La saison débute par un slalom géant à Levi le pour les hommes et un slalom à Bardonnèche le pour les hommes. Elle comporte, après annulations et reports, quatorze étapes masculines et quinze étapes féminines réparties dans huit pays. Les finales ont lieu du au dans la station italienne de Piancavallo mais sont fortement amputées[1]. Une épreuve parallèle par équipe est également prévue à Piancavallo à l'occasion des finales[1], mais elle n'a finalement pas lieu[2].
Chez les dames, la saison est assez déséquilibrée en faveur des épreuves techniques : onze slaloms et dix slaloms géants pour six descente et cinq super G. C'est donc logiquement une spécialiste des épreuves techniques qui s'impose, la Suisse Lilian Kummer, pure géantiste qui remporte six des neufs géants auxquels elle participe (elle fait l'impasse sur l'épreuve d'Abetone pour se concentrer sur le géant des mondiaux de Saint-Anton, dont elle termine quatrième[3],[4]) et qui réussit l'exploit de remporter le classement général en ne participant qu'à une seule des quatre disciplines[5], avec dix-neuf points d'avance sur sa dauphine Eveline Rohregger(de)[6],[7].
Chez les hommes, le déséquilibre entre les épreuves est moins marqué (dix-neuf courses techniques contre quatorze épreuves de vitesse)[1] et c'est un spécialiste des épreuves de vitesses qui s'impose. Le Suisse Ambrosi Hoffmann s'adjuge le classement en descente et est second de celui de super G (dix podiums dont quatre victoires en quatorze courses), et il s'impose au classement général avec plus de deux cent points d'avance sur son dauphin autrichien, Stephan Görgl[8],[7].
Les vainqueurs des classements généraux sont la Suisse Lilian Kummer, exclusivement géantiste[6] et son compatriote Ambrosi Hoffmann spécialiste des épreuves de vitesse[8]. Le podium féminin est complété par deux Autrichiennes : Eveline Rohregger(de), une autre spécialiste du géant à dix-neuf points de Kummer, et Ingrid Rumpfhuber spécialiste des épreuves de vitesse titrée en descente[6]. On retrouve à la deuxième place du classement général masculin l'Autrichien Stephan Görgl titré en super-G, et à la troisième le Finlandais Sami Uotila titré en slalom géant[8].
Les vainqueurs des classements de descente sont l'Autrichienne Ingrid Rumpfhuber[9] et le Suisse Ambrosi Hoffmann[10]. Chez les femmes la compétition est très homogène : six vainqueurs différentes en six courses, et à part Rumpfhuber et ses quatre podiums aucun skieuse à plus de deux podiums de descente sur la saison. De nombreuses skieuses récompensées, mais beaucoup d'Autrichiennes parmi elles : sept dans le top 10 et un podium intégralement autrichien[9]. Chez les hommes trois skieurs remportent deux courses, mais c'est le Suisse Ambrosi Hoffmann (cinq podiums) devant deux Autrichiens ex-æquo (quatre podiums chacun), Norbert Holzknecht(de) et Klaus Kröll[10].
Les vainqueurs des classements de super G sont l'Italienne Barbara Kleon(it)[11] et l'Autrichien Stephan Görgl[12]. Chez les femmes Klean est la seule à remporter deux super G, et la seule à passer la barre des deux-cent points correspondant à ces deux victoires. La Suisse Monika Dumermuth (une victoire et la seule autre skieuse avec deux podiums) se classe seconde devant l'Autrichienne Ingrid Rumpfhuber[11]. Chez les hommes deux hommes se détachent au cours des six épreuves de la saison : l'Autrichien Stephan Görgl (deux victoires et deux secondes places) et le Suisse Ambrosi Hoffmann (deux victoires également, et trois troisième place), et c'est finalement Görgl qui l'emporte avec neuf points d'avance. L'autrichien Christoph Alster(de) complète le podium grâce à un petit point d'avance sur son compatriote Hannes Reichelt[12].
Les vainqueurs des classements de slalom géant sont la Suisse Lilian Kummer[13] et le Finlandais Sami Uotila[14]. Chez les femmes Lilian Kummer domine largement la saison en remportant six des dix courses. Les cinq podiums (dont une victoire) de l'Autrichienne Eveline Rohregger(de) lui assure la seconde place devant la norvégienne Kristine Heggelund(it)[13]. Chez les hommes Sami Uotila domine presque autant la saison que Kummer chez les femmes en remportant la moitié des cinq courses plus deux secondes places et termine avec plus de deux-cent points d'avance sur son dauphin, le Suisse Beni Hofer(it) (quatre podiums dont deux victoires), et presque trois-cent sur le troisième, l'Autrichien Florian Seer (une victoire et une deuuxième place)[14].
Les vainqueurs des classements de slalom sont la finlandaise Henna Raita[15] et l'Autrichien Manfred Pranger[16]. Chez les femmes trois skieuses se détachent. Henna Raita, six podiums en onze courses, mais une seule victoire. l'Allemande Monika Bergmann avec deux victoires et une deuxième place et l'Autrichienne Christine Sponring et ses quatre victoires. Et c'est finalement la régularité de la Finlandaise qui l'emporte avec quatorze et trente-quatre points d'avances sur ses rivales[15]. Chez les hommes l'Autrichien Florian Seer remporte les deux premiers slaloms de la saison avant de se consacrer à la coupe du monde dans la spécialité[17] et son compatriote Manfred Pranger, deux victoires également et cinq podiums en tout, remporte finalement le classement. Il devance l'Américain Tom Rothrock(en), quatre podiums dont une victoire, et le Slovène Mitja Dragšič (Une victoire et une troisième place).
↑Yves Terrani, « Ski alpin. Favorite de la discipline, Sonja Nef arrive à l'heure au rendez-vous des géants », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).