Élection présidentielle bulgare de 2021 — Wikipédia

Élection présidentielle bulgare de 2021
(1er tour)
(2e tour)
Type d’élection Présidentielle
Mandat
Corps électoral et résultats
Inscrits 6 949 938
Votants au 1er tour 2 685 422
38,64 % en diminution 17,6
Votants au 2d tour 2 311 519
33,65 % en diminution 16,8
Roumen Radev – Indépendant[a]
Colistier : Iliana Iotova
Voix au 1er tour 1 322 385
49,42 %
Voix au 2e tour 1 539 650
66,72 %
Anastas Guerdjikov – Indépendant[b]
Colistier : Nevyana Miteva
Voix au 1er tour 610 862
22,83 %
Voix au 2e tour 733 791
31,80 %
Mustafa Karadayi – DPS
Colistier : Iskra Mihailova
Voix au 1er tour 309 681
11,57 %
Président
Sortant Élu
Roumen Radev
Indépendant
Roumen Radev
Indépendant

L'élection présidentielle bulgare de 2021 (en bulgare : Президентски избори в България 2021) a lieu les 14 et afin d'élire pour cinq ans le président et le vice-président de la République de Bulgarie. Des élections législatives sont organisées en même temps que le premier tour.

Le président sortant Roumen Radev manque de peu d'être réélu dès le premier tour. Il se retrouve par conséquent en ballotage avec Anastas Guerdjikov au second tour. Sans surprises, il remporte largement le second tour avec près de deux tiers des voix.

Roumen Radev et Boïko Borissov, respectivement président de la République et Premier ministre, s’affrontent depuis plusieurs années.

L'élection présidentielle de novembre 2016 est remportée par Roumen Radev. Candidat indépendant dont la candidature est portée par le Parti socialiste (BSP), Radev l’emporte au second tour contre Tsetska Tsatcheva, candidate de Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie (GERB), le parti du Premier ministre Boïko Borissov[1]. Le nouveau président met notamment en avant sa détermination à lutter contre la corruption, particulièrement répandue dans le pays, sa posture de fermeté à l'encontre de la crise migratoire en Europe et sa volonté de parvenir à une annulation des sanctions économiques de l'UE contre la Russie[2].

Directement remis en cause, Borissov démissionne, ouvrant la voie à plusieurs mois de tentatives de formation d'une nouvelle coalition. Celles-ci se révèlent cependant infructueuses, et les principaux partis bulgares s'accordent sur la nécessité de nouvelles élections[3]. Les élections législatives organisées en mars 2017 voient arriver en tête le parti Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie (GERB) avec 32,65 % des suffrages et 95 sièges sur 240. Ce bon résultat permet à Boïko Borissov de conserver la fonction de Premier ministre, à la tête d'une coalition GERB-Patriotes unis[4].

Un scandale touchant d'importantes personnalités au sein du gouvernement ainsi que du GERB éclate cependant en . Le journal d'investigation Bivol.bg, en partenariat avec Radio Free Europe et l'ONG « Fond anti corruption » révèle en effet que Tsvetan Tsvetanov, le vice-président du GERB considéré comme le bras droit de Borissov, a acheté un appartement de haut luxe à un prix bradé de plus d'un quart de sa valeur réelle. Des soupçons de corruption prennent rapidement forme, tandis que le scandale s'étend à plusieurs membres haut placés du GERB, dont les ministres de la Justice, des Sports, de l’Énergie et de la Culture ; tous ayant acheté ces logements bradés à la même compagnie, Artex Engineering[5]. Le bureau du procureur général et la commission nationale anti-corruption ouvrent des enquêtes, tandis que l'ensemble des personnalités concernées démissionnent de leurs fonctions[6].

Manifestation le à Sofia.

Le scandale est un coup dur pour le gouvernement Borissov, dont la perception devient entachée d'une aura de corruption généralisée. La popularité du parti au pouvoir chute à 13 %, et celle du Premier ministre à 28 %[5]. En juillet et , Borissov est confronté à d’importantes manifestations anti-gouvernementales qui font augurées des élections anticipées, mais le Premier ministre se maintient en place jusqu'aux législatives d'avril 2021[7]. Le scrutin voit se maintenir en tête la coalition menée par le parti GERB du Premier ministre sortant[8]. Celle-ci observe cependant un net recul qui fragilise Borissov, dont les alliés nationalistes, qui se présentaient divisés, perdent toute représentation à l’Assemblée nationale[9]. À l'inverse, de nouveaux partis issus de la contestation anti-gouvernementale y font leur entrée, dont le parti Il y a un tel peuple (ITN) du chanteur et présentateur de télévision Slavi Trifonov — l'un des critiques les plus virulents de Borissov[10] —, ainsi que la coalition Debout ! Mafia dehors ! dont la dirigeante Maya Manolova affirme vouloir « bouter la mafia hors du gouvernement et des finances publiques ». La montée de ces nouveaux partis se fait notamment au détriment de la coalition BSP pour la Bulgarie, dirigée par le Parti socialiste[11].

Le manque de cohésion idéologique des formations sorties victorieuses du scrutin et leur opposition à une alliance avec le GERB arrivé en tête empêche la formation d'un gouvernement de coalition et provoque la tenue d’élections anticipées en . Si celles-ci voient Il y a un tel peuple devenir le premier parti à l'Assemblée nationale, devançant de peu la coalition menée par le GERB, ses résultats sont à peu près identiques à ceux d'avril et ne permettent donc pas de mettre fin à la situation de blocage institutionnel. Comme trois mois plus tôt, les tentatives de formation d'un gouvernement échouent rapidement, tout en étant marquées par la tentative vivement décriée de Trifonov d'imposer un gouvernement minoritaire d'ITN, excluant toute coalition[12]. Le président Radev annonce alors la tenue des nouvelles élections législatives pour le 14 novembre, en même temps que le premier tour de l'élection présidentielle, avancé d'une semaine sur la date prévue, afin d'en réduire les coûts[13],[14].

Système électoral

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Le président de la république de Bulgarie est élu pour un mandat de cinq ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours en même temps que le vice-président. Est élu le candidat qui réunit plus de la moitié des suffrages exprimés. À défaut, les deux candidats ayant obtenu le plus de voix s'affrontent lors d'un second tour organisé dans les sept jours. Le candidat ayant le plus de voix est alors élu. En cas de litige, la Cour constitutionnelle doit trancher dans un délai d'un mois après l’élection[15].

En vertu de l’article 93 de la Constitution, peut être élu président de la république tout citoyen bulgare de 40 ans révolus, qui vit en Bulgarie depuis au moins cinq ans et qui répond aux critères d'éligibilité des députés (citoyen n’ayant pas de double nationalité et ne faisant pas l’objet d'une mise sous tutelle ou d’une peine de privation de liberté)[15].

La présidentielle de 2021 est marquée par un nombre record de candidats, un total de 23 candidatures ayant été approuvées par le Commission électorale centrale. Le précédent record, atteint lors des élections de 1992 et 2016, était de 21 candidats[16],[17].

Le président sortant, Roumen Radev, annonce le son intention de briguer un second mandat, avec à nouveau Iliana Iotova pour vice-présidente[18]. Bien que possédant peu de pouvoir au sein du régime parlementaire bulgare, Radev achève son mandat de cinq ans sur l'image d'un président très actif en politique, en particulier lors des récentes manifestations anti-gouvernementales. En reconnaissant les demandes de la population en matière de lutte contre la corruption comme légitimes, et en les soutenant explicitement, le président aurait ainsi renforcé l'institution présidentielle en faisant d'elle un poste clé malgré son absence de pouvoirs dans les textes. Ces mêmes déclarations lui valent malgré tout des critiques, ses rivaux l'accusant d'avoir divisé le pays à des fins politiques. Lors de la campagne, Roumen Radev bénéficie d'une bonne popularité qui lui permet de se positionner en tête des sondages d'opinions[19].

Anastas Guerdjikov

Candidat sans étiquette soutenu par le parti Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie de l'ancien Premier ministre Borrissov, le recteur de l’université de Sofia, Anastas Guerdjikov, devient le principal concurrent de Radev dans les sondages, bien que largement distancé[20].

Le dirigeant du parti Social-démocratie bulgare, Aleksandar Tomov, fait l'annonce de sa candidature le 11 septembre dans la foulée de celle de la tenue du scrutin pour le 14 novembre. Son colistier est Lachezar Avramov[21].

Les candidatures de plusieurs autres personnalités sont acceptées, dont celles de Veselin Mareshki, homme d’affaires et chef du parti Volya, ainsi que de Boyan Rasate, candidat du parti néonazi Union nationale bulgare-Nouvelle démocratie. Ce dernier fait parler de lui en participant au saccage des locaux du principal centre LGBT de Bulgarie le . Des personnes participant à une réunion au sein du local auraient été violentées et menacées à cette occasion. Si plusieurs partis politiques et ambassadeurs condamnent l’attaquent, le gouvernement ne fait pas de déclaration concernant l'évènement, une position vivement critiquée par les défenseurs des droits LGBT[22]. Mis en garde à vue 72 heures, Rasate voit son immunité de candidat à la présidence levée avant d'être inculpé pour vandalisme et coups et blessures. Déjà condamné à six mois de prison pour troubles de l'ordre public lors d'une marche des fiertés organisée à Sofia en 2008, il encourt jusqu'à cinq ans de prison[23].

La campagne se déroule en pleine pandémie de Covid-19, et devient rapidement un facteur aggravant en raison du manque d'engagement des partis en faveur de la vaccination ainsi que des candidats à la présidence. Marquée par la montée du variant Delta, la pandémie est en effet facilitée par le taux très bas de vaccination, la Bulgarie étant en septembre 2021 le pays le moins vacciné de l'Union européenne avec seulement 20 % de la population adulte, contre 69 % en moyenne dans l'UE[24]. Le pays est alors sujet à un « scepticisme généralisé » à l'égard du vaccin, une situation aggravée par l'absence d'une réelle campagne de santé publique sur le sujet et le silence de la classe politique. Redoutant de s'engager en pleine campagne électorale sur un sujet dont la population se méfie, aucun candidat n'appelle ainsi la population à se faire vacciner. L'aggravation de la situation sanitaire conduit finalement le gouvernement à resserrer à partir du 7 septembre les restrictions imposées aux évènements et lieux publics[25]. L'introduction à partir du 21 octobre d'un passe sanitaire — obligatoire pour l'accès aux écoles, restaurants ainsi que pour rendre visites aux patients des hopitaux — provoque une ruée sur les vaccins, mais également des manifestations d'une partie de la population opposée à cette mesure, encouragée par les critiques de l'ensemble des principaux partis politiques à l'encontre du gouvernement d'intérim[25],[26],[27],[28]. La situation conduit le président adjoint de la Commission électorale centrale, Rositsa Mateva, à préciser publiquement que le passe sanitaire n'est pas requis pour participer au scrutin de novembre[29].

Résultats de la présidentielle bulgare de 2021[30],[31]
Candidats
(et colistiers)
Partis Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Roumen Radev
Iliana Iotova
Indépendant[a] 1 322 385 49,42 1 539 650 66,72
Anastas Guerdjikov
Nevyana Miteva
Indépendant[b] 610 862 22,83 733 791 31,80
Mustafa Karadayi
Iskra Mihailova
DPS 309 681 11,57
Kostadin Kostadinov
Elena Guncheva
V 104 832 3,92
Lozan Panov
Maria Kasimova-Moase
Indépendant[c] 98 488 3,68
Luna Yordanova
Iglena Ilieva
Indépendante 21 733 0,81
Volen Nikolov Siderov
Magdalena Tasheva
Ataka 14 792 0,55
Svetoslav Vitkov
Veselin Belokonski
GV 13 972 0,52
Milen Mihov
Mariya Tsvetkova
VMRO-BND 13 376 0,50
Rosen Milenov
Ivan Ivanov
Indépendant 12 644 0,47
Goran Blagoev
Ivelina Georgieva
RB 12 323 0,46
Veselin Mareshki
Polina Tsankova
Volya 10 536 0,39
Valeri Simeonov
Tsvetan Manchev
PF 8 568 0,32
Nikolay Malinov
Svetlana Koseva
RRM 8 213 0,31
Tsveta Kirilova
Georgi Tutanov
Indépendante 7 706 0,29
Aleksandar Tomov
Lachezar Avramov
SDB-E 7 235 0,27
Boyan Rasate
Elena Vatashka
BNU-ND 6 798 0,25
Marina Malcheva
Savina Lukanova
Indépendante 6 315 0,24
Zhelyo Zhelev
Kalin Krulev
SNB 6 154 0,23
Blagoy Petrevski
Sevina Hadjiyska
UBDD 5 518 0,21
Yolo Denev
Mario Filev
Indépendant 5 394 0,20
Maria Koleva
Gancho Popov
Pravoto 4 666 0,17
Georgi Georgiev-Goti
Stoyan Tsvetkov
BNO 2 958 0,11
« Aucun d'entre eux » 60 786 2,27 34 169 1,48
Votes valides 2 675 935 99,65 2 307 610 99,83
Votes blancs et nuls 9 487 0,35 3 909 0,17
Total 2 685 422 100 2 311 519 100
Abstention 4 264 516 61,36 4 557 218 66,35
Inscrits / participation 6 949 938 38,64 6 868 737 33,65

Représentation des résultats du second tour :

Roumen
Radev
(66,72 %)
Anastas
Guerdjikov
(31,80 %)
Majorité absolue

Totalisant un peu plus de 49 % des suffrages exprimés, Roumen Radev manque de peu d'être réélu dès le premier tour. Un ballotage a par conséquent lieu une semaine plus tard avec Anastas Guerdjikov, arrivé lointain deuxième avec 21 %. La participation au premier tour s'établit à un taux historiquement bas de 38,64 %[32].

Roumen Radev remporte sans surprise le second tour avec les deux tiers des suffrages exprimés. La victoire de Radev, fortement engagé sur le thème de la lutte contre la corruption, conforte la coalition Nous continuons le changement, arrivée en tête des législatives sur ce thème, celle-ci étant alors en tractation pour la formation d'un gouvernement[33],[34]. Ses dirigeants, Kiril Petkov et Assen Vassilev, félicitent le soir même Radev pour sa réélection, annonçant être prêts à travailler avec lui[35].

Notes et références

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Référence

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  1. « En Bulgarie, un pro-russe emporte l’élection présidentielle », lesechos.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Corinne Deloy, « Roumen Radev, candidat soutenu par le Parti socialiste, est élu président de la République de Bulgarie », Fondation Robert Schuman, (consulté le ).
  3. « Bulgarie. Des élections législatives anticipées prévues au printemps », sur Ouest France, .
  4. « Des nationalistes dans le nouveau gouvernement bulgare », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b Trust in Bulgaria’s ruling Gerb plunges as apartments scandal unfolds.
  6. Tsvetan Tsvetanov quitte le gouvernement après un scandale immobilier.
  7. « Manifestations en Bulgarie: les barrages ont repris à Sofia », sur rfi.fr, (consulté le ).
  8. « Bulgarie : le premier ministre, Boïko Borissov, arrivé en tête des législatives, aura du mal à former une coalition », sur lemonde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  9. « La Bulgarie dans l'incertitude face à un Parlement morcelé », sur tv5monde.com, (consulté le ).
  10. Krassen Nikolov, « Le parti du Premier ministre bulgare sortant n'arrive pas à former un gouvernement », sur euractiv.fr, (consulté le ).
  11. Georgi Gotev, « Élections. Un vent de changement souffle sur la Bulgarie », sur euractiv.fr, (consulté le ).
  12. « Bulgarie: le chanteur anti-système Trifonov cherche à composer un gouvernement minoritaire », sur rfi.fr, (consulté le ).
  13. (en) « Bulgaria’s President: Parliamentary and presidential elections will be ‘2 in 1’ on November 14 », sur The Sofia Globe, (consulté le ).
  14. « Sans majorité, la Bulgarie retourne aux urnes », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  15. a et b « Constitution de la République de Bulgarie », sur mjp.univ-perp.fr (consulté le ).
  16. (en) « Order of presidential candidates on ballot paper and order of parties and coalitions for November 14 two-in-one elections determined by draw - Българска национална телевизия », sur bnt.bg (consulté le ).
  17. (en) « Bulgaria’s 2021 elections: 23 presidential candidates », sur The Sofia Globe, (consulté le ).
  18. (bg) « Президентът Румен Радев потвърди, че ще се кандидатира за втори мандат » [« Le président Roumen Radev a confirmé qu'il se présenterait pour un second mandat »], sur dnevnik.bg,‎ (consulté le ).
  19. Laurence Alexandrowicz, « Présidentielle en Bulgarie : en lice, le président sortant Rumen Radev, un président très "présent" », sur euronews, (consulté le ).
  20. Krassen Nikolov, « Elections en Bulgarie : le certificat Covid irrite », sur www.euractiv.fr, (consulté le ).
  21. (bg) Симеон Янев, « Александър Томов влиза в битката за президент », sur News.bg, news.bg,‎ (consulté le ).
  22. « En Bulgarie, un centre LGBT mis à sac par un candidat d’extrême droite à la présidentielle », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  23. (sw) « Bulgarian presidential candidate detained for 72 hours, charged over alleged attack on LGBTQ community center », sur msn.com (consulté le ).
  24. (en) « Bulgaria battles surge in COVID-19 cases amid vaccine opposition », sur euronews, (consulté le ).
  25. a et b « Covid-19 : lanterne rouge européenne de la vaccination, la Bulgarie reprend des restrictions », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  26. « Covid-19: fortement touchée par la pandémie, la Bulgarie adopte le passe sanitaire », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  27. « Covid-19 : l'Ukraine et la Bulgarie face à la dégradation inquiétante de la situation sanitaire », sur Franceinfo, (consulté le ).
  28. (en) Reuters, « Hundreds protest against Bulgaria's COVID health pass », sur Reuters, (consulté le ).
  29. (en) M3 Web - http://m3web.bg, « Bulgaria: The “Green Certificate” will Not be Required for the November 14 Elections - Novinite.com », sur www.novinite.com (consulté le ).
  30. (bg) « Резултати от избори », sur results.cik.bg (consulté le ).
  31. (bg) « Резултати :: Избори за президент и вицепрезидент 21 ноември 2021 », sur results.cik.bg (consulté le ).
  32. « Bulgarie : Second tour des élections présidentielles prévu le 21 novembre », sur www.aa.com.tr (consulté le ).
  33. « La Bulgarie réélit le président sortant Roumen Radev pour poursuivre la lutte anticorruption », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  34. « En Bulgarie, le président sortant réélu pour poursuivre le changement », sur LEFIGARO, lefigaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  35. (en) « Kiril Petkov: Radev is the president who will continue the change », sur bnr.bg (consulté le ).