Isidore Meyers — Wikipédia

Isidore Meyers
Moulin à grains à Bornem.
Naissance
Décès
(à 80 ans)
Bruxelles
Nom de naissance
Joseph Jean Isidore Meyers
Nationalité
Belge
Activité
Maître
Élève
Mouvement
Influencé par
A influencé
Distinction

Isidore Meyers, né à Anvers, le et mort à Bruxelles le , est un peintre de paysage et de marines, et un dessinateur belge.

Joseph Jean Isidore Meyers, né à Anvers le , est le fils de Jean Isidore Meyers, employé des douanes (né en 1791), et d'Isabelle Marie Janssens (née en 1797), tous deux natifs de la ville d'Anvers où ils résident[1],[N 1]. Isidore Meyers épouse à Hamme, le , Marie Joséphine Hortense Vertongen (née à Hamme le )[2].

Vers 1850, Isidore Meyers étudie à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers auprès de Jacob Jacobs[3]. En 1854, encore étudiant à l'Académie, il expose une esquisse : Commencement d'orage au Salon de Bruxelles de 1854[4].

Au cours de leur séjour à Paris, où ils étudient à l'école des beaux-arts, entre 1855 et 1858, Isidore Meyers et Adrien-Joseph Heymans font la connaissance des peintres français de l'École de Barbizon, dont la résistance à l'académisme formel dans Peinture de paysage s'est accrue. Meyers étudie auprès de Charles-François Daubigny et de Camille Corot[5]. Meyers et Heymans sont les premiers à réagir contre le style conservateur qui prévaut alors autour des peintres anversois, comme Ferdinand de Braekeleer, Henri Leys et Henri de Braekeleer[3].

En 1858, après son retour à Bruxelles, Isidore Meyers commence à étudier en Campine, où il se retire en avec ses confrères Jacques Rosseels et Adrien-Joseph Heymans, à l'époque où naît l'école de Calmpthout. Tous trois fondent l'académie de Termonde, où Isidore Meyers, célèbre pour ses harmonies de tons gris, devient professeur. Il enseigne à Franz Courtens, le célèbre luministe flamand, de même qu'à Adrien Le Mayeur, Romain Steppe et Franz Callebaut. Isidore Meyers est officiellement domicilié à l'auberge Het Pannenhuis à Calmpthout, en Campine, de 1861 jusqu'en 1877[3].

Quand Isidore Meyers se rend à Wechelderzande pour peindre, Henry Van de Velde, entre autres, suit ses traces, quittant plus tard la peinture au profit de l'architecture et du design. Entre 1866 et 1872, Isidore Meyers voyage en Europe : au Danemark (1866 et 1871), à Glasgow (1872) et aux Pays-Bas (1872). De retour à Hamme, sa facture jadis opulente s'allège et son coloris gagne en clarté. Après plusieurs avoir vécu dans plusieurs lieux à Anvers (où il travaille dans un atelier en compagnie de Jacques Rosseels en 1875) et à Buggenhout (1877), Isidore Meyers s'établit définitivement à Bruxelles en 1889, pour des raisons matérielles[3],[6].

En 1891, Meyers expose au premier des salons organisés par Les XIII en proposant ses œuvres Octobre lumineux et Matinée de novembre sur l'Escaut[7].

Isidore Meyers meurt à Bruxelles le , à l'âge de 80 ans[3].

Expositions

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Sélection d'œuvres

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  • Matinée d'hiver, huile sur toile, 78 × 118 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique[27]
  • Ruelle de Malines animée, huile sur toile, 76 × 108 cm, Collection privée, Vente 2010[28]
  • Paysage brumeux avec pêcheur dans une barque, huile sur toile, 65 × 105 cm, Collection privée, Vente 2006[29]
  • Moulin à grains, Bornem, huile sur toile, 111 × 172 cm, Collection privée, Vente 2005[30]
  • Repos dans les champs, huile sur toile, 50 × 62 cm, Collection privée, Vente 2019[31]
  • Le Cordier, huile sur toile, 31 × 43 cm, Collection privée, Vente 2011[32]
  • Coucher de soleil sur les dunes, huile sur toile, 25 × 51 cm, Collection privée, Vente 2019[33]

Distinction

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Notes et références

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  1. Son acte de naissance, rédigé en français le mentionne comme prénoms « Joseph Jean Isidore » et précise qu'il est né, le quatorze à huit heures du matin (acte no 310 de l'année 1836).

Références

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  1. « État-civil de Hamme », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
  2. « État-civil de Hamme », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
  3. a b c d et e (nl) « Ontdek schilder, tekenaar, docent aan academie Isidore Meyers », rkd.nl (consulté le )
  4. a et b Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1854, catalogue explicatif, Bruxelles, G. Stapleaux, , 163 p. (lire en ligne), p. 89.
  5. « Vente aux enchères », sur drouot.com, (consulté le )
  6. Émile Verhaeren, « Les parias de l'art », La Nation, no 30,‎ , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ).
  7. a et b Émile Verhaeren, « L'exposition des XIII à Anvers », L'Émancipation, no 74,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  8. (nl) Catalogue, Tentoonstelling van kunstwerken van levende meesters, 's Gravenhage 1859, La Haye, H.S.J. de Groot, , 60 p. (lire en ligne), p. 39.
  9. Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1863, catalogue explicatif, Bruxelles, Charles Lelong, , 150 p. (lire en ligne), p. 96.
  10. Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.P. Van Dieren, , 171 p. (lire en ligne), p. 116.
  11. Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.P. Van Dieren, , 193 p. (lire en ligne), p. 128.
  12. Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1875, catalogue explicatif, Bruxelles, Adolphe Mertens, , 236 p. (lire en ligne), p. 108.
  13. Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.E. Buschmann, , 164 p. (lire en ligne), p. 97.
  14. Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1880, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 212 p. (lire en ligne), p. 112.
  15. Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1881, catalogue explicatif, Bruxelles, Adolphe Mertens, , 171 p. (lire en ligne), p. 81.
  16. Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1883, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 214 p. (lire en ligne), p. 119.
  17. (nl) Rédaction, « Tentoonstelling van Schoone Kunsten », De Koophandel, no 246,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  18. Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1886, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 150 p. (lire en ligne), p. 95.
  19. Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1887, catalogue explicatif, Bruxelles, Ad. Mertens, , 117 p. (lire en ligne), p. 54.
  20. Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.E. Buschmann, , 134 p. (lire en ligne), p. 64.
  21. Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1889, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 144 p. (lire en ligne), p. 92.
  22. Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1892, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 156 p. (lire en ligne), p. 74-75.
  23. Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1895, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 154 p. (lire en ligne), p. 95.
  24. Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, Jonsten Versaemt, , 112 p. (lire en ligne), p. 64.
  25. Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1899, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 208 p. (lire en ligne), p. 117.
  26. Rédaction, « À la salle Verlat », La Métropole, no 319,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  27. Musées royaux, Matinée d'hiver
  28. Artnet, Ruelle à Malines
  29. Artnet, Paysage brumeux avec pêcheur
  30. Artnet, Moulin à grain
  31. Artnet, Repos dans les champs
  32. Artnet, Le Cordier
  33. Artnet, Coucher de soleil sur les dunes
  34. Moniteur belge, Pasinomie ou collection des lois, t. IV, Bruxelles, Bruylant-Christophe et Cie, , 535 p. (lire en ligne), p. 514.

Liens externes

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