La saison débute le par un slalom à Špindlerův Mlýn pour les femmes et le par un slalom géant à Valloire pour les hommes. Elle comporte, après annulations et reports, quatorze étapes masculines et quatorze étapes féminines réparties dans huit pays. Les finales ont lieu du au dans les villes suédoises de Kiruna et Gällivare (au nord du cercle polaire arctique, dans les stations de Riksgränsen et Dundret)[1].
Chez les femmes le podium est occupé par des skieuses qui affichent une certaine polyvalence (elle marque d’ailleurs des points dans les quatre disciplines). Avec ces onze podiums glanés en descente et en slalom géant, Silvia Berger s’impose largement en remportant les deux globes de la spécialité et celui du général, à vingt-deux ans dans une année faste pour elle puisqu’elle est également sacrée vice-championne du monde junior en géant et super G[2]. Sa dauphine (et compatriote) Eveline Rohregger(de) concoure également dans les quatre discipline, avec une prédilection pour le géant (troisième) et surtout le super G dont elle remporte le classement. L’italienne Tiziana De Martin Tropanin(it) est elle une spécialiste des épreuves technique, et si elle se classe troisième du général grâce à ses troisième et sixième place dans les classements de slalom et de géant, elle est loin des deux Autrichiennes quant au nombre de points. Quant à la vainqueur du classement du slalom Stéphanie Clément-Guy(it), elle n’est que dix-huitième du classement général[3].
Chez les hommes la saison favorise les spécialistes des épreuves techniques puisqu’en vingt-huit courses il n’y a que quatre descentes et quatre super G. C’est logiquement un spécialiste du slalom, Michael Walchhofer, qui s’impose en remportant le classement du slalom et en allant glaner des points dans les trois autres disciplines, de quarante-cinq en super G ) quatre-vingt-deux en descente. Christoph Gruber et Ivan Bormolini(it) qui complète le podium du classement général ont deux profils comparables : performants en géant et super G (deux fois troisième pour l’Autrichien, cinquième et quatrième pour l’Italien) et qui vont chercher quelques points dans une troisième discipline (en descente pour Gruber et en slalom pour Bormolini). Les vainqueurs des classements du super G et du géant ne sont que septième et huitième, celui de descente vingt-et-unième[4].
Les vainqueurs des classements généraux sont l'Autrichienne Silvia Berger, skieuse polyvalente qui a brillé en descente comme en géant (en remportant les deux petits globles)[3] et son compatriote Michael Walchhofer spécialiste du slalom (et vainqueur du classement de la spécialité) qui est allé marquer des points dans les quatre disciplines[4]. Silvia Berger a largement dominé la saison, avec deux-cent soixante-quatorze point d'avance sur sa dauphine, sa compatriote Eveline Rohregger(de), et plus de six-cent points sur la troisième, l'Italienne Tiziana De Martin Tropanin(it) (Berger a plus du double de points que Tropanin)[3]. Le classement masculin est beaucoup plus serré, et le podium est complété par deux spécialistes des épreuves de géant et super G, l'Autrichien Christoph Gruber et l'Italien Ivan Bormolini(it)[4].
Les vainqueurs des classements de descente sont l'Autrichienne Silvia Berger[5] et le Japonais Yasuyuki Takishita(it)[6]. Chez les femmes Silvia Berger domine la compétition avec six podiums dont trois victoires en sept courses et quasimen deux fois plus de points que ses poursuivantes et compatriotes Kerstin Reisenhofer(de) et Michaela Kofler(de). C'est dont un triplé autrichien chez les femmes, et l'Autriche place même sept skieuses dans le top 10[5]. Chez les hommes la saison est amputée et ne comporte que quatre courses. Le Japonais Yasuyuki Takishita remporte les deux manches d'Altenmarkt im Pongau et le titre, devant les Italiens Roland Fischnaller (une victoire) et Maurizio Feller(it) (une troisième place)[6].
Chez les femmes aucune skieuse ne parvient à remporter deux courses, soit si vainqueurs différentes dans la saison. Parmi elle les Autrichiennes Eveline Rohregger et Karin Blaser tirent leur épingle du jeu en montant sur trois podiums dans la saison, et c'est Rohregger qui remporte le titre devant Blaser et une autre compatriote, Doris Götzenbrucker(it). Triplé autrichien comme en descente donc, et même quadruplé avec Tanja Schneider[7]. Chez les hommes comme en descente la saison est tronquée et seul quatre super G ont lieu. Patrick Wirth en remporte trois et le titre de la spécialité devant deux compatriotes, Christian Greber et Christoph Gruber[8].
Les vainqueurs des classements de slalom géant sont l'Autrichienne Silvia Berger[10] et l'Italien Gerhard Königsrainer(it)[11]. Chez les femmes deux skieuses remportent deux des huit courses : Eveline Rohregger(de) et Maddalena Planatscher. Silvia Berger n'en remporte qu'une mais est plus régulière et avec ses cinq podium s'impose devant l'Italienne Silke Bachmann. Rohregger est finalement troisième, Planatscher quatrième[10]. Chez les hommes seul le Finlandais Sami Uotila parvient à remporter deux courses, mais il est également engagé sur le circuit mondial et ne participe pas à toutes les courses[12], laissant le titre à Gerhard Königsrainer pour dix-neuf points. L'Autrichien Christoph Gruber et ses quatre podiums (dont une victoire) complète le podium[11].
Les vainqueurs des classements de slalom sont la Française Stéphanie Clément-Guy(it)[13] et l'Autrichien Michael Walchhofer[14]. Chez les femmes deux skieuses remportent deux slaloms : Stéphanie Clément-Guy et Ingrid Salvenmoser. Mais cette dernière court essentiellement en coupe du monde et ne participe qu'à trois slaloms européens[15]. Elle ne termine que sixième du classement européen de la spécialité alors que Clément-Guy le remporte, devant sa compatriote Vanessa Vidal (trois podiums mais sans victoire) et l'Italienne Tiziana De Martin Tropanin(it)[13]. Chez les hommes l'équipe Autrichienne impose une fois de plus sa puissance cette saison. Derrière les quatre podiums dont trois victoires de Michael Walchhofer, ce sont Ronald Stampfer(de) et Kurt Engl (une victoire chacun) qui complètent le podium, quelques points devant un quatrième Autrichien, Florian Seer[14]. Le classement masculin est d'ailleurs très serré derrière les deux hommes de tête puisque seuls trente-et-un point séparent le troisième du neuvième[14].