Abbaye Saint-Jean de Laon — Wikipédia
Abbaye Saint-Jean | ||||
L'abbaye Saint-Jean-Baptiste de Laon dans le Monasticon Gallicanum (XVIIe siècle). | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Dédicataire | Saint Jean | |||
Type | Abbaye | |||
Rattachement | Ordre de Saint-Benoît | |||
Début de la construction | VIIe siècle | |||
Protection | Classé MH (1911, Chapelle) Inscrit MH (1927, Escalier) | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Hauts-de-France | |||
Département | Aisne | |||
Ville | Laon | |||
Coordonnées | 49° 33′ 44″ nord, 3° 37′ 21″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Aisne Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France Géolocalisation sur la carte : France | ||||
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L'abbaye Saint-Jean de Laon est une abbaye bénédictine fondée à Laon en 641.
Historique
[modifier | modifier le code]Sainte Salaberge, sœur de saint Bodon[1], est une disciple de saint Eustase, deuxième abbé de Luxeuil. Devenue veuve, elle se retire à Laon où, en 641, sous l'épiscopat d'Attilo, elle fonde hors les murs, au sud de la ville[2], un monastère de femmes qu’elle dote et qu’elle dédie à saint Jean-Baptiste[3],[4]. Il regroupe bientôt 300 moniales. Salaberge en fait ensuite un monastère double[5] dont elle est la première abbesse.
Un tableau anonyme du XVIIe siècle représente l’arrivée de sainte Salaberge à Laon. Il est conservé au musée d'Art et d'Archéologie de Laon[6].
Le portail de la chapelle a été classé au titre des monuments historiques en 1911 et l'escalier monumental ainsi que le grenier d'abondance ont été inscrits en 1927[7].
Actuellement, l'emprise de l'abbaye accueille les services de l'hôtel de préfecture de l'Aisne.
- École française du XVIIe siècle, Accueil de Salaberge par l'évêque Attole, musée d'Art et d'Archéologie de Laon.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Le scriptorium fut très riche et comptait plus de 300 livres, il servit de base aux premiers enseignements de ce qui deviendra l'école de Laon.
Abbesses
[modifier | modifier le code]- 641 : sainte Salaberge.
- 688 ou 707 : sainte Anstrude de Laon (morte en 688 ou 707), fille de sainte Salaberge d'Alsace et de saint Blandin de Laon[4].
- Entrée de l'abbaye.
- Gravure ancienne.
- Photographie du début du XXe siècle.
- Salon de l'hôtel de préfecture de l'Aisne au début du XXe siècle.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dominique Barthélemy, Rénovation d'une seigneurie : les chartes de Crécy-sur-Serre en Laonnois (1190), Bibliothèque de l'école des chartes, 1985, vol. 143, p. 240.
- Ville de Laon, service archéologique, « Laon des origines à la Révolution ».
- Louis de Beaumont, « Salaberge (Sainte) », exultet.
- « Sainte Astrude », Les amis de saint Colomban.
- « Saint Bodon ou Saint Leudin (Leudinus-Bodo), VIIe siècle » Les amis de saint Colomban.
- « L'Arrivée de sainte Salaberge à Laon », notice no IM02000201, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Ancienne abbaye de Saint-Jean », notice no PA00115705, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Dom Michel Germain, Matériaux du Monasticon Gallicanum, ms. Latin 11820 « Nobilis abbatiæ Sancti Iohannis Bapt. Laudunensis ichonographia »
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste d'abbayes et monastères
- Liste des abbayes, prieurés et couvents en Picardie
- Liste des monuments historiques de l'Aisne
- Liste d'abbayes bénédictines de France
Liens externes
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- Ressource relative à l'architecture :