Jean-Robert Thomazo — Wikipédia
Jean-Robert Thomazo | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans et 10 mois) | |
Élection | 30 novembre 1958 |
Circonscription | 4e des Basses-Pyrénées |
Législature | Ire (Cinquième République) |
Groupe politique | UNR |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Henri Grenet |
Biographie | |
Nom de naissance | Jean Robert Thomazo |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Dax |
Date de décès | (à 69 ans) |
Lieu de décès | 5e arrondissement de Paris |
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Jean-Robert Thomazo (ou Robert Thomazo) est un militaire et homme politique français né le à Dax (Landes) et mort le à Paris[1].
Mandats nationaux
[modifier | modifier le code]- Député de la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques de 1958 à 1962.
Biographie
[modifier | modifier le code]Officier de tirailleurs algériens, il est élève à Saint-Cyr au sein de la 110e promotion de l'École spéciale militaire, la promotion Chevalier Bayard (1923-1925). Il participe aux campagnes du Rif et d’Italie ; blessé au visage, il a été surnommé « Nez de cuir » par les journalistes, ou encore « Chatterton » par ses hommes du 5e RI de Coblence en 1950, à cause de la bande adhésive qui maintient de chaque côté du nez la prothèse masquant sa blessure.
Colonel, il est chef d’état-major de la 25e division d’infanterie aéroportée puis de la division d’Alger. Membre du comité du Salut public pendant la crise de mai 1958, il se rend le en Corse dont il devient de facto le commandant civil et militaire (Opération Résurrection) durant trois semaines[2]. Il est élu le député gaulliste de la 4e circonscription des Basses-Pyrénées, et est l'un des vice-présidents du groupe UNR à l’Assemblée nationale. Mais dès il s'éloigne du mouvement gaulliste en raison de son attachement de principe à l’Algérie française.
Il prend en 1960 la présidence du Front pour l'Algérie française, et anime sa filiale en métropole, le FNAF (Front national pour l'Algérie française) aux côtés notamment de Jean-Louis Tixier-Vignancour et de Jean-Marie Le Pen[3].
En 1966, il participe à la fondation de l'Alliance républicaine pour les libertés et le progrès[4].
En mars 1973, il est candidat dans la première circonscription des Pyrénées-Orientales.
Il meurt quelques jours après le scrutin.
Décorations
[modifier | modifier le code]- Commandeur de la Légion d'honneur.
- Croix de guerre –.
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs.
- Croix de la Valeur militaire.
- Croix du combattant volontaire.
- Commandeur de l’Ordre du Vietnam.
Deux de ses fils furent également saint-cyriens, Jean Thomazo (1929-1953) (promotion Garigliano, 1949-1951) et Yves Thomazo (1929-1955) (promotion Extrême-Orient, 1950-1952). Ces deux fils, morts pour la France, ont été choisis comme parrains par la 199e promotion de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (2012-2015), dite promotion « Lieutenants Thomazo ».
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé des fichiers de l'Insee
- Le Monde, 14 juin 1958.
- Ariane Chebel d'Appollonia, L'extrême-droite en France : De Maurras à Le Pen, Volume 1, Editions Complexe, , 519 p. (ISBN 9782870277645, lire en ligne), p.304
- « L'Alliance républicaine pour les libertés et le progrès a tenu son premier congrès national », Le Monde, (lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Jean-Robert Thomazo », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la vie publique :