Fosse no 10 - 20 des mines de Courrières — Wikipédia

Fosse no 10 - 20 des mines de Courrières dite Schneider-Landrieu
Le puits no 10 de la fosse no 10 - 20.
Le puits no 10 de la fosse no 10 - 20.
Puits n° 10
Coordonnées 50,412806, 2,906431[BRGM 1]
Début du fonçage
Mise en service 1900
Profondeur 673 mètres
Arrêt 1953 (extraction)
Remblaiement ou serrement 1955
Puits n° 20
Coordonnées 50,413508, 2,906669[BRGM 2]
Début du fonçage 1911
Profondeur 546 mètres
Arrêt 1953 (service)
Remblaiement ou serrement 1955
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Commune Billy-Montigny
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Courrières
Groupe Groupe d'Hénin-Liétard
Ressources Houille
Concession Courrières

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 10 - 20 des mines de Courrières dite Schneider-Landrieu
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 10 - 20 des mines de Courrières dite Schneider-Landrieu

La fosse no 10 - 20 dite Schneider-Landrieu de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Billy-Montigny. Le fonçage du puits no 20 est commencé le , et la fosse commence à produire dès l'année suivante. Elle n'est pas touchée le samedi par la Catastrophe de Courrières, mais joue un rôle actif dans les opérations de sauvetage. Des cités sont établies à proximité de la fosse, sur les territoires de Billy-Montigny et de Rouvroy, ainsi qu'une école. Le puits no 20 est commencé en 1911. La fosse est, comme les autres fosses de la compagnie, détruite durant la Première Guerre mondiale. À la reconstruction, le puits no 10 est doté d'un nouveau chevalement de type « cocotte » alors que le puits no 20 reçoit un chevalement en poutrelles métalliques. Les terrils nos 104 et 104A sont édifiés au sud de la fosse, le premier est conique, le second est plat. Un terril cavalier no 239 relie les terrils à la ligne de Lens à Ostricourt.

La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 10 - 20 est concentrée en 1953 sur la fosse no 6 - 14, et cesse d'extraire. Ses puits sont remblayés en 1955, et les chevalements sont détruits l'année suivante. Les terrils nos 104 et 104A sont exploités, le second l'est en intégralité. Des lotissements sont construits sur la partie occidentale du carreau de fosse, à la place des installations ferroviaires.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 10 et 20. De nombreux bâtiments sont encore présents. Les cités ont été rénovées. Des lotissements ont été construits sur le site du terril no 104A à la fin des années 2000. La cité de corons de la fosse no 10 a été classée le au patrimoine mondial de l'Unesco.

Trois ans après avoir commencé les travaux de la fosse no 9 à Harnes[A 1], la Compagnie des mines de Courrières entreprend le les travaux de fonçage du puits de la fosse no 10 à Billy-Montigny[A 2]. Cette nouvelle fosse est située au sud de la ligne de Lens à Ostricourt, et à 442 mètres au sud-sud-est[note 1] de la fosse no 2, commencée quarante-cinq ans plus tôt[A 3].

La reconstruction[note 2].

L'orifice du puits est situé à l'altitude de 37 mètres[JA 1]. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 151 mètres[JA 1]. La fosse est baptisée Schneider-Landrieu[A 1].

Exploitation

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La fosse commence à extraire en 1900[A 2]. Elle est la fosse la plus australe de la compagnie[1]. Malgré sa proximité avec la fosse no 2, la fosse no 10 n'est pas touchée le samedi par la Catastrophe de Courrières[A 4],[A 5], mais joue un rôle actif dans les opérations de sauvetage.

Le puits no 20 est commencé en 1911[A 2], à 80 mètres au nord-nord-est[note 1] du puits no 10. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale.

La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard[B 1]. En 1953, la fosse no 10 - 20 est concentrée sur la fosse no 6 - 14, sise à Fouquières-lez-Lens à 1 512 mètres au nord[note 1]. La fosse no 10 - 20 cesse alors d'extraire, son criblage et son lavoir sont arrêtés, et les puits nos 10 et 20, respectivement profonds de 673 et 546 mètres[A 2], sont remblayés en 1955. Les deux chevalements sont détruits, alors qu'une partie des bâtiments a été conservée[B 1]. Des lotissements sont construits sur la partie occidentale du carreau de fosse, à la place des installations ferroviaires.

Reconversion

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Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 10 et 20. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2]. Le carreau de fosse est occupé par des entreprises. Il subsiste de nombreux bâtiments dont la salle des machines, l'écurie, le bâtiment des transformateurs, les bains-douches des ouvriers et les bains-douches des ingénieurs, les bureaux et les magasins[3],[note 3]. L'APPHIM envisage sur le site la création d'un centre pédagogique sur le traitement du charbon.

Les terrils

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Le terril no 104[note 4].
Le site du terril no 104A.
Le terril no 239.

Trois terrils résultent de l'exploitation de la fosse no 10 - 20[4].

Terril no 104, 10 Sud de Courrières sud

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50° 24′ 36″ N, 2° 53′ 56″ E

Le terril no 104, 10 Sud de Courrières sud, situé à Billy-Montigny et Rouvroy, alimenté par la fosse no 10 - 20, était un terril conique haut de 75 mètres qui a été quasiment entièrement exploité. Il en subsiste l'assise, sur 14,5 hectares. Il est situé au sud du terril no 104A, disparu[5].

Terril no 104A, 10 Sud de Courrières nord

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50° 24′ 45″ N, 2° 54′ 03″ E

Le terril no 104A, 10 Sud de Courrières nord, disparu, situé à Billy-Montigny, était le terril plat de la fosse no 10 - 20. Il a été intégralement exploité, et des lotissements ont été construits dessus à la fin des années 2000. Il était établi sur 6,2 hectares[6].

Terril no 239, Cavalier du 10

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50° 24′ 52″ N, 2° 53′ 57″ E

Le terril no 239, Cavalier du 10, situé à Billy-Montigny, est un terril cavalier qui relie les terrils nos 104 et 104A à la ligne de Lens à Ostricourt[7].

Des cités ont été bâties à proximité de la fosse, sur les territoires de Billy-Montigny et de Rouvroy. La cité de corons de la fosse no 10 fait partie des 353 éléments répartis sur 109 sites qui ont été classés le au patrimoine mondial de l'Unesco. Elle constitue une partie du site no 48[8].

Les écoles

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Les écoles.
50° 24′ 51″ N, 2° 54′ 50″ E

Des écoles ont été bâties à Billy-Montigny près des cités de la fosse no 10 - 20.

Notes et références

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Notes
  1. a b et c Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
  2. Le chevalement en bois est celui du puits no 20. Le puits no 10 est situé sur la droite de l'image, juste devant le massif en briques, son chevalement n'a pas été reconstruit.
  3. Les bâtiments subsistants sont géolocalisés :
  4. Le terril conique no 97, 4 - 5 Sud de Drocourt, de la fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt est visible en arrière-plan.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris,
  1. a et b Gosselet 1904, p. 108

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Articles connexes

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 92, 95-98. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris, , p. 108. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article