Daniel Timsit — Wikipédia

Daniel Timsit
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Montbel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Moïse Daniel TimsitVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Conjoint
Autres informations
Conflit
Lieu de détention

Daniel Timsit, né le à Alger et mort le à Paris 14e[1], est un militant algérien du FLN.

Moïse Daniel Timsit naît dans une modeste famille de commerçants judéo-berbères[2]. Son grand-père maternel étant grand-rabbin de Constantine.

Il s’inscrit en faculté de médecine. En 1955, il est l'un des responsables des étudiants communistes d'Alger. Clandestin à partir de , il participe au réseau de bombes du FLN de Yacef Saadi durant la bataille d'Alger. Il apporte des compétences d'artificier[3], pour fabriquer les premières bombes[4] voulues pour conduire la politique d'attentats contre les civils. Daniel Timsit conçoit et fabrique les bombes qui explosent au glacier Milk-Bar, au bar Otomatic et à la brasserie du Coq Hardi[3].

Arrêté en , jugé en , il est détenu à El-Harrach puis à Lambèse, puis transféré en France en . Libéré en à Angers, il rentre à Alger en après la signature des accords d'Évian.

Il fait des études de médecine et se spécialise en endocrinologie[5]

Il s'exile en France après le coup d'État militaire de 1965 et reprend son métier de médecin.

Ses carnets de prison ont été publiés en 2002 : Récits de la longue patience, Flammarion/Bouchène[6].« Peut-on être à la fois algérien et français ? Oui en définitive » conclut-il en 2002[5]. Il est le mari de Monique Antoine.

Un centre médical porte son nom à Gennevilliers[7].

  • Le film Daniel Timsit, l’Algérien, réalisé par Nasredine Guenifi, lui est consacré

Bibliographie

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Notes et références

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Article connexe

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Liens externes

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