La saison débute par un slalom Åre le pour les femmes et un slalom géant à Levi le pour les hommes. Elle comporte, après annulations et reports, dix-sept étapes masculines et seize étapes féminines réparties dans treize pays. Les finales ont lieu du au dans la station italienne de Piancavallo[1]. La saison est marquée par l'introduction du slalom et du slalom géant indoor pour les hommes, la disparition (temporaire) du combiné alpin du calendrier et la présence d'une épreuve par équipe lors des finale, épreuve finalement annulée. La formule des slalom et slalom géant indoors est dite du « KO slalom ». Sur un parcours court (environ vingt secondes pour le slalom et trente-cinq pour le géant) les skieurs effectuent deux passages de qualification. Leurs temps sont additionnés et les trente meilleurs sont qualifiés pour le tournoi principal. Les dix-huit meilleurs temps de la première manche se qualifient pour une seconde manche, puis les dix meilleurs de cette seconde manche accèdent a une troisième et dernière manche. Pour les dix meilleurs, le classement est établi en faisant la somme des deuxième et troisième manches. Pour les huit suivants se sont les temps de la seconde manche qui sont pris en compte, et pour les douze restants ceux de la troisième manche[2].
Chez les dames l'Autrichienne Elisabeth Görgl, spécialiste des épreuves techniques, s’adjuge les petits globes de slalom et slalom géant, ainsi que le gros globe avec quasiment sept-cent points d'avance (six-cent quatre-vingt-quatre) sur sa dauphine Suisse Fabienne Suter[3]. Chez les hommes c'est également un Autrichien qui s'impose au classement général, le spécialiste des épreuves de vitesse Norbert Holzknecht(de). Lui aussi remporte deux petits globes, ceux de descente et de super G, et lui aussi dispose d'une avance confortable (trois-cent soixante-six points) sur son dauphin, son compatriote Hannes Reichelt[4].
Comme souvent les équipes autrichiennes dominent la saison, en remportant neuf des dix classements, ne laissant que le slalom masculin à la Norvège grâce à Aksel Lund Svindal. Chez les femmes comme chez les hommes les équipes autrichiennes dominent globalement les épreuves de vitesse alors que les épreuves techniques sont plus disputées.
Les vainqueurs des classements généraux sont les Autrichiens Elisabeth Görgl, spécialiste des épreuves technique[3], et Norbert Holzknecht(de) spécialiste des épreuves de vitesse[4]. Chez les femmes Görgl écrase la concurrence. Elle remporte les deux petit globes de slalom et de géant et remporte le classement général avec quasiment sept cents points d'avance sur sa dauphine, la Suisse Fabienne Suter. À l'inverse la troisième place du podium se joue à un point, au profit de l'Autrichienne Michaela Kirchgasser devant sa compatriote Katja Wirth[3]. Chez les hommes l'avance de Holzknecht est moindre mais confortable puisqu'il termine avec trois-cent soixante-six points d'avance sur son compatriote Hannes Reichelt et quatre-cent trente-trois sur le Norvégien Aksel Lund Svindal[4].
La saison masculine comprend, le à San Vigilio di Marebbe et le à Obereggen, un « slalom géant KO » et un « slalom KO »[a],[b] qui ne sont pas pris en compte dans les classements des spécialités, mais le sont pour le classement général.
Les vainqueurs des classements de descente sont les Autrichiens Katja Wirth[5] et Norbert Holzknecht(de)[6]. Chez les femmes Wirth réussi un excellent début de saison avec trois victoires et une seconde place lors des quatre premières courses qui lui assurent le globe de la spécialité même si elle ne prend que peu part à la suite de la compétition[7]. Chez les hommes Holzknecht domine l'ensemble de la saison et signe six victoires et une deuxième place en neuf courses, résultats qui lui permettent de remporter largement le classement de la spécialité.
Les vainqueurs des classements de super G sont les autrichiens Martina Lechner(de)[8] et Norbert Holzknecht(de)[9]. Chez les femmes la compétition est très serrée : six vainqueurs différentes en six courses et un podium qui se joue en vingt point. À l'inverse chez les hommes Norbert Holzknecht domine largement avec cinq podiums dont trois victoires en six courses. Il devance trois compatriotes, dont Hannes Reichelt qui remporte deux courses (quatre podiums en tout) et se classe à la seconde position du classements de la spécialité.
Les vainqueurs des classements de slalom géant sont les Autrichiens Elisabeth Görgl[10] et Hannes Reichelt[11]. Chez les femmes Görgl réussi à monter sur sept podiums en dix courses, dont trois victoires, et devance deux Suisses : Fabienne Suter (trois victoires également) et Lilian Kummer. Chez les hommes le podium final est cent pour cent autrichien puisqu'avec cinq podiums et trois victoires il devance Patrick Bechter (une victoire) et Stephan Görgl (trois victoires). À noter que le norvégien Aksel Lund Svindal remporte, en plus du géant de Saas-Fee, le « KO géant » de San Vigilio di Marebbe qui n'est pas comptabilisé dans le classement de la spécialité.
Les vainqueurs des classements de slalom sont l'Autrichienne Elisabeth Görgl[12] et le Norvégien Aksel Lund Svindal[13]. Avec cinq victoires en onze courses, Görgl s'adjuge le doublé avec le titre en slalom géant, et la première place du classement général. Chez les hommes Aksel Lund Svindal remporte trois courses et le globe de la spécialité. À noter que le Britannique Alain Baxter remporte, en plus du slalom d'Oberjoch, le « KO slalom » d'Obereggen qui n'est pas comptabilisé dans le classement de la spécialité.
↑ a et bSur un parcours court (environ trente-cinq secondes) les skieurs effectuent deux passages de qualification. Leurs temps sont additionnés et les trente meilleurs sont qualifiés pour le tournoi principal. Les dix-huit meilleurs temps de la première manche se qualifient pour une seconde manche, puis les dix meilleurs de cette seconde manche accèdent a une troisième et dernière manche. Pour les dix meilleurs, le classement est établi en faisant la somme des deuxième et troisième manches. Pour les huit suivants se sont les temps de la seconde manche qui sont pris en compte, et ceux de la troisième manche pour les autres[14].
↑ a et bSur un parcours court (moins de trente secondes) les skieurs effectuent deux passages de qualification. Leurs temps sont additionnés et les trente meilleurs sont qualifiés pour le tournoi principal. Les dix-huit meilleurs temps de la première manche se qualifient pour une seconde manche, puis les dix meilleurs de cette seconde manche accèdent a une troisième et dernière manche. Pour les dix meilleurs, le classement est établi en faisant la somme des deuxième et troisième manches. Pour les huit suivants se sont les temps de la seconde manche qui sont pris en compte, et pour les douze restant ceux de la troisième manche[16].