En commun — Wikipédia
En commun | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Présidente | Barbara Pompili |
Fondation | (association)[1] (parti)[2] |
Positionnement | Centre gauche[3],[4] |
Idéologie | Politique écologique[5],[6] Social-libéralisme[7] |
Affiliation nationale | Ensemble citoyens (2021-2022) Ensemble (2022-) |
Adhérents | 500 revendiqués[5] () |
Couleurs | Bleu, rouge et vert |
Site web | encommun-parti.com |
Représentation | |
Députés | 1 / 577 |
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En commun (abrégé en EC) est un parti politique français écologiste créé en autour de Barbara Pompili, d'Hugues Renson et de Jacques Maire, députés du groupe La République en marche. Il s'inscrit dans la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron.
Histoire
[modifier | modifier le code]En mai 2020, 46 députés de la majorité, fondent l'association En commun. D'abord simple courant affilié à La République en marche, En commun se structure en parti politique à partir d’octobre 2020 considérant avoir toute sa place dans la construction d'une « maison commune » appelée de ses vœux par le président Emmanuel Macron dans le cadre de la préparation de l'élection présidentielle et de la perspective d'élargissement de sa majorité[8],[9],[10]. Il est alors présidé par Philippe Hardouin qui a pour vice-présidents Barbara Pompili, Hugues Renson et Jacques Maire[11].
De longue date, François Bayrou, président du MoDem, propose un rassemblement des partis du centre et du centre droit dans une « maison commune ». À l'automne 2021, Richard Ferrand, alors président de l'Assemblée nationale française, le rejoint pour animer le mouvement Ensemble citoyens, composé de plusieurs formations politiques dont En commun[12],[13],[3].
A l'issue des élections législatives de 2022, En commun n'obtient que quatre députées qui siègent dans le groupe Renaissance. Cependant, il refuse de fusionner avec LREM, Agir et TdP au sein du nouveau parti Renaissance[14]. Sans ministre au gouvernement, le parti est isolé[15].
En , en désaccord avec la politique du gouvernement, Philippe Hardouin quitte le parti qu'il présidait[16]. Il est remplacé par Barbara Pompili[17].
En désaccord sur la réforme des retraites, les quatre députées du mouvement se détachent du groupe Renaissance en avril 2023 tout en continuant à y siéger comme apparentées[18].
Positionnement politique
[modifier | modifier le code]En commun se présente comme membre de l'aile gauche de la majorité présidentielle[9],[19] mais pèse peu sur son orientation[15]. C'est un parti écologiste[5],[6] de tendance sociale-libérale[7].
Ses membres ont publié une note à l’automne 2021 pour alimenter le programme présidentiel de 2022 comprenant des propositions avec des marqueurs plus à gauche, mais celle-ci est restée lettre morte dans la campagne[15]. Le président du parti, Philippe Hardouin, estime qu'il n'y a eu aucun débat sur la ligne politique : « le programme est sorti directement de l’Élysée et on s’est aligné dessus », tandis qu'il reconnait que son courant est « extrêmement minoritaire » au sein de la majorité[15].
Résultats électoraux
[modifier | modifier le code]Élections législatives
[modifier | modifier le code]Année | 1er tour | Rang[20] | Sièges | Gouvernement | |
---|---|---|---|---|---|
Voix | % | ||||
2022a | 91 258 | 0,40 | 26e | 4 / 577 | Soutien sans participation |
2024a | 65 460 | 0,20 | 1 / 577 |
Représentation
[modifier | modifier le code]Au gouvernement
[modifier | modifier le code]À l'Assemblée nationale
[modifier | modifier le code]Législature 2017-2022
[modifier | modifier le code]En commun dispose, durant la XVe législature, de 10 députés à l'Assemblée nationale[21].
Législature 2022-2024
[modifier | modifier le code]En commun dispose, durant la XVIe législature, de 4 députées à l'Assemblée nationale.
Législature 2024-202.
[modifier | modifier le code]En commun dispose, durant la XVIIe législature, d'une seule députée à l'Assemblée nationale.
Nom | Circonscription | Groupe |
---|---|---|
Stella Dupont | 2e circonscription de Maine-et-Loire | NI |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « L’appel de 46 députés LREM : « Nous voulons peser de l’intérieur » », sur L'Obs (consulté le ).
- Pauline Théveniaud, « Majorité présidentielle : Barbara Pompili et Hugues Renson créent leur parti politique », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Nicolas Beytout, « Qu'attendre d'"Ensemble citoyens !", le mouvement lancé par la majorité ? », sur Europe 1, (consulté le ).
- « Le parti de Barbara Pompili, En commun!, prend ses distances avec la macronie », L'Opinion, (lire en ligne, consulté le ).
- « Majorité: le courant "En Commun!" de Pompili devient un parti », sur Le Point, (consulté le )
- « En commun, le parti de Pompili, prend Macron à rebrousse-poil », sur l'Opinion, (consulté le )
- (en-US) « France », sur Europe Elects (consulté le )
- « Majorité : le courant «En Commun» de Pompili devient un parti », Le Figaro (quotidien), (lire en ligne).
- « En Commun publie ses propositions pour la campagne présidentielle », Bulletin Quotidien, (lire en ligne ).
- Grégoire Poussielgue, « Macron met en place son dispositif politique pour 2022 », Les Echos, (lire en ligne ).
- « Majorité : le courant «En Commun!» de Pompili devient un parti », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- Jean-Jérôme Bertolus, « Investiture unique aux législatives, parité... Les défis du mouvement "Ensemble citoyens !" porté par LREM et le MoDem », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Rachel Garrat-Valcarcel, « La majorité lance sa « maison commune », pour quoi faire ? », 20 minutes, (consulté le ).
- « Majorité: Renaissance perd une partie de son aile gauche », sur Libération (consulté le )
- Cyprien Caddeo, « À la recherche de l’aile gauche perdue de la Macronie », sur L'Humanité,
- « Philippe Hardouin claque la porte du parti En Commun », sur le site du quotidien La Lettre A, (consulté le )
- « Barbara Pompili élue présidente d'En Commun ! », sur Communiqué, (consulté le )
- « Barbara Pompili et trois députées s’émancipent du groupe Renaissance », sur Le Parisien (consulté le )
- Tristan Quinault-Maupoil, « Barbara Pompili ose le rapport de force avec la majorité », Le Figaro (quotidien), (lire en ligne )
- En nombre de voix.
- Géraldine Woessner, « Dix députés LREM demandent la sortie de l’état d’urgence », Le Point (hebdomadaire), (lire en ligne ).
- « Séparatisme : remettre la «réussite républicaine» au cœur du projet de loi », sur Libération, (consulté le ).