Kurt Gscheidle — Wikipédia
Kurt Gscheidle | |
Fonctions | |
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Ministre fédéral des Postes et des Télécommunications d'Allemagne | |
– (1 an, 5 mois et 22 jours) | |
Chancelier | Helmut Schmidt |
Prédécesseur | Lui-même |
Successeur | Hans Matthöfer |
Ministre fédéral des Transports, des Postes et des Télécommunications | |
– (6 ans, 5 mois et 19 jours) | |
Chancelier | Helmut Schmidt |
Prédécesseur | Lauritz Lauritzen (Transports) Horst Ehmke (Postes) |
Successeur | Volker Hauff (Transports) Lui-même (Postes) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Stuttgart (Reich allemand) |
Date de décès | (à 78 ans) |
Lieu de décès | Sarrebruck (Allemagne) |
Parti politique | SPD |
Profession | Technicien Syndicaliste |
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Ministres fédéraux des Postes d'Allemagne | |
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Kurt Gscheidle, né le à Stuttgart et décédé le à Sarrebruck, est un homme politique ouest-allemand, membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD), dont il représente l'aile droite, et qui est ministre fédéral des Postes de 1974 à 1982, cumulant ce poste avec celui des Transports jusqu'en 1980.
Vie professionnelle
[modifier | modifier le code]Formation et activité
[modifier | modifier le code]Il suit un apprentissage de technicien à la Reichspost entre 1939 et 1942, puis est enrôlé dans la Wehrmacht. Fait prisonnier de guerre en 1945, il est relâché trois ans plus tard et devient alors technicien des télécommunications de la Deutsche Post. En 1950, il effectue des études supérieures à l'académie sociale de l'université de Dortmund, dont il ressort en 1951 avec un diplôme d'ingénieur.
Militant syndical
[modifier | modifier le code]Il entre au service du syndicat postal Deutsche Postgewerkschaft (DPG) en 1953 à Francfort-sur-le-Main, en tant que secrétaire pour la Technologie et les Affaires économiques. Il est désigné vice-président fédéral quatre ans plus tard, et occupe ce poste jusqu'en 1969. Cette année-là, le comité directeur de la Confédération allemande des syndicats (DGB) le choisit à l'unanimité comme candidat à la présidence, mais ses propos relatifs à la réforme de l'organisation le conduisent à se retirer au profit de Heinz Oskar Vetter.
Vie politique
[modifier | modifier le code]Les débuts
[modifier | modifier le code]Il adhère au SPD en 1956, et fait ensuite partie de l'aile de Godesberg, qui réunit les sociaux-démocrates tenant d'une ligne à la fois conservatrice et libérale. Il est également conseiller municipal de Oberursel, avant d'être élu en 1961 député de Hesse au Bundestag. Il entre l'année suivante au bureau du groupe parlementaire SPD.
Secrétaire d'État
[modifier | modifier le code]Il devient, en 1969, secrétaire d'État administratif du ministère fédéral des Postes, et prend alors la présidence de la commission de la Deutsche Bundespost. Il se montre alors partisan d'une réforme de la gestion du service postal, qui constitue à l'époque une administration fédérale. Le rapport de la commission conduit à la rédaction d'un projet de loi réformant la gestion de la Deutsche Bundespost, qui n'a jamais été adopté.
Ministre fédéral
[modifier | modifier le code]Le , Kurt Gscheidle est nommé ministre fédéral des Transports, des Postes et des Télécommunications. En peu de temps, il parvient à lutter contre le déficit de la Deutsche Bundespost et de la Deutsche Bahn. Il lance alors la privatisation des plus petites voitures de train, et prévoyait d'étendre cette mesure à l'ensemble de la société, à l'exception des rails, en 1978. Il institue en 1980 une taxe sur les appels locaux, calculée en fonction de la durée de la communication. À la suite des élections fédérales tenues cette même année, le ministère des Transports retrouve son autonomie, Gscheidle, qui a acquis la réputation d'être le premier ministre des Transports du pays à s'être fait des ennemis chez les professionnels du secteur, restant chargé des Postes et Télécommunications. Au cours de la grève postale du mois de , il ordonne la réquisition des grévistes, ce qui est finalement jugé contraire à la Loi fondamentale treize ans plus tard. Le , il est démis de ses fonctions à l'occasion d'un remaniement ministériel, et quitte alors la vie politique. Il n'a en effet pas été réélu au Bundestag au scrutin de 1980, après avoir obtenu en 1976 un siège en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Kurt Gscheidle » (voir la liste des auteurs).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Cabinet Schmidt I, II et III
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :