Baya Hocine — Wikipédia

Baya Hocine
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
LilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (jusqu'au )
algérienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Militant indépendantiste, moudjahidaVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit

Baya Hocine, de son vrai nom Baya Mamadi, née le dans la Casbah d'Alger, et morte le , est une militante indépendantiste algérienne d'origine kabyle. Elle a été également députée pendant quelques années.

« Je suis née un dimanche 28 mai 1940 dans une famille de deux garçons plus âgés que moi l’un de 12 ans et l’autre de 8 ans. Aujourd’hui, j’ai 17 ans et je suis dans une cellule souterraine condamnée à mort depuis trois jours », écrit-elle dans un journal confisqué lors d'une fouille de sa cellule en prison. Sa famille est originaire d'Ighil Imoula[1].

Adolescente, elle est membre du FLN et du réseau « bombes » de Yacef Saâdi. Le , durant la bataille d'Alger, des bombes explosent dans les stades de Belcourt et d'El Biar faisant 9 morts et 45 blessés. Elle est l'une des poseuses de bombes. Arrêtée, elle est incarcérée à la prison de Barberousse le 28 février. Elle est condamnée à mort à 17 ans par le Tribunal permanent des forces armées d'Alger. Rejugée par le Tribunal permanent des forces armées d'Oran, elle est condamnée à nouveau le . Elle est la plus jeune des six femmes condamnées à mort pour des actes « terroristes » pendant la Guerre d'Algérie[2],[3].Elle n'est pas exécutée mais reste emprisonnée jusqu'en 1962. Elle est amnistiée à la suite des accords d'Evian[4].

Après l'indépendance, elle continue ses études pour occuper le poste de journaliste. Elle est élue députée en Algérie de 1977 à 1982[5].

Décorations

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Références

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  1. Sylvie Thénault, « Les papiers de Baya Hocine. Une source pour l’histoire des prisons algériennes pendant la guerre d’indépendance (1954-1962) », L’Année du Maghreb, no 20,‎ (DOI 10.4000/anneemaghreb.4643, lire en ligne)
  2. Vanessa Codaccioni, « (Dé)Politisation du genre et des questions sexuelles dans un procès politique en contexte colonial : le viol, le procès et l’affaire Djamila Boupacha (1960-1962) », Nouvelles Questions Féministes, vol. 29, no 1,‎ , p. 32–45 (ISSN 0248-4951, lire en ligne, consulté le )
  3. Sylvie Thénault, « Défendre les nationalistes algériens en lutte pour l'indépendance. La « défense de rupture » en question », Le Mouvement Social, no 240,‎ , p. 121–135 (ISSN 0027-2671, lire en ligne, consulté le ) :

    « Djohar Akrour, Baya Hocine, Djamila Bouazza, Djamila Bouhired, Jacqueline Guerroudj et Zahia Kherfallah »

  4. Jean-Louis Gérard, Dictionnaire historique et biographique de la guerre d'Algérie, FeniXX (lire en ligne)
  5. Djamila Amrane, Des femmes dans la guerre d'Algérie : entretiens, KARTHALA Editions, , 218 p. (ISBN 978-2-86537-510-3, présentation en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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