Félix Lecomte — Wikipédia
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Lieu de travail | Paris (- |
Distinction | Prix de Rome () |
Félix Lecomte, né le à Paris, où il est mort le [1], est un sculpteur français.
Il est lauréat du prix de Rome de sculpture en 1758.
Biographie
[modifier | modifier le code]Élève d'Étienne Maurice Falconet et de Louis Claude Vassé, Félix Lecomte remporte le premier prix de sculpture en 1758 et entre à l'École royale des élèves protégés, dirigée par Charles André van Loo qui fait son portrait aux Trois crayons en 1759. Pensionnaire de la villa Médicis à Rome de 1761 à 1768, il est, dès son retour à Paris, agréé par l'Académie. Il devient lui-même académicien en 1771 avec son morceau de réception en marbre Œdipe et Phorbas (Paris, musée du Louvre)[2].
Il est nommé professeur à l'École des beaux-arts de Paris le et confirmé à ce poste le . Il aura à sa mort, en 1817, François-Joseph Bosio comme successeur[3].
Œuvres dans les collections publiques
[modifier | modifier le code]- New York, Metropolitan Museum of Art : Modèle de pendule avec les allégories de la Foi et de la Charité, groupe en terre cuite.
- Bayonne, musée Bonnat-Helleu :Jeune Fille tenant deux colombes, statuette en terre cuite.
- Nancy, église Notre-Dame-de-Bonsecours : Mausolée de Stanislas Leszczynski, 1772, marbre et bronze, conçu par Louis-Claude Vassé, Félix Lecomte en assure l'achèvement posthume.
- Paris :
- Hôtel de la Monnaie, sur l'attique de la façade : La Justice ; La Paix; La Force ; Le Commerce, statues en pierre.
- Institut de France : François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1651-1715), 1777, statue en marbre de la série des « Hommes illustres »[4].
- musée du Louvre :
- Charles Rollin (1661-1741), 1789, statue en marbre[5] ;
- Charles Rollin (1661-1741), d'après Félix Lecomte, statuette, biscuit de porcelaine dure ;
- Jean Le Rond d'Alembert (1717-1783), statue en marbre[6] ;
- Jean Le Rond d'Alembert (1717-1783), 1774, buste en marbre ;
- Œdipe et Phorbas, 1771, groupe relié en marbre[2] ;
- François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1651-1715), d'après Félix Lecomte, statuette, biscuit de porcelaine dure[4] ;
- square Honoré-Champion : Montesquieu (1689-1755), buste en pierre.
- Rouen :
- musée des Beaux-Arts : Un esclave accablé de douleur, 1769, statuette en marbre[7].
- cathédrale Notre-Dame : Vierge à l'enfant « Notre-Dame du Vœu », 1777.
- Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon :
- Charles de Secondat, baron de Montesquieu (1689-1755), 1779, buste en marbre ;
- Marie-Antoinette, reine de France (1755-1793), 1783, buste en marbre.
- La Roche-Guyon, château de La Roche-Guyon :
Élèves
[modifier | modifier le code]- Augustin-Félix Fortin (1763-1832).
- Justin-Marie Lequien (1796-1881), jusqu'en 1817.
- Un esclave accablé de douleur (1769), musée des Beaux-Arts de Rouen.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte décès Archives Paris (p. 40/48)
- Notice no 4360, base Atlas, musée du Louvre
- Frédéric Chappey, « Les Professeurs de l'École des Beaux-Arts, (1794-1873) », Romantisme, no 93, 1996, p. 95-101.
- Notice no 10619, base Atlas, musée du Louvre.
- Notice no 2530, base Atlas, musée du Louvre.
- Notice no 2583, base Atlas, musée du Louvre.
- « Un esclave accablé de douleur », notice sur mbarouen.fr.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Skulptur aus dem Louvre. Sculptures françaises néo-classiques. 1760-1830, Paris, Musée du Louvre, 1990. — Catalogue d'exposition du au .
- Emmanuel Schwartz, Les Sculptures de l'École des Beaux-Arts de Paris. Histoire, doctrines, catalogue, Paris, École nationale supérieure des Beaux-Arts, 2003.
- Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au dix-huitième siècle, Tome 2 (en ligne)
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :