UFR de médecine en France — Wikipédia
Fondation | |
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Forme juridique | Faculté corporative puis publique |
Nom officiel | Consultissima decretorum |
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En France, les UFR de médecine, appelées traditionnellement facultés de médecine, sont chargées dans une université de former des étudiants à la profession de médecin ou à d'autres professions médicales (sage-femme) ou paramédicales (orthophoniste, orthoptiste, ergothérapeute, etc.). Elles assurent aussi la formation continue des médecins en activité.
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Temps modernes
[modifier | modifier le code]XVIIIe siècle
[modifier | modifier le code]- Sous l'Ancien Régime, la médecine était l'une des quatre facultés mais on n'y accédait généralement qu'après un passage par la faculté des arts. L'enseignement était essentiellement théorique et reposait sur la lecture et le commentaire des autorités.
- Cependant, à partir de 1750 environ, mais très timidement, une partie pratique intervient, à travers la botanique mais aussi la clinique. Jusqu'à la Révolution, les chirurgiens n'étaient pas des médecins mais étaient considérés comme de simples exécutants relevant du métier mécanique des barbiers. Il y avait cependant dans les hôtels-Dieu des écoles de chirurgie associées à la médecine.
- Les universités sont supprimées en 1793 et les facultés de médecine sont remplacées, l'année suivante, par trois écoles de médecine, installées à Montpellier, Paris et Strasbourg [1],[2],[3].
Avec la création de l'Université impériale, les écoles de médecine reprennent la dénomination de facultés de médecine et leur nombre augmente.
XIXe siècle
[modifier | modifier le code]Au XIXe siècle, en réaction à l’évolution technique très rapide de la médecine et à la médiocrité de l’enseignement théorique universitaire, sont instaurés l'Externat et l'Internat, formations pratiques hospitalières accessibles sur concours, l'Internat étant accessible uniquement aux anciens externes. Les étudiants en médecine commencent alors à négliger les examens de la Faculté pour se consacrer à la préparation de ces concours, synonymes d’élite et de qualité de la formation. L'étudiant pouvait arriver au terme de ses études de médecine sans même avoir vu un seul patient, s'il avait raté ou ne s’était pas présenté au concours de l'externat.
XXe siècle
[modifier | modifier le code]À partir de la loi Faure de 1968, les facultés de médecine sont intégrées au sein d'une université. Elle cessent d'exister en tant que personne morale et deviennent des Unités d'enseignement et de recherche puis des Unités de formation et de recherche en 1984.
Liste des UFR de médecine par académie
[modifier | modifier le code]Diplômes
[modifier | modifier le code]À l’issue des études et de la soutenance d’un travail appelé thèse d'exercice, l'université délivre le diplôme d'État de docteur en médecine qui permet de s'inscrire à l'ordre des médecins afin d'exercer la profession.
Personnel enseignant
[modifier | modifier le code]Les UFR de médecine ont un corps enseignant composé de
- professeurs des universités-praticiens hospitaliers (PU-PH) et de maîtres de conférences-praticiens hospitaliers (MCU-PH), personnel permanent hospitalo-universitaire
- praticiens hospitaliers universitaires (PHU), Chefs de clinique des universités–Assistants des hôpitaux (CCA) et Assistants Hospitaliers Universitaires (AHU), personnel temporaire hospitalo-universitaire
auxquels se rajoutent des
- praticiens hospitaliers et assistants hospitaliers, personnel non universitaire pouvant être chargés de missions d'enseignement
- professeurs des universités et maîtres de conférences non hospitaliers, par exemple pour les disciplines non médicales (physique, chimie, biologie, psychologie notamment)[4]
- chercheurs et enseignants-chercheurs non hospitaliers
- personnels enseignants du second degré affecté au supérieur[5] : PRAG ou PRCE (langues ou informatique notamment)
Autrefois, les facultés disposaient de professeurs titulaires recrutés par une agrégation de l'enseignement supérieur parmi les docteurs en médecine.
Chaires de médecine
[modifier | modifier le code]Professeurs de médecine français célèbres
[modifier | modifier le code]Administration et direction
[modifier | modifier le code]Cadre législatif et réglementaire
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « ÉCOLES DE SANTÉ (1794-1802) », sur FranceArchives (consulté le )
- « Les grandes dates de la légalisation des formations de santé », dans Études de santé : Le temps des réformes, Presses universitaires François-Rabelais, coll. « Hors Collection », , 104–105 p. (ISBN 978-2-86906-874-2, lire en ligne)
- Jean LEGAYE, « L’enseignement de la médecine sous la Révolution et l’Empire », dans HISTOIRE DES SCIENCES MEDICALES, (lire en ligne), TOME XLVIII - N° 3, p. 397-404
- http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019267080 Décret statutaire.
- « Personnels enseignants du second degré affectés dans le supérieur : conditions d'affectation », sur enseignementsup-recherche.gouv.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Études de médecine en France
- Enseignement supérieur en France
- Académie nationale de médecine
- Ordre des médecins
- ANEMF - Association Nationale des Étudiants en Médecine de France
- Unités de formation et de recherche de droit en France