Anneyron — Wikipédia

Anneyron
Anneyron
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Communauté de communes Porte de DrômArdèche
Maire
Mandat
Patricia Boidin
2020-2026
Code postal 26140
Code commune 26010
Démographie
Gentilé Anneyronnais
Population
municipale
4 136 hab. (2021 en évolution de +5,4 % par rapport à 2015)
Densité 114 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 16′ 19″ nord, 4° 53′ 19″ est
Altitude Min. 165 m
Max. 372 m
Superficie 36,23 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Anneyron
(ville isolée)
Aire d'attraction Roussillon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Vallier (Drôme)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Anneyron
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Anneyron
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Voir sur la carte topographique de la Drôme
Anneyron
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Anneyron
Liens
Site web anneyron.fr

Anneyron est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Anneyron est située au nord du département de la Drôme, à 45 km de Valence et à 70 km de Lyon.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Albon, Châteauneuf-de-Galaure, Épinouze, Fay-le-Clos, Saint-Rambert-d'Albon, Saint-Sorlin-en-Valloire, Bougé-Chambalud et Saint-Jean-de-Galaure.

Relief et géologie

[modifier | modifier le code]

Sites particuliers[1] :

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par :

  • l'Argentelle[1], affluent du ruisseau Le Bancel ;
  • le Bancel, affluent du Rhône[1] ;
  • les Collières[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 855 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Albon à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 764,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records ALBON (26) - alt : 153m, lat : 45°15'08"N, lon : 4°49'20"E
Records établis sur la période du 01-07-2001 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,8 3,2 6,4 10 14 15,2 14,5 11,3 9 4,8 1,6 7,6
Température moyenne (°C) 4,3 5,2 8,8 12,5 16 20,5 22,3 21,5 17,7 14 8,6 4,9 13
Température maximale moyenne (°C) 7,8 9,6 14,4 18,7 22 27 29,3 28,6 24,1 18,9 12,4 8,2 18,4
Record de froid (°C)
date du record
−11,6
13.01.03
−10,9
05.02.12
−10,8
01.03.05
−5,9
08.04.21
0,4
07.05.19
5,2
10.06.05
6,7
05.07.02
6,9
27.08.18
1,3
18.09.01
−4,3
26.10.03
−10
18.11.07
−12,4
04.12.10
−12,4
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
10.01.15
21,4
25.02.21
26,3
31.03.21
29,3
21.04.18
34,2
24.05.09
38,6
27.06.19
40,3
24.07.19
41,2
24.08.23
34,2
14.09.20
29,6
10.10.23
22,2
01.11.22
19
17.12.19
41,2
2023
Précipitations (mm) 47,4 39,5 43,2 59,9 74,4 53,9 64,3 59,7 60,9 103,4 104,4 53 764
Source : « Fiche 26002003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Au , Anneyron est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Anneyron, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), forêts (11,5 %), zones urbanisées (6,5 %), cultures permanentes (6 %), prairies (6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits

[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Balaize
  • Barona
  • Berne
  • Berne et Gragnotte
  • Bois des Blains
  • Bois des Cros
  • Bois du Four
  • Bois Rotis
  • Château de Mantaille
  • Château du Cros
  • Clacieux
  • Coinaud
  • Colombier
  • Coussieux
  • Fondeville
  • Gampal
  • Grands Champs
  • Jomard
  • la Béraudière
  • la Blache
  • la Blachette
  • la Brûla
  • la Buissonnière
  • la Châtaigneraie
  • la Croze
  • la Lance
  • la Plaine
  • la Renardière
  • la Rouge
  • le Buis
  • le Moulin
  • les Barges
  • les Barquetières
  • les Biéniers
  • les Billes
  • les Blains
  • les Cages
  • les Célestins
  • les Chargeaux
  • les Clavettes d'Anneyron
  • les Clotrières
  • les Colomberts
  • les Cotons
  • les Desmeures
  • les Gondins
  • les Grandes Pierres
  • les Granges
  • les Gras
  • les Groubons
  • les Jacquiers
  • les Moutonnes
  • les Percivaux
  • les Petites Pierres
  • les Ribaudons
  • les Teppes
  • les Vials
  • le Télégraphe
  • Maison Lafaury
  • Mantaille
  • Mayaud
  • Pétille
  • Plantay
  • Poulet
  • Rapon
  • Saint-Amour
  • Saint-Michel
  • Saleton
  • Volozière

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • les Allegrets est un hameau attesté en 1891. Il était dénommé les Algrets en 1821 (Noms des communes et hameaux de la Drôme)[14].
  • Mantaille se trouve à 6 km au sud du chef-lieu, de l'autre côté du col de Barbe-Bleue dans la vallée du Bancel, affluent du Rhône (voir plus bas pour l'historique).

Projets d'aménagement

[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques

[modifier | modifier le code]

Risques sismiques

[modifier | modifier le code]

Autres risques

[modifier | modifier le code]

Attestations

[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :

  • 883 : villa Anarioni (Gall., christ., XVI, 9) (étudié par Ernest Nègre[16]).
  • 908 : Anaro (cartulaire de Romans, 10 bis).
  • Vers 993 : villa Anaironae (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 237).
  • XIIIe siècle : mention du prieuré : prioratus d'Anairon (Valbonnais, I, 123).
  • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Anneyronae (pouillé de Vienne).
  • 1521 : mention de la paroisse : ecclesia Anneyronis (pouillé de Vienne).
  • 1891 : Anneyron, commune du canton de Saint-Vallier.

Étymologie

[modifier | modifier le code]

Ce toponyme dérive d'un anthroponyme d'origine germanique, probablement d'un certain Annarigus avec une finale -onem[16].

Du Moyen Âge à la Révolution

[modifier | modifier le code]

Anneyron est une ancienne paroisse du comté d'Albon[17].

Avant 1790, Anneyron était une paroisse du diocèse de Vienne dont l'église, dédiée à Notre-Dame, était celle d'un prieuré (de la dépendance de Saint-Pierre de Vienne) connu dès 1276 et uni par la suite à cette abbaye qui, de ce chef, avait les dîmes d'Anneyron.
Cette paroisse faisait partie de la communauté et mandement d'Albon, et fut comprise dans la commune du même nom jusqu'au [15].

Le château de Mantaille est une ancienne résidence royale carolingienne de l'empereur Lothaire[18].

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[18] :

  • 858 : Mantelum villa (Gall. christ., XVI, 7).
  • 859 : Mantalo (cartulaire de l'Île Barbe).
  • 863 : Mantalia (Chorier, Histoire générale, I, 513).
  • 879 : Mantala (Labbe, Concil., X, 332).
  • 886 : villa Mantulae (Spicileg., III, 362).
  • 1284 : apud Mantali (Valbonnais, II, 27).
  • 1360 : castrum Mantalie (choix de documents, 197).
  • 1365 : le chastel de Mantale (compte de R. de Loupy, 80).
  • XIVe siècle : mention de l'église : capella de Mantula (pouillé de Vienne).
  • 1627 : Mantallie (archives de la Drôme, E 1068).
  • 1891 : Mantaille, château ruiné, village et paroisse de la commune d'Anneyron.

Le château devient célèbre à la suite de la réunion du Concile de Mantaille qui élit Boson roi de Bourgogne[18]. Après la mort de Louis le Bègue en avril, un concile réuni en proclame Boson de Provence roi de Provence-Bourgogne cisjurane[19].

Par la suite, le château, possession des rois de Bourgogne, est donné à un certain comte Teutbert[18] puis :

  • 886 : Teutbert s'en dessaisit au profit des archevêques de Vienne.
  • Début du XVIIe siècle : le château et la terre de Mantaille sont vendus aux (du) Cros de Grollée.
  • Ils passent aux Allard.
  • Milieu du XVIIIe siècle : passent aux Leclerc de Ransonnière.

Avant 1790, Mantaille était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Vienne.
Elle formait une succursale de la paroisse de Saint-Sorlin et, plus anciennement, une paroisse du diocèse de Vienne dont l'église était sous le vocable de Saint-Laurent et dont les dîmes appartenaient à l'archevêque diocésain[18].

En 1790, Mantaille devient une commune du canton d'Albon. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Saint-Vallier.

En 1809, elle est intégrée dans la commune d'Anneyron[18].

De la Révolution à nos jours

[modifier | modifier le code]

1809 () : la commune d'Anneyron est créée « par distraction » de la commune d'Albon. Elle forme avec la commune de Mantaille une commune du canton de Saint-Vallier, ayant Mantaille pour annexe[15].

Après la révolution de février 1848, c’est le camp conservateur qui remporte les élections nationales. Le commissaire de la république, Ferlay, met en place des mesures autoritaires pour réduire l’influence de la gauche dans la Drôme, département républicain qui a envoyé 6 députés Montagnards sur 7 à l’Assemblée. Ces mesures sont facilitées par la proclamation de l’état de siège à la suite du complot de Lyon. Et pour prévenir une résistance armée à ces mesures, il fait collecter les armes de guerre détenues par les habitants, exceptés ceux jugés surs. Une colonne de 300 soldats passe ainsi de commune en commune pour ramasser les armes qui ont normalement été déposées en mairie[20].

Anneyron est la patrie du marquis d'Arlande, co-premier aéronaute (avec Pilâtre de Rozier)[17].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
La mairie.

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27.

À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal est composé du maire, de 5 adjoints et de 21 conseillers municipaux[21][source insuffisante].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de 1809 au Second Empire
1809 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1887 ?    
1887
(élection ?)
1904 Jean-Jacques Amédée Brenier    
1904 1931 Ernest Durand    
1931
(élection ?)
1941 Paul Brottier    
1941
(élection ?)
1944 Victor Lafuma   conseiller départemental (1942-1945)
1944
(élection ?)
1945 Charles Nemoz   désigné par le comité local de libération
1945 1947 Léopold Turc    
1947 1951 Raymond Alléon    
1951
(élection ?)
1953 Paul Julien    
1953 1965 Victor Lafuma    
1965 1989 Aimé Bertrand DVD  
1989 1995 Louis Chapurlat PS  
1995 2008 Maurice Lafuma DVD  
2008 2018 Alain Genthon PS professeur des écoles
conseiller général (2001-2015)
2018
(élection ?)
2020 Patricia Boidin PS  
2020 En cours
(au 14 février 2021)
Patricia Boidin[21][source insuffisante]   maire sortante

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

Finances locales

[modifier | modifier le code]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants sont dénommés les Anneyronnais ; ceux de Mantaille sont dénommés les Mantaillards. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1821. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

En 2021, la commune comptait 4 136 habitants[Note 2], en évolution de +5,4 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866
2 0822 5272 7862 8912 9783 0403 0853 1222 976
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
2 8542 8002 8692 8522 7902 6602 6002 5932 539
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
2 3112 3322 2482 3042 3242 3972 5192 7462 895
1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 -
2 8643 0383 3193 6833 7273 8633 9994 136-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique de Mantaille
1793 1800 1806
520399519
(Source : Base Cassini[26])

Services et équipements

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]
  • Fête communale : le dimanche le plus rapproché du (Saint-Laurent)[17].
  • Fête de l'étang : à la Pentecôte[17].

Agriculture

[modifier | modifier le code]

En 1992 : cultures fruitières, céréales, colza, tabac[17].

  • Coopératives fruitière et laitière[17].
  • Un marché a lieu le mardi[17].
  • Une foire a lieu le troisième samedi de juin[17].
  • L'entreprise Lafuma Mobilier conçoit et fabrique du mobilier de jardin[28].
  • L'entreprise Jars crée des céramiques[29].
  • Capfruit, filiale française du groupe suisse Hero, active dans la transformation des fruits, y a son siège[réf. nécessaire].

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Église d'Anneyron.
  • Maisons en bel appareil de galets (limousinerie)[17].
  • Ancien presbytère : façade Renaissance (MH)[17].
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption d'Anneyron construite à la fin du XIIe siècle. De l'église romane, il subsiste le chevet et la base du clocher. La nef et le clocher porche en briques et galets datent du XIXe siècle. L'abside est ornée de fresques datant des XVIe et XVIIIe siècles. Elles représentent une ascension du Christ et, dans deux médaillons, saint Laurent et un évêque. Le décor des pilastres et les six chapiteaux placés sous la coupole sont caractéristiques de l'art roman de la vallée du Rhône. Un des chapiteaux représente Samson égorgeant le lion[réf. nécessaire].
  • Église Sainte-Agathe de Mantaille.
  • Mantaille : ruines du château (VIIIe au XIVe siècle)[17] sur motte[30].
Il est dit « de Barbe-Bleue »[réf. nécessaire].
La commune s'est portée acquéreur en 2010 afin d'assurer la préservation du site)[réf. nécessaire].
  • Château de Larnage, bâti vers 1340, remanié et restauré aux XVe et XVIIIe siècles.
  • Château du Cros : tours circulaires.
  • Château de Saleton : maison forte (XIIIe et XIVe siècles), réhabilitée en belle demeure de plaisance (tour d'Arlandes).
  • La Béraudière : maison forte (XIIe au XIVe siècle).
  • Les Blains : maison forte (XIIe au XIVe siècle).
  • Coinaud : vestiges de remparts d'une ville neuve fondée en 1314.

Patrimoine culturel

[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]
  • Étang d'Anneyron[17].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
François d'Arlandes.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Anneyron Blason
Taillé : au 1er mi-taillé d'argent à trois tours d'or, ajourées du champ et maçonnées de sable, rangées en barre, au 2e de gueules à trois abeilles d'argent, l'abdomen de pourpre, ordonnées en orle[31].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, 1891, page 8.
  • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 2004, 192 pages.
  • Christian Jules Cros (auteur, éditeur), Anneyron, mon village en images au temps jadis, histoire et évolution au XIXe et XXe siècles, 148 pages.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e https://www.geoportail.gouv.fr/
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Anneyron et Albon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Albon », sur la commune d'Albon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Albon », sur la commune d'Albon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 d'Anneyron », sur insee.fr (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roussillon », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Les Allegrets).
  15. a b et c J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 8 (Anneyron).
  16. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, page 865, (ISBN 2600001336).
  17. a b c d e f g h i j k l m n et o Michel de la Torre, Drôme, le guise complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 978-2-7399-5026-9), Anneyron.
  18. a b c d e et f J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 204 (Mantaille).
  19. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, Éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 978-2-911148-66-8), p. 667.
  20. Robert Serre, 1851. Dix mille Drômois se révoltent. L’insurrection pour la République démocratique et sociale, préface de Maurice Agulhon, co-édition Peuple libre/Notre temps, s.l., 2003. (ISBN 2-912779-08-1 et 2-907655-42-6), p. 56.
  21. a et b Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mantailles », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  27. Site officiel du Mantaille Sportif (club de basket)
  28. Aurélien Tournier, « Drôme : Lafuma Mobilier poursuit sa croissance », Acteurs de l'économie-La Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Aurélien Tournier, « Une collection de 600 pots de yaourt en terre cuite », L'Agriculture Drômoise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Sur « vue aérienne des ruines du château de Montaille, superposée à la carte d'état-major » sur Géoportail. Site interactif : pour voir seulement l'une ou l'autre couche (la carte ou la vue aérienne), dans le menu en haut à droite cliquer sur l'onglet du haut (empilement de cartes), ouvrez les menus des couches en cliquant sur les roues dentées et faites glisser les points verts le long de leurs barres. Vous pouvez bouger l'image, la reculer/l'avancer (molette de souris), ajouter des cartes (menu en haut à gauche), effectuer différentes mesures (onglet clé à molette du menu à droite), etc.
  31. Armorial de France