38e division d'infanterie (France) — Wikipédia
38e division d'infanterie | |
Pays | France |
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Branche | Armée de Terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille de Charleroi 1914 - Bataille de Guise 1914 - Bataille de la Marne (Bataille des Deux Morins) 1914 - 1re Bataille de l'Aisne 1914 - bataille de l'Yser |
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La 38e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
Les chefs de la 38e division d'infanterie
[modifier | modifier le code]- 1813 : général Comte Frédéric de Franquemont.
- .
- - : Général Muteau [1],[2]
- - ?? : Général de Buyer [1],[2]
- - : Général Hély d'Oissel
- - : Général Rouquerol
- - : Général Guyot d'Asnières de Salins
- - : Général Dufieux
- - : Général Boyer
- .
- - : Général d'Anselme
Révolution française et Premier Empire
[modifier | modifier le code]- 1813 : Bataille de Leipzig (1813)
De 1815 à 1848
[modifier | modifier le code]Second Empire
[modifier | modifier le code]De 1871 à 1914
[modifier | modifier le code]Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Liste des unités ayant fait partie de la 38e division d'infanterie
[modifier | modifier le code]- Régiment de Marche du 1er Zouaves d'août à , devient 1er Régiment de Zouaves de Marche
- Régiment de Marche du 4e Zouaves d'août à , devient 6e Régiment de Zouaves de Marche, puis devient 4e Régiment de Zouaves de Marche
- Régiment de Marche du 1er Tirailleurs d'août à , devient 3e Régiment de Tirailleurs de Marche
- Régiment de Marche du 4e Tirailleurs d'août à , devient 4e Régiment de Tirailleurs de Marche
- Régiment de Marche du 8e Tirailleurs d'août à , devient 5e Régiment de Tirailleurs de Marche
- Régiment de Marche du 9e Tirailleurs d'août à , devient 3e Régiment de Tirailleurs de Marche
- 1er Régiment de Zouaves de Marche de à
- 3e Régiment de Tirailleurs de Marche de à
- 1er Régiment de Fusiliers Marins de à
- 2e Régiment de Fusiliers Marins de à
- 4e Régiment de Zouaves de Marche de à
- 5e Régiment de Tirailleurs de Marche de juillet à , devient 8e Régiment de Tirailleurs de Marche
- 8e Régiment de Tirailleurs de Marche d' à
- 4e Régiment Mixte de Zouaves et Tirailleurs de à
- 74e régiment d'infanterie territoriale de à
- 49e bataillon de chasseurs à pied de septembre à
- 65e bataillon de chasseurs à pied de septembre à
- 69e bataillon de chasseurs à pied de septembre à
- 2e compagnie du 19e bataillon du génie, d' à
Composition
[modifier | modifier le code]Composition août 1914
[modifier | modifier le code]- 75e brigade
- 1er régiment de marche de zouaves
- Régiment de Marche du 1er Tirailleurs
- 76e brigade
Composition fin janvier 1915
[modifier | modifier le code]- 76e brigade
Composition au
[modifier | modifier le code]- 76e brigade
Composition fin septembre 1918
[modifier | modifier le code]- 4e régiment de marche de zouaves
- 4e régiment mixte de zouaves et de tirailleurs
- 49e bataillon de chasseurs à pied
- 65e bataillon de chasseurs à pied
- 69e bataillon de chasseurs à pied
Historique
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]- : mobilisée partie en Algérie, partie en France.
- 4 – : transport par mer et par V.F. ; concentration dans la région de Chimay.
- 18 – : mouvement, par Froidchapelle et Walcourt, vers la Sambre.
- : engagée dans la Bataille de Charleroi : combats vers Châtelet et Somzée.
- – : repli, par Sains-Richaumont, vers la région de Chevresis-Monceau.
- : engagée dans la Bataille de Guise : combats, vers Ribemont et Villers-le-Sec. À partir du , repli, par Chavonne, Tréloup et Montmirail, jusqu'au nord de Provins.
- 6 – : engagée dans la bataille de la Marne
- 6 – : Bataille des Deux Morins (en 2e ligne du 6 au 8, puis en 1re ligne le 9). À partir du , poursuite par Château-Thierry et Fismes, jusque sur le Chemin des Dames, au nord de Paissy.
- – : engagée dans la 1re Bataille de l'Aisne (en liaison avec l'armée britannique) : combats vers la ferme d'Hurtebise et la ferme de la Creute ; stabilisation du front et occupation d'un secteur vers la ferme d'Hurtebise et la route de Paissy à Ailles.
- : attaques françaises vers la ferme de la Creute.
- 26 – : retrait du front ; transport par V.F., de la région de Fismes vers celle de Calais, puis transport par camions dans celle de Furnes.
- – : mouvement vers le front. Engagée dans la bataille de l'Yser : violents combats répétés vers Luyghem, Poesele, Bikschote et la maison du Passeur ; puis stabilisation du front, et occupation d'un secteur sur l'Yser, vers le pont de Knocke et la maison du Passeur. À partir du , attaques françaises sur la maison du Passeur.
- 9 – : mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur vers Verbranden-Molen et le château à 1 km. Ouest d'Hollebeke.
- : attaques françaises.
1915
[modifier | modifier le code]- – : retrait du front et mouvement par étapes vers la région de Cassel.
- : transport par V.F. au sud-ouest de Montdidier : repos et instruction.
- : transport par V.F. dans la région de Dunkerque ; repos dans la région d'Hondschoote.
- : mouvement vers Coxyde.
- – : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Nieuport
- - : éléments engagés vers Steenstrate et Lizerne.
- : attaque allemande vers Nieuport.
1916
[modifier | modifier le code]- – : retrait du front ; repos et instruction vers Bergues.
- : transport par camions au camp de Crèvecœur ; instruction.
- : transport par V.F. dans la région de Laheycourt, puis mouvement vers celle de Vaubécourt : repos.
- – : mouvement vers le front.
- : engagée dans la Bataille de Verdun, vers la cote 304 et la lisière est du bois d'Avocourt.
- – : retrait du front ; repos dans la région Fleury-sur-Aire, Jubécourt.
- 12 – : mouvement vers le front, engagée à nouveau dans la Bataille de Verdun ; occupation d'un secteur vers la cote 304 et la lisière est du bois d'Avocourt.
- – : retrait du front ; repos vers Revigny.
- 3 – : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers l'ouvrage de Thiaumont et le bois de Vaux : combats du 17 au (Bataille de Verdun).
- – : retrait du front ; repos et instruction au camp de Tannois.
- 21 – : transport par camions à Verdun. À partir du 23, occupation d'un secteur vers le bois d'Haudromont et l'ouvrage de Thiaumont.
- : engagée dans la 1re Offensive de Verdun : prise du fort de Douaumont, puis occupation et organisation des positions conquises vers le bois d'Haudromont et le fort de Douaumont.
- – : retrait du front ; repos dans la région Tannois, Stainville.
- 10 – : transport par camions à Verdun.
- : occupation d'un secteur vers le bois d'Haudromont et le village de Douaumont (exclu)
- : engagée à nouveau dans la 1re Offensive de Verdun : prise de Louvemont ; le 18, prise de la ferme des Chambrettes ; puis occupation et organisation des positions conquises.
- – : retrait du front ; repos et instruction dans la région Ligny-en-Barrois, Gondrecourt.
1917
[modifier | modifier le code]- – : mouvement, par Mailly-le-Camp et Montmirail, vers Nogent-l'Artaud ; repos et instruction.
- : mouvement par étapes vers Château-Thierry, puis Coulonges et Bazoches
- 2 - : éléments en secteur vers le Chemin des Dames.
- – : stationnement au nord de l'Aisne, vers Jumigny. À partir du : engagée dans la Bataille du Chemin des Dames : conquête des positions ennemies au sud d'Ailles ; puis organisation du terrain conquis vers la ferme d'Hurtebise et la route de Paissy à Ailles.
- : violente attaque allemande et contre-attaque française.
- – : retrait du front, repos et instruction vers Fismes (éléments en secteur au Chemin des Dames).
- – : regroupement dans la région de Belleau et à partir du , transport par camions vers le camp de Lassigny ; repos et instruction.
- – : transport par camions vers Vailly ; puis occupation d'un secteur vers le Panthéon et le nord de la ferme de Colombe.
- – : retrait du front ; repos et instruction vers Ecury.
- 20 – : occupation d'un secteur entre le nord de la ferme de Colombe et l'ouest du Panthéon. À partir du , engagée dans la bataille de la Malmaison : attaque et prise du fort de la Malmaison, puis organisation des positions conquises vers Pargny-Filain et Chavignon.
- – : retrait du front ; transport par camions vers Crézancy, puis mouvement par étapes jusqu'à Avize et Vertus ; repos et instruction.
- – : mouvement vers Tours-sur-Marne et Mourmelon-le-Grand ; travaux.
1918
[modifier | modifier le code]- 1er février – : mouvement vers la région de Vertus ; repos et instruction (éléments maintenus aux travaux de 2e position jusqu'au ).
- - : mouvement vers la région de Damery ; repos et instruction.
- – : mouvement vers Mareuil-le-Port ; le 26, transport par camions vers Ressons-sur-Matz. À partir du : engagée dans la 2e bataille de Picardie.
- 28, 29 et : résistance à l'offensive allemande vers Orvillers-Sorel.
- – : retrait du front ; repos et travaux vers Gournay-sur-Aronde.
- : regroupement entre Pont-Sainte-Maxence et Estrées-Saint-Denis.
- : transport par camions vers Tours-sur-Marne, et Ay ; repos et instruction.
- 1er mai : mouvement par étapes vers Tracy-le-Mont et Offémont.
- – : occupation d'un secteur vers Sempigny et Varesnes. Engagée dans la 3e bataille de l'Aisne, repli vers le mont de Choisy.
- et : violentes attaques allemandes vers le mont de Choisy.
- – : repli, puis occupation et défense d'un secteur vers Tracy-le-Val et Bailly.
- 14 – : mouvement de rocade, et, à partir du 15, occupation d'un secteur vers la ferme Chavigny et Saint-Pierre-Aigle. À partir du , engagée, vers Longpont et la ferme Chavigny, dans la 2e bataille de la Marne (bataille du Soissonnais) : combats de Longpont et de Tigny, progression jusque vers Hartennes.
- – : retrait du front (relève par des éléments britanniques). Regroupement vers Vez, puis mouvement vers Cuise-la-Motte et Trosly-Breuil ; repos.
- – : occupation d'un secteur vers Bailly et le bois Saint-Mard.
- 19 - : engagée dans la région de Carlepont et au nord de l'Oise, entre Noyon et Pontoise-lès-Noyon.
- - : organisation des positions conquises dans cette région.
- 6 – : retrait du front, mouvement vers Chevrières ; repos et instruction.
- – : transport par V.F. à Montbéliard. À partir du , occupation d'un secteur en Haute-Alsace, entre Fulleren et Burnhaupt-le-Bas, déplacé à droite, le , entre Fulleren et la frontière suisse.
- 2 – : mouvement vers Héricourt, puis, à partir du 5, vers Épinal, par Ronchamp, Luxeuil-les-Bains, Plombières-les-Bains, Remiremont et Arches.
Rattachements
[modifier | modifier le code]Affectation organique : 4e CA d' à
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- 2 –
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- 22 –
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- 10 –
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L'entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]- 1940 : Bataille de France
- 25 au 30 mai 1940 Poche de Lille ou la 38e DI se distingue en faisant prisonnier le général allemand Kühne, commandant de la 253e Infanterie Division.
L'après Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « 38ème DI J.M.O.26 N 333/1 Page 36/76 », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
- « 75ème Brigade J.M.O.26 N 333/1 Page 17/56 », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).