Fosse no 23 des mines de Courrières — Wikipédia

Fosse no 23 des mines de Courrières dite Charles Thellier de Poncheville
La fosse no 23.
La fosse no 23.
Puits n° 23
Coordonnées 50,42985, 2,881369[BRGM 1]
Début du fonçage
Mise en service
Profondeur 512 mètres
Arrêt (extraction)
1967 (service et aérage)
Remblaiement ou serrement 1968
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Commune Noyelles-sous-Lens
Caractéristiques
Nommée d'après Charles Thellier de Poncheville
Compagnie Compagnie des mines de Courrières
Groupe Groupe d'Hénin-Liétard
Groupe Centre
Ressources Houille
Concession Courrières

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 23 des mines de Courrières dite Charles Thellier de Poncheville
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 23 des mines de Courrières dite Charles Thellier de Poncheville

La fosse no 23 dite Charles Thellier de Poncheville de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Noyelles-sous-Lens. La fosse commencée le est mise en service le . Des cités sont édifiés à proximité de la fosse. Les terrils nos 106, 23 de Courrières, et 240, Cavalier du 23, sont édifiés à proximité de la fosse, le second est un cavalier minier.

La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse est concentrée sur la fosse no 9 - 17 en 1952 et cesse d'extraire le 16 juin, elle assure alors le service et l'aérage de cette fosse jusqu'à ce que cette dernière soit concentrée sur la fosse no 21 - 22 en 1967. Le puits est comblé en 1968 et le chevalement détruit l'année suivante.

La construction de l'autoroute A21 entraîne l'exploitation intégrale des terrils nos 106 et 240. Le site devient un centre de formation pour les galibots, puis accueille les organismes chargés de la retraite des mineurs. Une partie des cités minière est détruite, dont l'avenue de la fosse no 23. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 23.

Les derniers puits que la Compagnie des mines de Courrières a commencé sont ceux de la fosse no 21 - 22 à Harnes peu avant la Première Guerre mondiale[A 1].

L'entrée de la fosse.

Le puits no 23 est ouvert à Noyelles-sous-Lens à partir du [A 1]. À l'instar des fosses nos 1 et 2, la fosse no 23 ne possède qu'un seul puits durant toute son exploitation[A 2],[A 3].

Exploitation

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La fosse commence à produire le [A 1].

La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard[B 1]. La fosse no 23 est concentrée sur la fosse no 9 - 17 sise à Harnes à 1 850 mètres au nord-est[note 1]. Elle cesse d'extraire le , mais continue d'assurer l'aérage pour la fosse no 9 - 17 jusque la concentration de cette dernière sur la fosse no 21 - 22 en 1967[B 1].

Le puits no 23, profond de 512 mètres[A 1], est remblayé en 1968, et le chevalement est détruit l'année suivante[B 1].

Reconversion

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Les bâtiments conservés sont reconvertis en centre d'apprentissage pour les galibots. Lorsque ce centre ferme, les bâtiments sont utilisés par les organismes gérant la retraite des mineurs. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits nos 23. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[1]. De nombreux bâtiments ont été conservés dont les bureaux, les ateliers, les magasins, les bains-douches ouvriers et cadres, la chaufferie, la lampisterie et la sous-station[2].

Les terrils

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L'exploitation de la fosse a généré deux terrils[3].

Terril no 106, 23 de Courrières

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Le site du terril no 106.
Le site du terril no 240.
50° 25′ 55″ N, 2° 52′ 55″ E

Le terril no 106, disparu, situé à Noyelles-sous-Lens, était le terril de la fosse no 23 des mines de Courrières. Il a été intégralement exploité. La fosse possédait un terril cavalier no 240, également disparu.

Terril no 240, Cavalier du 23

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50° 25′ 47″ N, 2° 52′ 46″ E

Le terril no 240, disparu, situé à Noyelles-sous-Lens, était le terril cavalier de la fosse no 23. Il a entièrement disparu, bien qu'une partie de son tracé soit décelable.

De vastes cités ont été établies à proximité de la fosse. Une partie des logements a été construit après la Nationalisation. Quelques rues ont été détruites, dont l'avenue de la fosse no 23 dont les habitations ont été remplacées par des constructions bas de gamme.

Notes et références

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Notes
  1. Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,

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Articles connexes

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 91-92, 99. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article