Sandra Forgues — Wikipédia
Sandra Forgues en 2020. | |||||||||||||||||||||
Contexte général | |||||||||||||||||||||
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Sport | Canoë (C2) slalom | ||||||||||||||||||||
Biographie | |||||||||||||||||||||
Nom de naissance | Wilfrid Forgues | ||||||||||||||||||||
Nationalité sportive | Française | ||||||||||||||||||||
Nationalité | France | ||||||||||||||||||||
Naissance | |||||||||||||||||||||
Lieu de naissance | Tarbes | ||||||||||||||||||||
Taille | 1,77 m | ||||||||||||||||||||
Poids de forme | 74 kg | ||||||||||||||||||||
Club | Bagnères de Bigorre, Lavaur | ||||||||||||||||||||
Entraîneur | Marc Labedens, Ivon Olry, Phillie Vuitton, Robert Platt, Michel Saïdi | ||||||||||||||||||||
Palmarès | |||||||||||||||||||||
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Sandra Forgues est une athlète française, ancienne céiste, née le à Tarbes. Femme trans, elle était connue sous le nom de Wilfrid Forgues jusqu'en 2016 et a effectué sa carrière sportive sous cette identité dans la catégorie masculine, remportant notamment le titre de champion olympique de canoë biplace en 1996 avec Frank Adisson.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfant de professeurs, Sandra Forgues grandit à Gerde en tant que garçon prénommé Wilfrid, avec un profond désir d'être une fille[1], et se lance à fond dans le sport et ses études (DEUGS Math, MIAGe, DEA IHS2M[2]). Sa carrière de kayakiste dans la catégorie masculine culmine avec une médaille d'or aux Jeux olympiques de 1996 ; cette médaille lui sera volée en 2017 lors d'un cambriolage et sera retrouvée en 2021[3]. Forgues met fin à la compétition peu après les Jeux olympiques de Sydney en 2000, lors des Championnats de France remportés avec son équipier pour la huitième fois. Les deux prochains titres seront gagnés des années plus tard en master[1].
À 20 ans, Forgues rencontre celle qui deviendra sa compagne et le couple a rapidement deux enfants. En 2016, Forgues fait son coming out trans et entreprend alors sa transition sous le prénom Sandra[4],[5].
En 2016, elle assure la direction technique de Media Broadcast Technologies, la présidence du conseil d’administration du CREPS de Toulouse[6], ainsi que la présidence de l'ONG du Flocon à la vague[7] jusqu'en . Début 2019, elle change de travail et devient responsable du système d'information dans la société DSI entreprise adaptée et solidaire. Elle est toujours Présidente du conseil d'administration du Creps de Toulouse[8].
En 2020, elle se présente aux élections municipales de Toulouse sur la liste socialiste conduite par Nadia Pellefigue, mais se retire au second tour[9].
Elle est depuis novembre 2021, marraine du Class40 REDMAN skippé par Antoine Carpentier[10].
Palmarès
[modifier | modifier le code]- Jeux olympiques de 1992 à Barcelone (Espagne) :
- Médaille de bronze en slalom C-2
- Jeux olympiques de 1996 à Atlanta (États-Unis) :
- Médaille d'or en slalom C-2
- Jeux olympiques de 2000 à Sydney (Australie) :
- 7e en slalom C-2
- Spittal (Autriche - junior) 1986, Tacen (Slovénie) 1991 et Tres Coroas (Brésil) 1997 :
- Médaille d'or (individuel). Médaille d'or (par équipe)
- Nottingham (Royaume-Uni) 1995 :
- Médaille d'argent (individuel) (par équipe)
- Mezzana (Italie) 1993 :
- Médaille de bronze
- Médaille d'argent en C2 à Mezzana (Italie) en 2000
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Elle a eu l'honneur d'être la pagayeuse du canoë qui transportait la flamme olympique portée par Frank Adisson sur l'Adour à Bagnères-de-Bigorre le 19 mai 2024.
Publication
[modifier | modifier le code]- Sandra Forgues, Un jour peut-être - Journal d´un champion olympique devenu femme, Outdoor, , 268 p. (ISBN 978-2-490329-02-1)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pascal Sidoine, « Sandra Forgues, histoire d'une transition », sur lequipe.fr, .
- Intéraction Homme Système MultiModale
- France Info, « Haute-Garonne : la médaille olympique de l'ancienne championne olympique de canoë Sandra Forgues, volée en 2017, retrouvée sur l'autoroute », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Christophe Hondelatte, « Sandra Forgues, champion olympique devenu femme », sur europe1.fr, .
- Pascal Sidoine, « Wilfrid Forgues devenu Sandra : “Ma vie intime était en prison” », L’Équipe, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le champion olympique Wilfrid Forgues s’appelle désormais Sandra », sur sudouest.fr, .
- [1]
- Sandrine Lefèvre, « Sandra Forgues : transgenre, comme ils disent », Sports, sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Sandra Forgues, candidate aux municipales : « Ma démarche a toujours été de proposer » », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « VOILE : Class40 Redman, une personnalité hors du commun pour le baptême du bateau d'Antoine CARPENTIER », sur Presse Agence Sport, (consulté le )