de Suisse (en nombre d'habitants) a franchi la barre des 100 000 habitants en 2008 et avait alors un taux de croissance annuel de 1,5 %[10].

  • Tele Top (télévision régionale)
  • Der Landbote (journal régional)
  • Radio Top
  • Radio Stadtfilter

Sur le plan économique, Winterthur était l'un des foyers de l'industrie ferroviaire suisse et un centre industriel. Winterthur a acquis une renommée internationale grâce à ses entreprises de construction mécanique telles que Sulzer, Schweizerische Lokomotiv- und Maschinenfabrik, Rieter et Geilinger. L'industrie ferroviaire et les autres industries lourdes ont largement disparu, tandis que la production textile a décliné encore plus tôt. Aujourd'hui, les anciennes grandes entreprises industrielles n'ont plus que quelques fractions de leur ancienne taille, de sorte que de nombreux anciens départements de Sulzer sont devenus indépendants. Autoneum (machines textiles et équipements automobiles) et Kistler (fabricant de capteurs) sont des entreprises industrielles toujours actives.

Winterthur abrite également deux grandes entreprises de formation. Le Centre de formation de Winterthur (azw), issu des anciennes sociétés de formation Sulzer, est le plus grand centre de formation du canton. La deuxième grande entreprise de formation avec sa propre école professionnelle est l'école de mécatronique de Winterthur. Il s'agit de la deuxième plus grande entreprise de formation de ce type en Suisse alémanique[11]. Les deux entreprises de formation forment ensemble 250 apprentis par an.

La maison de commerce Volkart était également connue au niveau national. L'entreprise s'est retirée du commerce du café en 1989 et a vendu cette activité au groupe Erb à Winterthur. Volkart était la quatrième entreprise au monde dans le commerce des matières premières du coton jusqu'à ce qu'elle se retire de cette activité en 1999[12].

Winterthur est également le siège de la Bank in Winterthur (1862), dont la fusion avec la Toggenburg Bank en 1912 a donné naissance à l'actuelle UBS. Le bâtiment où la banque a été fondée est situé dans la Stadthausstrasse et est encore aujourd'hui l'un des sièges de l'UBS.

Depuis les années 1980, l'économie de Winterthur a subi une transformation majeure, avec le passage de la construction mécanique aux services (assurances et banques). Dans les années 1990, la vente de Winterthur Assurances au groupe Crédit Suisse et les fréquentes restructurations qui ont suivi ont toutefois entraîné le déclin de cette branche de l'économie. Jusqu'en 2006, la société était la plus importante de Suisse et figurait dans le top 10 européen. Le , la société Winterthur a été officiellement rachetée par le groupe français AXA et s'appelle désormais AXA Winterthur. Swica, la troisième plus grande compagnie d'assurance maladie de Suisse, est également située en bordure de la vieille ville de Winterthur.

Peraves, le fabricant de la « moto à cabine fermée » appelée Monotracer, précédée d'un modèle antérieur appelé Ecomobile, fabrique ces véhicules inhabituels depuis le début des années 1980. En 2010, Peraves a remporté le X-Prix de l'assurance automobile progressive avec une version électrique du Monotracer.

Avec le premier grand projet de marketing urbain en Suisse, une tentative a été faite depuis 1992 pour convertir le système industriel par le biais d'une politique de développement et d'implantation en faveur de nouveaux secteurs industriels et de petites et moyennes entreprises (PME). L'entreprise américaine de technologie prothétique Zimmer a établi son siège pour l'Europe, l'Asie et l'Australie à Winterthur. Plusieurs petites entreprises du secteur de la haute technologie ont également fait de même.

Culture et patrimoine

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Manifestations

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  • Albanifest
  • Journées internationales du court-métrage

Distinctions

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Personnalités

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  • Niklaus Wirth (1934-), professeur d'informatique, inventeur de plusieurs langages de programmation
  • Markus Imhoof (1941-), cinéaste

Entreprises

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Bibliographie

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Liens externes

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Références

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  1. a et b « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. a et b « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » Accès libre [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
  4. « Winterthour », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  5. Nom usuel francophone selon la division francophone du Groupe d’experts des Nations Unies pour les noms géographiques de l'ONU : [1]
  6. Éditions Larousse, « Encyclopédie Larousse en ligne - Winterthur », sur www.larousse.fr (consulté le )
  7. Pierre Gastal : Nos racines celtiques, art. DURO/DURON, p. 172 (Désiris, 2013).
  8. (de-CH) Daniel Fritzsche, « Städtisch, aber nicht links | NZZ », NZZ,‎ (ISSN 0376-6829, lire en ligne, consulté le )
  9. Städtepartnerschaften
  10. Anne Fournier, « Winterthour la discrète est devenue grande », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (de) « This looks like Google! »
  12. (de) « Gebr. Volkart AG »
  13. Le château de Wülflingen