Jennifer De Temmerman — Wikipédia

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Jennifer De Temmerman
Illustration.
Fonctions
Députée française
–
(5 ans)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 15e du Nord
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LREM (2017-2019)
NI (2019-2020)
EDS (2020)
LT ( 2020-2022)
Prédécesseur Jean-Pierre Allossery
Successeur Pierrick Berteloot
Conseillère régionale des Hauts-de-France
En fonction depuis le
(3 ans, 5 mois et 17 jours)
Élection 27 juin 2021
Circonscription Nord
Groupe politique Gauche républicaine et écologique
Biographie
Date de naissance (47 ans)
Lieu de naissance Valenciennes (Nord, France)
Nationalité Française
Parti politique LREM (jusqu'en 2019)
PS (depuis 2022)
Profession Gestionnaire de collège
Site web jennifer-detemmerman.fr
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Jennifer De Temmerman, née le à Valenciennes, est une femme politique française.

Elle est élue en 2017 députée de la quinzième circonscription du Nord sous l'étiquette de La République en marche, parti qu'elle quitte deux ans plus tard. De mai à octobre 2020, elle siège dans le nouveau groupe parlementaire Écologie démocratie solidarité, qu'elle cofonde avec 16 autres membres ou transfuges de LREM. Elle siège ensuite dans le groupe Libertés et Territoires. Elle ne se représente pas en 2022.

Biographie

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Jeunesse, vie professionnelle et privée

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Née le à Valenciennes[1], Jennifer De Temmerman a grandi dans un ancien coron d’Anzin, avant de déménager à Aulnoy-lez-Valenciennes.

Elle obtient son bac A1 en 1994 avec mention bien au lycée Henri Wallon, puis suit deux années de classe préparatoire d'abord au lycée Henri Watteau de Valenciennes, puis au lycée Faidherbe de Lille.

Elle est d'abord apprentie en librairie en parallèle de ses études universitaires en lettres classiques à l'université Charles de Gaulle-Lille III. Après l'obtention de son CAPES, elle enseigne en lettres classiques pendant douze ans dans la région valenciennoise. Sa volonté d'évoluer dans sa carrière la pousse ensuite à reprendre des cours à l'IPAG de Valenciennes afin de se préparer au concours interne d'attachée d'administration de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. Elle est alors nommée gestionnaire de collège à Bailleul et Cassel dans la 15e circonscription du Nord[2], activité qu'elle reprend en septembre 2022 à Mons-en-Barœul.

Elle est mariée et mère de deux enfants[3].

Vie politique

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Jennifer De Temmerman est élue députée dans la quinzième circonscription du Nord lors des élections législatives de 2017 en obtenant 60,76 % des voix au second tour face au candidat FN Pascal Prince[4],[5].

À l'Assemblée nationale, elle est membre du groupe La République en marche et secrétaire de la Commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire[1]. Elle est également vice-présidente de la délégation française de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE)[6].

En , après la nomination de François de Rugy au gouvernement, elle soutient la candidature de Barbara Pompili à la présidence de l'Assemblée nationale[7]. En , à l'occasion de la remise en jeu des postes au sein de la majorité, elle se porte candidate à la questure[8].

En , elle dénonce le nouveau plan du gouvernement en matière d'immigration et déclare, au sein de l'Assemblée nationale : « Est-ce que nous allons ce matin, je vous le dis, achever l'humanisme ? »[9]. Elle cosigne une tribune avec dix autres députés LREM pour s’opposer aux mesures prévues par le gouvernement sur l’immigration concernant la santé et notamment l’aide médicale d'État (AME), plaidant pour ne pas céder « à l’urgence et à la facilité »[9]. Le même mois, elle quitte le groupe LREM pour rejoindre les non-inscrits[10], évoquant l’« aboutissement d’un processus »[11]. Elle quitte aussi le parti LREM[12]. Elle indique s'être interrogée « sur le sens de [son] appartenance à La République en marche depuis le départ de Nicolas Hulot du gouvernement », et avoir eu « un déclic » en s'exprimant à l'Assemblée, sans l'avoir prémédité, contre un amendement, déposé par surprise, réduisant de 15 millions d’euros le budget de l’aide médicale d'État[13]. Analysant ses votes successifs à l'Assemblée, Le Figaro estime que son profil « témoigne [...] d'un éloignement progressif » vis-à-vis des positions du groupe LREM, « qui pouvait laisser présager de ce départ »[14].

Elle fait partie des signataires de la motion de censure contre le gouvernement, déposée par les groupes socialiste, insoumis et de la Gauche démocrate et républicaine en , à la suite de l'annonce de l'utilisation de l'article 49.3 concernant la réforme des retraites[15].

En mai 2020, elle participe à la fondation du nouveau groupe parlementaire Écologie démocratie solidarité, avec des membres et anciens membres de LREM[16]. Elle vote contre la confiance au gouvernement Jean Castex[17].

En octobre 2020 elle rejoint le groupe Libertés et territoires et de ce fait le Groupe Écologie démocratie solidarité cesse d'exister[18],[19].

Elle figure sur la liste d'union de la gauche dirigée par Karima Delli pour les élections régionales de 2021 dans les Hauts-de-France[20].

Ele ne se représente pas aux élections de 2022 et soutient la candidate de la Nupes[21]. Elle adhère la meme année au Parti socialiste et soutient le texte d'orientation « Refondations » et le candidat Nicolas Mayer-Rossignol lors des votes de janvier 2023.

En , lors des élections européennes, elle figure sur la liste d'alliance entre le Parti socialiste et Place Publique menée par Raphaël Glucksmann, à la 40e place[22].

Notes et références

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  1. ↑ a et b Jennifer De Temmerman sur le site de l'Assemblée nationale.
  2. ↑ Simon Caenen, « Jennifer De Temmerman, une députée novice qui a toujours eu de l’ambition », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  3. ↑ « http://jennifer-detemmerman.fr/index.php/mon-equipe/jennifer-de-temmerman-la-deputee/ ».
  4. ↑ Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, .
  5. ↑ « Jennifer De Temmerman succède à Jean-Pierre Allossery, sa réaction », L'indicateur des Flandres,‎ (lire en ligne).
  6. ↑ « huffingtonpost.fr/author/jenni… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  7. ↑ Julie Cloris, « Duel Ferrand-Pompili pour présider l’Assemblée : qui soutient qui ? », sur leparisien.fr, .
  8. ↑ Clément Pétreault, « L'Assemblée nationale et le bal des ambitieux », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  9. ↑ a et b Hortense de Montalivet, « Immigration: ces députées LREM révoltées par le plan du gouvernement », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  10. ↑ « Modifications à la composition des groupes », sur Assemblée nationale (consulté le ).
  11. ↑ Manon Rescan, « A l’Assemblée, la députée Jennifer De Temmerman claque la porte de la majorité LRM », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  12. ↑ Cécile Bidault, « Quatre parlementaires des Hauts-de-France imaginent « le jour d'après » avec les citoyens », sur France Bleu, (consulté le ).
  13. ↑ Grégoire Biseau, « Je me rends compte très vite que je souhaite quitter le groupe LRM », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  14. ↑ Marie Coussin et Nicolas Mondon, « La République en Marche face à la dispersion de sa majorité », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  15. ↑ « Réforme des retraites : deux motions de censure déposées contre le gouvernement », sur BFMTV (consulté le ).
  16. ↑ « Jennifer De Temmerman, ex-députée LREM du Nord, rejoint le nouveau groupe parlementaire “Écologie Démocratie Solidarité” », sur francetvinfo.fr,
  17. ↑ « Analyse du scrutin n° 2814 - Première séance du 15/07/2020 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  18. ↑ Modifications à la composition des groupes.
  19. ↑ « https://www.lefigaro.fr/politique/jennifer-de-temmerman-je-quitte-le-groupe-eds-a-l-assemblee-20201016 »
  20. ↑ Clarisse Martin, « Régionales : quelles sont les listes candidates au premier tour dans les Hauts-de-France ? », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  21. ↑ Mostefa Mostefaoui, « Législatives en Flandre: Jennifer De Temmerman soutient Émilie Ducourant », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  22. ↑ Hugo Palacin, « Elections européennes 2024 : qui sont les candidats de la liste Parti socialiste (PS) / Place publique (PP) ? », sur Touteleurope.eu, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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