Jean-François Paul de Gondi — Wikipédia
Paul de Gondi | |
Le Cardinal de Retz, huile sur toile de Jacob Ferdinand Voet, 1676 (Londres, National Gallery). | |
Biographie | |
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Naissance | Montmirail, royaume de France |
Père | Philippe-Emmanuel de Gondi |
Mère | Françoise-Marguerite de Silly (d) |
Ordre religieux | Ordre de Saint-Benoît |
Ordination sacerdotale | |
Décès | (à 65 ans) Paris, royaume de France |
Cardinal de l'Église catholique | |
Créé cardinal | par le pape Innocent X |
Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de S. Maria sopra Minerva |
Évêque de l'Église catholique | |
Ordination épiscopale | |
Fonctions épiscopales | Archevêque coadjuteur de Paris (1644-1654) Archevêque de Paris |
Non sine labore | |
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
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Jean-François Paul de Gondi, plus connu sous le nom de cardinal de Retz [ʁɛ][1], né le à Montmirail et mort le à Paris, est un homme d'État, homme d'Église et écrivain français. Il est notamment connu pour ses Mémoires.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Neveu de Jean-François de Gondi, premier archevêque de Paris, il naît dans une famille de petite noblesse florentine, qui a suivi Catherine de Médicis lors de sa venue en France. Son père Philippe-Emmanuel de Gondi a été le protecteur de Vincent de Paul, qui demeure chez lui de 1613 à 1617[a]. Sa mère, Françoise-Marguerite de Silly (1584-1625), était la fille d'Antoine de Silly, gouverneur d'Angers et ambassadeur de France en Espagne et de Marie de Lannoy, descendante de Raoul de Lannoy, chambellan du roi de France et gouverneur de Gênes.
Ses frères sont Pierre de Gondi, duc de Retz, et Henri de Gondi ; ce dernier, destiné à une grande carrière d'ecclésiastique, meurt prématurément lors d'une partie de chasse.
Une formation à la carrière ecclésiastique
[modifier | modifier le code]Après la mort de son frère aîné, le jeune Gondi est entraîné dans la formation cléricale, bien qu'il n'en ait ni le goût — il rêve de se couvrir de gloire sur les champs de bataille — ni les dispositions — il se sent incapable de respecter le vœu de chasteté. (au 17e siècle un ecclésiastique ne fait pas de vœu de chasteté, mais de célibat, seuls les moines et les religieuses font vœux de chasteté) D'un esprit curieux, il étudie la théologie, lisant également Salluste et Plutarque. Son inclination pour les conspirations le pousse à écrire, à l'âge de vingt-cinq ans, un récit historique intitulé La Conjuration du comte de Fiesque, qu'il composa en 1639 d'après l'historien italien Agostino Mascardi[2].
En , à la mort de Louis XIII, il est ordonné prêtre puis nommé coadjuteur de son oncle. Peu après, le , il est consacré évêque et reçoit l'évêché in partibus de Corinthe. Très vite, il se rend populaire par l'éloquence de ses sermons, sa générosité en matière d'aumônes, ses amitiés avec « les Grands », comme les Rohan, et ses accointances avec le parti dévot. Possédant un réseau d'alliances très développé, il joue un rôle fondamental dans l'épisode de la Fronde (1648-1653).
Le coadjuteur, frondeur
[modifier | modifier le code]Par ambition[b], par désir d'obtenir la barette cardinalice, par goût naturel pour l'intrigue et par opposition politique au ministériat et à la monarchie absolue, il se lance dans la Fronde dès son début. Il tente au départ de s'imposer comme médiateur entre la reine et les parlementaires rassemblés en chambre Saint-Louis. Anne d'Autriche le congédie sans ménagement, et jette ainsi le coadjuteur dans le camp des Frondeurs. Après l'échec de la paix de Rueil et celui de la paix de Saint-Germain, il tente d'organiser la révolte en lui donnant un chef. Le Grand Condé refuse ce rôle. Gondi doit se rabattre sur son frère cadet, le prince de Conti, qu'il juge pourtant « un zéro qui ne multipliait que parce qu'il était prince du sang ».
Quand les régiments de l'armée d'Allemagne désertent en , bien que leur chef Turenne reste avec la Fronde, Gondi « sent le vent tourner ». Il négocie en hâte avec la reine un codicille, réservant honneurs et places à lui-même et à ses amis. Cependant, Mathieu Molé, président du Parlement de Paris, divulgue le contenu du codicille, faisant ainsi brusquement chuter la popularité du coadjuteur.
Quand, après la Fronde parlementaire, Condé est trouvé trop puissant, la régente ne peut que se tourner vers Gondi et sa puissante coterie. Grâce à sa maîtresse, Charlotte de Lorraine, fille de la duchesse de Chevreuse, le coadjuteur s'est retrouvé conseiller intime de Gaston de France, oncle du roi. La reine le rencontre au cloître Saint-Honoré. Gondi accepte de faire défection, en échange du chapeau de cardinal tant convoité. Les princes sont arrêtés le .
Le , néanmoins, après avoir transféré les princes au Havre, hors de portée de Gondi, Mazarin lui refuse la barrette. De nouveau, Gondi se retourne, entraînant Gaston de France avec lui. Après avoir réclamé le renvoi de Mazarin, il est informé que la reine va emmener le roi à Saint-Germain, où a fui le cardinal. Il ameute la foule, qui va au Palais-Royal vérifier que le roi est bien dans son lit. Deux meneurs surveillent le sommeil royal. Louis XIV ne pardonna jamais cette humiliation au coadjuteur. Gondi devient en 1651 abbé commendataire de l'abbaye Notre-Dame de la Chaume de Machecoul, à la suite de son oncle Jean-François de Gondi.
Le cardinal et la chute
[modifier | modifier le code]Le , Gondi, grand adversaire de Mazarin, obtient enfin le chapeau de cardinal des mains du pape Innocent X. Quand le roi rentre à Paris en , l'un des premiers gestes de Mazarin est de faire jeter en prison le tout nouveau cardinal : celui-ci est mené à Vincennes le .
Le , son oncle, l'archevêque de Paris, meurt. Retz est toujours en prison, malgré l'intercession de ses amis et même du pape. Retz signe une renonciation suffisamment vague pour être dénoncée aussitôt après. Placé en résidence surveillée au château de Nantes, il s'en échappe grâce à une corde dissimulée sous sa simarre. Furieux, Mazarin déclare vacant l'archevêché, et Retz gagne l'Espagne, puis Rome. Il nomme des vicaires qui parviennent à administrer le diocèse pour lui. En 1655, Alexandre VII succède à Innocent X. Mazarin le dépeint au pape comme un janséniste endurci. Alexandre VII, élu en partie grâce à l'appui de Retz, nie le tout vivement.
Pendant ses années d'exil, Gondi, après sa fuite du château de Nantes, vient se réfugier à Belle-Île-en-Mer qu'il a héritée de son grand-oncle, Albert de Gondi. En difficulté, il consent à vendre Belle-Île au surintendant Nicolas Fouquet pour environ « quatorze cent mille livres ». Fouquet achève ce que son prédécesseur a commencé, à savoir l'agrandissement de la citadelle dans la commune de Palais.
Le cardinal de Retz se réfugie par la suite dans son château de Commercy, centre de la principauté qu'il avait héritée de sa mère en 1640[3].
Retz voyage alors en Europe, s'intéressant à la politique locale. Il prend ainsi parti en faveur des Stuarts. Quand Mazarin meurt en 1661, Retz espère rentrer en grâce, sous-estimant la rancune de Louis XIV. En 1662, il se résigne à renoncer à son siège, mais obtient en échange l'abbaye de Saint-Denis, un bénéfice considérable. Il empêche Alexandre VII d'excommunier le Parlement de Paris, qui a rejoint la Sorbonne dans son combat contre l'infaillibilité pontificale. Il peut regagner Paris en 1668 et continue à se mêler de politique, mais uniquement des affaires entre Paris et Rome. Il prend part aux conclaves de Clément IX et Clément X, et attire quelques suffrages sur sa tête en 1676.
Retz meurt le , après s'être retiré dans son abbaye de Saint-Denis. Il y est inhumé, mais Louis XIV interdit qu'on dresse une plaque commémorative mentionnant son nom[c].
Retz, mémorialiste
[modifier | modifier le code]Le cardinal de Retz reste connu pour ses Mémoires, rédigés entre 1675 et 1677[4] et publiés seulement en 1717, soit quarante ans après leur rédaction. Le sous-titre en est :
« Contenant ce qui s'est passé de plus remarquable en France, pendant les premières années du Règne de Louis XIV »
À leur sortie, les Mémoires sont publiés à Nancy (capitale du duché de Lorraine) et à Amsterdam.
Retz y raconte, d'une plume spirituelle et sous forme romancée, son implication dans la Fronde. Considérés comme un des plus grands chefs-d'œuvre du XVIIe siècle, ses Mémoires sont souvent comparés à ceux du duc de Saint-Simon.
Postérité
[modifier | modifier le code]Le photographe Henri Cartier-Bresson a mis en exergue de son ouvrage Images à la sauvette[5] une phrase des Mémoires :
« Il n'y a rien dans le monde qui n'ait son moment décisif, et le chef-d'œuvre de la bonne conduite est de connaître et de prendre ce moment[6]. »
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Œuvres complètes, publiées par Jacques Delon aux éditions Honoré Champion :
- t. I. Œuvres oratoires, politiques et religieuses, 2005.
- t. II. Discours philosophiques. Controverses avec Desgabets sur le cartésianisme, 2005.
- t. III. Correspondance. Affaire du cardinalat, 2005.
- t. IV. Correspondance. Lettres épiscopales, 2005.
- t. V. Correspondance. Affaires d’Angleterre et Affaires de Rome, 2007.
- t. VI. Correspondance. Affaires privées. Textes établis, avec introduction, notes, bibliographie, reproduction de manuscrits, illustrations, index des noms de personnes, index des noms de lieux, 2009.
- t. VII. Conjuration de Fiesque et Pamphlets, 2011.
- t. VIII. et IX. Mémoires, 2015.
- t. X. La langue du Cardinal de Retz, 2018.
Armoiries
[modifier | modifier le code]Armes | Blasonnement |
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D'or, à deux masses d'armes de sable, passées en sautoir et liées de gueules. |
Généalogie
[modifier | modifier le code]Il est le fils de Philippe-Emmanuel de Gondi[d], comte de Joigny, marquis de Belle-Île, baron de Montmirel, seigneur de Dampierre et de Villepreux, général des Galères de France, et de Françoise Marguerite de Silly[e] (1584-1625), dame de Commercy (voir le paragraphe Généalogie ci-dessous).
16. Antonio Gondi (mai 1443 à Florence – avant 1486) magistrat de Florence | ||||||||||||||||
8. Antonio « Guidobaldo » Gondi (02/01/1486 à Florence – 1569 à Paris) seigneur du Perron et de Toissey, marchand, banquier à Lyon, receveur des domaines royaux de Lyon, échevin et conseiller de Lyon, maître d'hôtel d'Henri II | ||||||||||||||||
17. Maddalena CORBINELLI | ||||||||||||||||
4. Albert DE GONDI (04/11/1522 à Florence – 21/04/1602 à Paris) baron puis comte puis duc de Retz, seigneur de Machecoul, de Noisy-le-Roi, du Perron, de Villepreux et de Versailles, comte puis marquis de Belle-Île et des Îles d'Hyères,pair de France, gouverneur de Nantes, de Metz et de Provence, général des Galèresde France,maréchal de France | ||||||||||||||||
18. Nicolas DE PIERREVIVE seigneur de Lézigny, receveur des domaines royaux à Lyon | ||||||||||||||||
9. Marie Catherine DE PIERREVIVE (1496-04/08/1570 à Paris) dame du Perron et d'Armentières, gouvernante du futur Charles IX | ||||||||||||||||
19. Jeanne DE THURIN (???? – après 1496) | ||||||||||||||||
2. Philippe-Emmanuel DE GONDI (1581 à Lyon – 29/06/1662 à Joigny) comte de Joignyet de Joinville, marquis de Belle-Île et des Isles-d'Or, baron de Montmirail, de Dampierre et de Villepreux, seigneur de Folleville, lieutenant général pour le roi ès Mers du Levant,général des Galères royales de France, maréchal de France, prêtre, religieux à l'Oratoire, chevalier des Ordres du Roi | ||||||||||||||||
20. Jacques DE CLERMONT (vers 1477 – vers 1549) baron de Dampierre | ||||||||||||||||
10. Claude DE CLERMONT (????-1545) baron de Dampierre | ||||||||||||||||
21. Claudine DE SAINT-SEINE (1482 – après 1554) | ||||||||||||||||
5. Claude-Catherine DE CLERMONT (1543 à Paris – 18/02/1603 à Paris) baronne douairière puis comtesse puis duchesse de Retz, dame de Machecoul, baronne de Dampierre, pair de France, salonnière | ||||||||||||||||
22. André DE VIVONNE (vers 1452-1532) baron de La Châtaigneraie, sénéchal du Poitou | ||||||||||||||||
11. Jeanne DE VIVONNE (1511-1583) dame de Dampierre | ||||||||||||||||
23. Louise DE DAILLON (vers 1480 – après 1554) | ||||||||||||||||
1. Jean-François Paul DE GONDI (20/09/1613 à Montmirail – 24/08/1679 à Paris) seigneur de Commercy, abbé de Buzay et de Quimperlé, chanoine de Notre-Dame de Paris,coadjuteurde Paris, archevêque de Corinthe, cardinal, archevêque de Paris, évêque de Langres, abbé de Saint-Denis, abbé commendataire des abbayes Saint-Aubin d'Angers et de La Chaume | ||||||||||||||||
24. Charles DE SILLY (vers 1477-1518) seigneur de Rochefort-en-Terre | ||||||||||||||||
12. Louis DE SILLY (???? – avant 1565) seigneur de La Roche-Guyon | ||||||||||||||||
25. Philippe DE SARREBRUCK vicomtesse de Louvois | ||||||||||||||||
6. Antoine DE SILLY (1552-1609) comte de La Rochepot, baron de Montmirail, seigneur de Commercyet d'Euville, chevalier des Ordres du Roi, gouverneur d'Anjou | ||||||||||||||||
26. Nicolas DE MONTFORT-LAVAL dit « Guy XVI DE LAVAL » (01/10/1476-20/05/1531) comte de Laval et de Montfort, baron de Quintin, seigneur de Tinténiac, de Bécherel, d'Aubigné, de Gaël, de Beaumanoir, du Guildo et de Comper | ||||||||||||||||
13. Anne DE MONTFORT-LAVAL (????-1572) baronne d'Acquigny et de Crèvecœur, dame de La Rochepot | ||||||||||||||||
27. Anne DE MONTMORENCY (vers 1497-29/06/1525) | ||||||||||||||||
3. Françoise Marguerite DE SILLY (1583-23/06/1625 à Paris) baronne de Montmirail, dame de Commercy, d'Euville, de Folleville, de Paillart, de Serevillers et de Gannes, comtesse de Joigny | ||||||||||||||||
28. François DE LANNOY seigneur de Morvillers | ||||||||||||||||
14. Louis DE LANNOY seigneur de Morvillers | ||||||||||||||||
29. Marie DE HANGEST | ||||||||||||||||
7. Marie DE LANNOY (???? – vers 1591) dame de Folleville, de Paillart, de Serevillers et de Gannes | ||||||||||||||||
30. François DE LA VIEFVILLE seigneur de Frestoy | ||||||||||||||||
15. Anne DE LA VIEFVILLE | ||||||||||||||||
31. Anne DE NEUFVILLE | ||||||||||||||||
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Vincent de Paul n'a donc pas pu être le précepteur et le responsable de la formation intellectuelle et morale du futur cardinal de Retz.
- Il convoite le gouvernement de Paris, détenu par le duc de Montbazon.
- Ce qui incidemment évite la profanation de sa tombe en 1793, alors que les corps des rois sont tous jetés à la fosse commune par les révolutionnaires.
- Fils du maréchal de Retz et de Claude Catherine de Clermont (née en 1543, morte le ).
- Fille d'Antoine de Silly (????-1609), comte de La Rochepot, et de Marie de Lannoy.
Références
[modifier | modifier le code]- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 103-104.
- Malina Stefanovska, La politique du cardinal de Retz : Passions et factions, Presses universitaires de Rennes, , 220 p. (ISBN 9782753546738, lire en ligne), p. 27 et suiv..
- Notice de la Lorraine qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg, l'Électorat de Trèves et les trois évêchés, Augustin Calmet p. 227.
- Selon André Bertière, « Le cardinal de Retz mémorialiste », thèse d’État, 1977[source insuffisante].
- Luc Desbenoit, « Images à la sauvette, d’Henri Cartier-Bresson : les photographes retrouvent leur bible », Télérama, (lire en ligne , consulté le ).
- Mémoires du cardinal de Retz.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis Batiffol, Le cardinal de Retz : ambitions et aventures d'un homme d'esprit au XVIIe siècle, Paris, Hachette, coll. « Figures du passé », , 241 p.
- Louis Batiffol, Biographie du cardinal de Retz, Paris, Hachette, coll. « Les grands écrivains de la France », , 249 p. (lire en ligne).
- André Bertière, Le Cardinal de Retz mémorialiste, Paris, Klincksieck, coll. « Bibliothèque française et romane. Série C, Études littéraires » (no 66), , 680 p. (ISBN 2-252-02028-8, présentation en ligne). Nouvelle édition : André Bertière, Le Cardinal de Retz mémorialiste, Paris, Klincksieck, coll. « Librairie Klincksieck. Série Grand format » (no 1), , 678 p. (ISBN 2-252-03530-7).
- Simone Bertière, La Vie du Cardinal de Retz, Paris, Éditions de Fallois, , 644 p. (ISBN 2-87706-091-8). Réédition : Simone Bertière, La Vie du Cardinal de Retz, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche » (no 31873), , 891 p. (ISBN 978-2-253-12757-4).
- Jacques Brighelli, Le jeu politique, Sulliver, 2006.
- Jacques Castelnau, Retz et son temps, Éditions Tallandier, 1955.
- Jacques Delon, Le Cardinal de Retz orateur, Amateurs du Livre, 1989.
- Jean Garapon (dir.) et Christian Zonza (dir.), Nouveaux regards sur les Mémoires du Cardinal de Retz : actes du colloque organisé par l'Université de Nantes, Nantes, Château des Duces de Bretagne, 17 et , Tübingen, Narr, coll. « Biblio 17 » (no 196), , 213 p. (ISBN 978-3-8233-6659-1).
- Marie-Thérèse Hipp et Michel Pernot, Cardinal de Retz, Mémoires, Paris, Folio Classique, 2015, 1 248 p.
- Janet Taylor Letts, Le cardinal de Retz : historien et moraliste du possible, Paris, A. G. Nizet, (1re éd. 1966), 228 p.
- Pierre-Georges Lorris, Un agitateur au XVIIe siècle le Cardinal de Retz, Albin Michel, 1956.
- Jean Matrat, Le Cardinal de Retz de la guerre civile considérée comme un des Beaux-Arts, Structures Nouvelles, 1969.
- Malina Stefanovska, La politique du cardinal de Retz : passions et factions, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Interférence », , 216 p. (ISBN 978-2-7535-0613-8, lire en ligne).
- Emmanuel Terray, Politique de Retz, Éditions Galilée, 2013.
- Myriam Tsimbidy, Le cardinal de Retz polémiste, Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, , 533 p. (ISBN 2-86272-388-6, présentation en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Littérature française : Moyen-Âge - XVIe siècle – XVIIe siècle - XVIIIe siècle - XIXe siècle - XXe siècle - XXIe siècle
- Famille de Gondi
Liens externes
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Textes
[modifier | modifier le code]- Mémoires du Cardinal de Retz, texte intégral sur WikiSource
- La Conjuration du comte Jean-Louis de Fiesque, numérisé à la BnF (son premier ouvrage)