Parti social-démocrate d'Allemagne — Wikipédia

Parti social-démocrate d’Allemagne
(de) Sozialdemokratische Partei Deutschlands
Image illustrative de l’article Parti social-démocrate d'Allemagne
Logotype officiel.
Présentation
Présidents Lars Klingbeil et Saskia Esken
Fondation (ADAV)
(SDAP)
Siège Willy Brandt-Haus
Wilhelmstraße 141
10963 Berlin
Vice-présidents Klara Geywitz
Hubertus Heil
Thomas Kutschaty
Serpil Midyatli
Anke Rehlinger
Secrétaire général Matthias Miersch
Mouvement de jeunesse Jusos
Positionnement Centre gauche[1]

Historique :
Gauche (1863-1959)

Idéologie Social-démocratie[2]
Troisième voie
Progressisme
Social-libéralisme
Fédéralisme européen
Affiliation européenne Parti socialiste européen
Affiliation internationale Internationale socialiste
Alliance progressiste
Adhérents 426 000 (2019)[3]
Couleurs Rouge
Site web spd.de
Présidents de groupe
Bundestag Rolf Mützenich
Parlement européen Iratxe García (S&D)
Représentation
Députés
207  /  733
Bundesrat
21  /  69
Députés européens
16  /  96
Ministres-présidents
7  /  16
Députés régionaux
516  /  1821

Le Parti social-démocrate d’Allemagne (en allemand : Sozialdemokratische Partei Deutschlands, abrégé en SPD), fondé en 1875 sous le nom de SAP et rebaptisé SPD en 1891), est le plus vieux parti politique d'Allemagne. C'est le seul des grands partis actuels de la République fédérale d'Allemagne qui existait sous une forme comparable avant la Seconde Guerre mondiale. C'est, avec la CDU, le parti politique allemand ayant le plus d'adhérents avec un total de 500 000[4]. Après la guerre, il a longtemps été le seul parti de gauche de taille notable du pays, jusqu'à la création de Die Linke, plus à gauche.

La social-démocratie allemande trouve ses origines dans la révolution de Mars 1848, puis se développe durant la période de l'Empire allemand. Elle a dû faire face à une résistance féroce des autres partis qui ont voté entre 1878 et 1890 les lois antisocialistes qui interdisent toutes associations sociales-démocrates. Malgré tout, en 1912 le parti devient le premier parti du pays en termes de suffrages recueillis. Il doit cependant attendre 1918 puis la république de Weimar pour participer aux gouvernements. La montée du Parti communiste et la crise économique mondiale poussent le parti sur la défensive. Malgré son vote contre la loi des pleins pouvoirs, le parti ne peut rien contre l'ascension au pouvoir des nazis. Ceux-ci interdisent le parti et persécutent ses membres, allant jusqu'à en envoyer certains dans les premiers camps de concentration dès 1933. Des militants du SPD participent à la résistance allemande au nazisme. Une fois la guerre terminée, la démocratie revient en Allemagne et le parti retrouve sa position antérieure. La bonne santé économique de l'Allemagne le laisse toutefois dans un premier temps dans l'opposition. Il faut attendre 1969 et l'arrivée à la chancellerie de Willy Brandt puis de Helmut Schmidt pour que le parti puisse gouverner jusqu'en 1982. Il passe ensuite près de 20 ans dans l'opposition ce qui se traduit par une longue crise interne. Gerhard Schröder gagne les élections en 1998 grâce à un programme centriste et met en place en 2003 le très controversé Agenda 2010. Cette loi d'orientation libérale, ne trouve pas de consensus au sein du parti, cela conduit à la naissance du WASG en 2005, qui se transforme en Die Linke en 2007, sur son aile gauche. Depuis le parti cherche une direction politique claire.

Les résultats du parti se sont améliorés globalement entre 1950 et 1970, avant de stagner entre 1970 et 2000. La dernière décennie étant marquée par une perte d'électeurs. La base électorale du parti, historiquement constituée des ouvriers et des artisans, s'est transformée dans la seconde partie du XXe siècle et repose aujourd'hui avant tout sur les fonctionnaires et les salariés. Sur le plan régional, le parti est mieux représenté dans l'ouest de l'Allemagne. Il dirige actuellement sept Länder sur seize.

La structure du parti repose sur les assemblées générales annuelles où les décisions importantes sont prises par les délégués, élus indirectement par la base des militants. Des associations internes, les AG, permettent aux membres d'une même tranche d'âge ou d'une même branche professionnelle de se rassembler et d'échanger au sein du parti.

Précurseurs et sous l'Empire allemand

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L'histoire de la social-démocratie allemande débute peu avant 1850 avec la fondation d'organisations « socialistes utopiques » à l'étranger, notamment la Ligue des justes (qui devient par la suite la Ligue des communistes). La révolution de Mars 1848 marque un point de départ, avec la création d'une première organisation nationale : la Fraternité générale des travailleurs allemands[5]. Elle aide au développement des syndicats et des partis socialistes au sein de l'ensemble de la confédération germanique[6]. Par la suite, le est fondée l'Association générale des travailleurs allemands (ADAV de l'allemand Allgemeine Deutsche Arbeiterverein) de Ferdinand Lassalle. En parallèle, apparaît un mouvement concurrent mené par August Bebel et Wilhelm Liebknecht qui sont proches de Karl Marx. Ensemble ils fondent successivement le Parti populaire saxon en 1866, puis le SDAP en 1869. Les deux tendances s'opposent sur les questions des syndicats et de la forme que doit prendre l'unité allemande. Elles fusionnent finalement en 1875, 4 ans après la formation de l'Empire allemand, et forment le SAP[7].

Les lois antisocialistes de 1878, souhaitées par le chancelier impérial Otto von Bismarck, interdisent les partis politiques et les organisations socialistes jusqu'à la fin des années 1880. Le SAP est l'un des principaux partis fondateurs de la Deuxième Internationale. Après l'abrogation des lois antisocialistes, le SAP est renommé pour devenir le SPD en 1890 qui s'impose rapidement comme un des principaux partis politiques allemands, malgré les arrestations fréquentes des rédacteurs en chef de ses journaux, de ses cadres et de ses élus[8]. Dans la seconde moitié des années 1890, Eduard Bernstein fait éclater le débat dit « révisionniste ». La question est de savoir si le parti doit suivre une voie révolutionnaire ou réformatrice, dite donc révisionniste. La direction du parti se décide pour cette seconde solution[9].

Les différents partis politiques ouvriers entre 1863 et 1933.

Lors des élections de 1912, il devient pour la première fois le premier parti politique en termes de mandats au Reichstag avec 34,8 % des voix et 110 sièges détrônant ainsi le Zentrum. Toutefois, il reste dans l'opposition jusqu'aux réformes d'Octobre de 1918. Le gouvernement n'a en effet pas besoin d'un vote de confiance du parlement.

Au cours des années, différents courants politiques se développent au sein de la social-démocratie. Certains se scindent du SPD, mais à l'exception du Parti communiste d'Allemagne (KPD), ils finissent par y être réintégrés. À ses débuts la tendance démocrate, dite « radicale », fortement influencée par Lassalle domine le mouvement. Elle est favorable au corporatisme, ce qui limite l'influence du syndicalisme. Ce n'est que par la suite que le marxisme s'impose. Le véritable tournant a lieu dans les années 1890 avec le débat interne au parti sur la manière de mettre en place ses idées. L'aile réformatrice y gagne en influence face à celle révolutionnaire qui à la mort de Bebel en 1913 se retrouve en minorité[10]. Les théories sociales et économiques développées par Karl Marx, leur développement historique, ainsi que les concepts révolutionnaires en découlant marquent profondément la social-démocratie jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle.

Pendant la Première Guerre mondiale, l'USPD fait scission en 1917 pour protester contre la politique de paix des forteresses menée par le reste du SPD[11]. Le parti vote en effet les crédits de guerre[12]. Cette décision du SPD le de se rallier à la guerre, est décrite par Rosa Luxemburg comme « une déroute politique et morale allant jusqu’à l’anéantissement, un effondrement inouï ». L'USPD compte parmi ses membres : Rosa Luxemburg, Karl Liebknecht, Hugo Haase, Karl Kautsky, Paul Levi, Otto Rühle, Anna Stiegler, ou Clara Zetkin. L'aile gauche du USPD, la Ligue spartakiste, donne naissance en , après la révolution de 1918, au Parti communiste d'Allemagne (KPD). Il absorbe finalement la majorité de gauche de l'USPD en 1920. La grande majorité des restes de ce dernier parti rejoint finalement le SPD en 1922. Il disparaît définitivement en 1931 en rejoignant le Parti socialiste ouvrier d'Allemagne.

Sous la république de Weimar

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Au début de la révolution allemande le SPD et l'USPD s'allient pour placer le chef du SPD, Friedrich Ebert, au poste de président. Avec le parti libéral DDP et le parti catholique Zentrum, le SPD est l'un des partis fondateurs de la république de Weimar en 1919. Après l'échec du parti (qui passe de 38,7 % à 21,6 %, tout en restant premier parti d'Allemagne) et de ses partenaires bourgeois aux élections de 1920, le SPD ne participe plus aux gouvernements que de manière anecdotique. Sur les treize années de la République, il n'est présent au gouvernement qu'un peu moins de cinq ans, alternant succès et recul électoral à chaque passage au pouvoir[13].

La montée du Parti communiste d'Allemagne (KPD) ne tarde pas à limiter l'influence du SPD. De plus, une partie de la gauche du SPD est exclue en 1931 et fonde le Parti socialiste ouvrier d'Allemagne (SAPD). En 1933, le SPD ne recueille plus que 18,3 % des voix, à comparer aux 37,9 % qu'il obtenait en 1919.

Sous le Troisième Reich

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Des SA devant des membres prisonniers du SPD en au camp de concentration d'Oranienbourg, de gauche à droite : Ernst Heilmann, Friedrich Ebert junior, Alfred Braun, Heinrich Giesecke, Hans Flesch (de) et Kurt Magnus.

Après l'arrivée au pouvoir des nazis, le SPD est le seul parti à ne pas voter la loi des pleins pouvoirs au Reichstag le . Le KPD était déjà interdit. Comme tous les autres partis et syndicats allemands (à l'exception du parti unique NSDAP), le SPD est interdit par le gouvernement nazi dès l'été 1933. De nombreux membres du parti partent en exil ; les autres sont poursuivis, emprisonnés de manière provisoire ou envoyés dans les camps de concentration où certains perdent la vie.

Le parti se reconstitue en exil, dit Sopade, dans un premier temps à Prague, d'où il est chassé en 1938 par l'invasion de la Tchécoslovaquie à la suite des accords de Munich. Les sociaux-démocrates allemands se réinstallent en France, pays qu'ils doivent à leur tour fuir pour Londres en 1940 à la suite de la défaite militaire française. Quelques jours après le début de la Seconde Guerre mondiale, le SPD en exil à Paris avait affirmé son soutien aux Alliés et à la suppression par la voie militaire du gouvernement nazi.

De nombreux militants du SPD ont été actifs dans la résistance allemande au nazisme, et la répression les a durement atteints.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale

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Renaissance et opposition : 1945-1967

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Fusion forcée du SPD avec le KPD à l'Admiralspalast de Berlin le , ici la poignée de main entre Otto Grotewohl et Wilhelm Pieck.

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, le SPD renaît de ses cendres dans toutes les zones d'occupation et reprend l'organisation et l'idéologie qui était la sienne avant le conflit. Dans la zone soviétique toutefois, future RDA, les autorités soviétiques et les cadres du Parti communiste d'Allemagne (KPD), bénéficiant de la complicité de cadres sociaux-démocrates comme Otto Grotewohl, obligent la fusion du SPD avec le KPD, pour donner naissance au Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED), qui devient ensuite le parti dirigeant de la RDA. En RFA, le chef du SPD Kurt Schumacher refuse fermement la proposition de fusion que lui fait le KPD en 1949.

Entre 1949 et 1966, le SPD est le principal parti d'opposition, la CDU/CSU ayant toujours la majorité au Bundestag.

Godesberg et le retour au gouvernement : 1959-1982

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Willy Brandt (à gauche) avec le président américain Richard Nixon.

En 1959, le programme de Bad Godesberg marque un tournant, le SPD abandonnant toutes idées marxistes. Il ne se considère donc plus comme un parti de classe, mais comme un parti du peuple. Ce changement permet l'entrée du parti dans une grande coalition avec la CDU/CSU dirigée par le chancelier fédéral Kurt Georg Kiesinger de 1966 à 1969. La participation du SPD à cette coalition gouvernementale confirme qu'il fait désormais partie de l'establishment[14]. En 1969, Willy Brandt prend la tête d'une coalition avec les libéraux du FDP, donnant de nouveaux espoirs aux partisans d'une politique progressiste, notamment dans les mouvements estudiantins[14]. Son mandat est marqué par l'Ostpolitik sur le plan étranger et par l'interdiction pour les extrémistes d'entrer dans la fonction publique. Brandt démissionne en 1974 après la révélation qu'un de ses collaborateurs les plus proches, Günter Guillaume, est un agent de la RDA.

Helmut Schmidt, qui succède à Brandt au poste de chancelier, dispose de moins de liberté politique. Le parti est sous pression. Les actes terroristes d'extrême gauche de la RAF font que les conservateurs exigent une fort renforcement sécuritaire. De l'autre côté, l'aile gauche durablement renforcée par les mouvements de 1968, critique vivement la politique énergétique et contre la politique ferme adoptée dans la crise des euromissiles[14]. La fin de la coalition sociale-libérale en 1982, date à laquelle le FDP brise la coalition, plonge le parti dans l'opposition pour longtemps. La crise interne s'installe également.

Longue période dans l'opposition : 1982-1998

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Helmut Schmidt.

En 1983 les Verts (Grüne) font leur entrée dans le jeu politique en obtenant leurs premiers sièges au Bundestag. Ce parti est le premier concurrent de gauche du SPD depuis les années 1950 ; il crée cependant la possibilité d'une « majorité à gauche du centre » (Willy Brandt).

Le , Markus Meckel, un pasteur, et Martin Gutzeit (de) fondent le Parti social-démocrate de RDA, non inféodé aux anciennes structures communistes. Il fusionne avec le SPD peu avant la réunification.

Coalition rouge-verte : 1998-2005

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En 1998, la vision de Brandt devient réalité : Gerhard Schröder est élu chancelier avec le soutien d'une coalition SPD-Verts. Le président du parti Oskar Lafontaine est nommé ministre des Finances. Le conflit entre la Realpolitik du chancelier et les positions keynésianistes plus marquées à gauche de son ministre/chef-de-parti est inévitable et aboutit à la démission de Lafontaine de toutes ses fonctions en . Ayant perdu la majorité dans la chambre haute du parlement (Bundesrat) un mois plus tôt, le gouvernement est dans l'obligation de s'entendre avec l'opposition dans la plupart des sujets majeurs ce qui lui rend la situation difficile.

En 2003 est voté l'Agenda 2010, symbole de la politique économique libérale de Schröder. Il rencontre une forte résistance interne et crée des dissensions entre les différents courants politiques du parti. Le chancelier doit peser de tout son poids pour imposer sa réforme.

Gerhard Schröder lors d'un discours de campagne en 2005.

Le , Oskar Lafontaine rend sa carte de membre et intègre dans la foulée l'Alternative électorale travail et justice sociale (WASG) qui vient de passer une alliance électorale avec le PDS, le successeur du SED est-allemand, pour les élections de l'automne. La WASG s'était formée déjà depuis quelques mois par scission du SPD. Le parti n'a pas le vent en poupe : le nombre des adhérents, proche d'un million dans les années 1970, passe à moins de 600 000 en 2005. La défaite lors des élections régionales en Rhénanie du Nord-Westphalie, bastion du parti, pousse le chancelier et la direction du SPD à appeler à des élections législatives anticipées. Un autre motif pour ses élections est le risque pour les sociaux-démocrates de laisser une majorité de deux tiers à l'Union et au FDP en cas de nouvelle défaite aux élections régionales. Le parti fait campagne pour la poursuite des réformes et une reconduction de la coalition rouge-verte.

Deuxième grande coalition : 2005-2009

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Lors des élections fédérales de 2005, ses rivaux à gauche WASG et PDS font liste commune sous le nom « Die Linke.PDS » (La Gauche.PDS), menés par l'ancien président du SPD, Oskar Lafontaine. Malgré les sondages qui prévoient une catastrophe pour le SPD, le parti limite les dégâts ; bien que battu, il fait quasiment jeu égal avec la CDU (36,8 % des voix et 226 députés pour la CDU contre 36,2 % 222 députés pour le SPD). La CDU n'a par conséquent pas la majorité nécessaire pour former seule le gouvernement, alors que le SPD, au contraire pourrait mathématiquement former une coalition à gauche avec les verts (8,1 %, 51 députés) et Die Linke.PDS (8,7 %, 54 députés) qui réussit une première percée aux élections, et notamment à l'ouest.

Oskar Lafontaine.

Le SPD refusant de s'allier à Die Linke préfère alors participer à une nouvelle grande coalition menée par la chancelière Angela Merkel (CDU), gouvernement de l'Allemagne de 2005 à 2009.

Après les élections, les principaux promoteurs de l'Agenda 2010, Gerhard Schröder et le ministre de l'Économie et du Travail, Wolfgang Clement, ont quitté le premier plan de la politique. Sous le nouveau président, Matthias Platzeck, plus conciliant que Schröder, le débat s'est calmé, mais après sa retraite, il restera à son successeur Kurt Beck la tâche de stabiliser le parti dont il est le neuvième président depuis 1987, alors qu'il n'y en avait eu que trois entre 1946 et 1987.

Dès lors, le SPD se retrouve dans la situation difficile de devoir gouverner avec la droite alors que le parti Die Linke peut s'établir comme le seul parti d'opposition de gauche. Un problème structurel pour le parti reste que son programme et son orientation officielle sont encore en grande partie ceux du congrès réformateur de Bad Godesberg de 1959 et des années 1970, ce qui crée une division interne entre ceux qui souhaitent rester fidèle à ces idées et un courant favorable à une « modernisation » du parti vers des positions plus « centristes ». Pour contrer la montée en puissance de Die Linke, Beck oriente le SPD dans le sens d'une ligne politique plus ancrée à gauche, remettant en question les réformes entreprises sous l'égide de Schröder. Ce revirement fera long feu : dans le courant de l'année 2008 Beck est renversé par l'aile droite du parti, qui le remplace par Franz Müntefering et désigne Frank-Walter Steinmeier comme candidat à la chancellerie. Les deux hommes, proches de Schröder et membres du gouvernement de grande coalition ré-alignent le SPD sur ses positions centristes. Ce nouveau revirement stratégique est un échec : le parti s'effondre dans les sondages et obtient un résultat historiquement mauvais de 20,8 % des voix aux élections européennes de 2009 et d'autres résultats très médiocres lors de trois scrutins régionaux organisés un mois avant les élections fédérales.

Retour dans l'opposition : 2009-2013

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Ces défaites coïncidant avec une montée en puissance de Die Linke, le SPD entreprend un nouveau virage à gauche à quelques jours du scrutin fédéral, mais Steinmeier s'obstine à rejeter toute forme d'accord national avec Die Linke, et prône même la formation d'une coalition en feu tricolore fédérant le SPD, les verts et le FDP qui mène dans le même temps une campagne clairement libérale. La fin de non-recevoir adressée à Steinmeier par le leader libéral-démocrate Guido Westerwelle achève de ruiner les chances des sociaux-démocrates de se maintenir au pouvoir autrement qu'en maintenant en place la grande coalition sous domination chrétienne-démocrate.

Cette accumulation de difficultés et de contradictions sera à l'origine d'une défaite historique aux élections fédérales de 2009: avec seulement 23 % des voix, le SPD perd plus de onze points, un tiers de ses élus et réalise sa plus mauvaise performance depuis la chute du nazisme. Rejeté dans l'opposition, il semble entrer dans une crise durable.

Lors du congrès suivant, tenu à Dresde les , et , le parti a rénové l'ensemble de sa direction. L'ancien ministre fédéral de l'Environnement Sigmar Gabriel est ainsi élu président avec 94 % des voix, tandis qu'Andrea Nahles, figure de l'aile gauche du SPD, devient secrétaire générale. Aucun vice-président n'est reconduit, et parmi les nouveaux figurent Klaus Wowereit, bourgmestre-gouverneur de Berlin à la tête d'une coalition avec Die Linke, et la ministre des Affaires sociales de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale Manuela Schwesig, jeune femme de 35 ans révélée au moment de la campagne électorale.

Troisième grande coalition : 2013-2018

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Les élections fédérales de 2013 sont un succès pour le parti d'Angela Merkel, qui obtient 41,5 % des voix et rate la majorité absolue de seulement cinq sièges contre 25,7 % à son principal rival, le SPD, dont la campagne menée par Peer Steinbrück est jugée mauvaise par les analystes politiques[15]. Le SPD choisit de s’allier avec la droite, alors que l’ensemble des forces de gauche et des écologistes dispose de la majorité des sièges[16]. Il obtient six portefeuilles ministériels, Sigmar Gabriel devenant en particulier vice-chancelier et ministre fédéral de l'Économie[17]. Les accords avec la CDU prévoient notamment l'introduction d'un salaire minimum et de faciliter l'obtention de la double-nationalité pour les enfants turcs nés en Allemagne[18].

Le SPD est confronté à un recul constant de ses effectifs, avec 70 000 membres de moins entre 2007 et 2016[19].

Quatrième grande coalition : 2018-2021

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Les élections fédérales de 2017 sont un nouvel échec pour le SPD, qui n'obtient que 20,51 % des voix. Le Figaro explique : « La sociologie électorale de l'Allemagne, avec l'éclatement du salariat ou la fragilisation des classes moyennes, a rendu plus difficiles les élections pour la gauche, privée de sa base électorale traditionnelle »[20].

Première coalition en feu tricolore : depuis 2021

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Lors des élections fédérales de 2021, le SPD, mené par Olaf Scholz, arrive en tête des suffrages avec 25,74 % des voix, devançant la CDU/CSU pour la première fois depuis 2002[21]. Avec une majorité relative de 206 sièges, il est contraint de former une coalition avec l'Alliance 90/Les Verts et le Parti libéral-démocrate. Le 8 décembre 2021, Olaf Scholz succède à Angela Merkel comme chancelier fédéral[22].

Le mandat d'Olaf Scholz est secoué par l'Invasion de l'Ukraine par la Russie à partir de février 2022. La question de l'envoi d'armes devient un sujet sensible au sein de la coalition, entrainant des tensions avec les écologistes[23]. La hausse des prix de l'énergie et la dépendance allemande aux importations de gaz russe est également une source de conflit[24]. En 2023, SPD enregistre un important revers lors des élections régionales à Berlin, devancé par la CDU et talonné par Alliance 90/Les Verts. Bien que la coalition conserve la majorité, le recul du SPD illustre les difficultés nationales du parti[25].

Aux élections européennes de juin 2024, la coalition au pouvoir d'Olaf Scholz connaît une « sévère défaite » arrivant troisième après la CDU et l’AFD. Le Parti social-démocrate enregistre le plus mauvais score de son histoire, avec 13,9 % des voix[26]. Début septembre, lors des scrutins régionaux de Thuringe et de Saxe, la SPD connaît à nouveau un fort recul avec un score estimé entre 6,5 et 8,5 % dans ces deux régions[27]. Les résultats confirment un nouveau revers majeur du gouvernement de coalition du chancelier Olaf Scholz avec les Verts et les libéraux du FDP, un an avant les élections législatives de 2025[28].

Résultats électoraux

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Empire allemand

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Résultats aux élections législatives des sociaux-démocrates sous l'Empire allemand[29]
Année % Mandats
ADAV additionné au SDAP
1871 3,2
2  /  382
1874 6,8
9  /  397
SAP
1877 9,1
12  /  397
1878 7,6
9  /  397
1881 6,1
12  /  397
1884 9,7
24  /  397
1887 10,1
11  /  397
SPD
1890 19,8
35  /  397
1893 23,3
44  /  397
1898 27,2
56  /  397
1903 31,7
81  /  397
1907 28,9
43  /  397
1912 34,8
110  /  397

République de Weimar

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Résultats aux élections législatives durant la république de Weimar[30]
Année % Mandats
1919 37,9
163  /  423
1920 21,7
102  /  459
05/1924 20,5
100  /  472
12/1924 26,0
131  /  493
1928 29,8
153  /  491
1930 24,5
143  /  577
07/1932 21,6
133  /  608
11/1932 20,4
121  /  584
03/1933 18,3
120  /  647

Au niveau fédéral depuis 1949

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Histogramme des résultats du SPD aux élections législatives de 1949 à 2009 en pourcentage
Carte des scores du SPD aux élections législatives de 2013 par circonscription
Résultats aux élections fédérales
de 1949 à aujourd'hui[31]
Année Voix
(majoritaire par circonscription)
Voix
(à la proportionnelle)
Pourcentage
(à la proportionnelle)
Mandats
sur total
Évolution Candidat à la chancellerie
1949 6 934 975 29,2
131  /  402
Kurt Schumacher
1953 8 131 257 7 944 943 28,8
162  /  509
en augmentation 22 Erich Ollenhauer
1957 11 975 400 9 495 571 31,7
181  /  519
en augmentation 19 Erich Ollenhauer
1961 11 672 057 11 427 355 36,2
203  /  521
en augmentation 22 Willy Brandt
1965 12 998 474 12 813 186 39,3
217  /  518
en augmentation 14 Willy Brandt
1969 14 402 374 14 065 716 42,7
237  /  518
en augmentation 20 Willy Brandt*
1972 18 228 239 17 175 169 45,8
242  /  518
en augmentation 5 Willy Brandt*
1976 16 471 321 16 099 019 42,6
224  /  518
en diminution 18 Helmut Schmidt *
1980 16 260 677 42,9
228  /  497
en augmentation 4 Helmut Schmidt *
1983 14 865 807 38,2
202  /  498
en diminution 26 Hans-Jochen Vogel
1987 14 025 763 37,0
193  /  497
en diminution 9 Johannes Rau
1990 15 545 366 33,5
239  /  662
en augmentation 46 Oskar Lafontaine
1994 17 140 354 36,4
252  /  672
en augmentation 13 Rudolf Scharping
1998 20 181 269 40,9
298  /  669
en augmentation 43 Gerhard Schröder *
2002 18 484 560 38,5
251  /  603
en diminution 47 Gerhard Schröder*
2005 18 129 100 16 194 665 34,2
222  /  614
en diminution 29 Gerhard Schröder
2009 12 079 758 9 990 488 23,0
146  /  620
en diminution 76 Frank-Walter Steinmeier
2013 12 843 458 11 252 215 25,7
193  /  631
en augmentation 47 Peer Steinbrück
2017 11 429 231 9 539 381 20,5
153  /  709
en diminution 40 Martin Schulz
2021 12 234 690 11 955 434 25,7
206  /  736
en augmentation 53 Olaf Scholz*
* Accède à la chancellerie

Au niveau régional

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  • Le SPD dirige ou participe au gouvernement de onze Länder sur seize :
Dirige le gouvernement Carte
Land Ministre-président Cabinet actuel
Drapeau de Basse-Saxe Basse-Saxe Stephan Weil
depuis le
Weil III
SPD-Grünen
Drapeau de Brandebourg Brandebourg Dietmar Woidke
depuis le
Woidke IV
SPD-BSW
Drapeau de Brême Brême Andreas Bovenschulte
depuis le
Bovenschulte II
SPD-Grünen-Linke
Drapeau de Hambourg Hambourg Peter Tschentscher
depuis le
Tschentscher II
SPD-Grünen
Drapeau du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale Mecklembourg-Poméranie-Occidentale Manuela Schwesig
depuis le
Schwesig II
SPD-Linke
Drapeau de la Rhénanie-Palatinat Rhénanie-Palatinat Alexander Schweitzer
depuis le
Schweitzer
SPD-Grünen-FDP
 Sarre Anke Rehlinger
depuis le
Rehlinger
SPD
Partenaire de coalition
Land Vice-ministre-président Cabinet actuel
Drapeau de Berlin Berlin Franziska Giffey
depuis le
Wegner
CDU-SPD
Drapeau de la Saxe Saxe Petra Köpping
depuis le
Kretschmer III
CDU-SPD
Drapeau de Saxe-Anhalt Saxe-Anhalt Armin Willingmann
depuis le
Haseloff III
CDU-SPD-FDP
Drapeau du Land de Thuringe Thuringe Georg Maier
depuis le
Voigt
CDU-BSW-SPD

Cette forte représentation régionale lui permet d'avoir 28 sièges sur 69 au Bundesrat.

Bade-Wurtemberg[32]

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Année % Sièges Position Gouvernement
1980 32,5
40  /  124
2e Opposition
1984 32,4
41  /  126
2e Opposition
1988 32,0
42  /  125
2e Opposition
1992 29,4
46  /  146
2e Teufel II
1996 25,1
39  /  155
2e Opposition
2001 33,3
45  /  128
2e Opposition
2006 25,2
38  /  139
2e Opposition
2011 23,1
35  /  138
3e Kretschmann I
2016 12,7
19  /  143
4e Opposition
2021 11,02
19  /  154
3e Opposition
Année % Sièges Position Gouvernement
1970 46,3
75  /  149
1er Kubel I
1974 43,1
67  /  155
2e Kubel II
1978 42,2
72  /  155
2e Opposition
1982 36,5
63  /  171
2e Opposition
1986 42,1
66  /  155
2e Opposition
1990 44,2
71  /  155
1er Schröder I
1994 44,3
81  /  161
1er Schröder II
1998 47,9
83  /  157
1er Schröder III, Glogowski & Gabriel
2003 33,4
63  /  183
2e Opposition
2008 30,3
48  /  152
2e Opposition
2013 32,6
49  /  137
2e Weil I
2017 36,9
55  /  137
1er Weil II
2022 33,43
57  /  146
1er Weil III
Année % Sièges Position Gouvernement
1998 28,7
67  /  204
2e Opposition
2003 19,6
41  /  180
2e Opposition
2008 18,6
39  /  187
2e Opposition
2013 20,6
42  /  180
2e Opposition
2018 9,6
22  /  205
5e Opposition
Année % Sièges Position Gouvernement
2001 29,7
44  /  141
1er Wowereit II
2006 30,8
53  /  149
1er Wowereit III
2011 28,3
47  /  149
1er Wowereit IV & Müller I
2016 21,6
38  /  160
1er Müller II
2021 21,44
36  /  147
1er Giffey
2023 18,40
34  /  159
2e Wegner
Année % Sièges Position Gouvernement
1990 38,2
36  /  88
1er Stolpe I
1994 54,1
52  /  88
1er Stolpe II
1999 39,3
37  /  89
1er Stolpe III & Platzeck I
2004 31,9
33  /  88
1er Platzeck II
2009 33,0
31  /  88
1er Platzeck III & Woidke I
2014 31,9
30  /  88
1er Woidke II
2019 26,2
25  /  88
1er Woidke III
2024 30,9
32  /  88
1er Woidke IV
Année % Sièges Position
1991 38,8
41  /  100
1er
1995 33,4
37  /  100
1er
1999 42,6
47  /  100
1er
2003 42,3
40  /  83
1er
2007 36,7
32  /  83
1er
2011 38,6
36  /  83
1er
2015 32,8
30  /  83
1er
2019 24,94
23  /  84
2e
Année % Sièges Position
2001 36,5
46  /  121
1er
2004 30,5
41  /  121
2e
2008 34,1
45  /  121
2e
2011 48,4
62  /  121
1er
2015 45,6
58  /  121
1er
2020 39,2
54  /  121
1er
Année % Sièges Position
2003 29,1
33  /  110
2e
2008 36,7
42  /  110
2e
2009 23,7
29  /  118
2e
2013 30,7
37  /  110
2e
2018 19,8
29  /  137
2e

Mecklembourg-Poméranie-Occidentale[40]

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Année % Sièges Position Gouvernement
1990 27,0
21  /  66
2e Opposition
1994 29,5
23  /  71
2e Seite II
1998 34,3
27  /  71
1er Ringstorff I
2002 40,6
33  /  71
1er Ringstorff II
2006 30,2
23  /  71
1er Ringstorff III & Sellering I
2011 35,6
27  /  71
1er Sellering II
2016 30,6
26  /  71
1er Sellering III & Schwesig I
2021 39,59
34  /  79
1er Schwesig II

Rhénanie-du-Nord-Westphalie[41]

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Année % Sièges Position
2000 42,8
102  /  231
1er
2005 37,1
74  /  187
2e
2010 34,5
67  /  181
2e
2012 39,1
99  /  237
1er
2017 31,2
69  /  199
2e
2022 26,66
56  /  195
2e

Rhénanie-Palatinat[42]

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Année % Sièges Position
1996 39,8
43  /  101
1er
2001 44,7
49  /  101
1er
2006 45,6
53  /  101
1er
2011 35,7
42  /  101
1er
2016 36,23
39  /  101
1er
2021 35,71
39  /  101
1er
Année % Sièges Position
1960 30,0
16  /  50
2e
1965 40,7
21  /  50
2e
1970 40,8
23  /  50
2e
1975 41,8
22  /  50
2e
1980 45,4
24  /  51
1er
1985 49,2
26  /  51
1er
1990 54,4
30  /  51
1er
1994 49,4
27  /  51
1er
1999 44,4
25  /  51
2e
2004 30,8
18  /  51
2e
2009 24,5
13  /  51
2e
2012 30,6
17  /  51
2e
2017 29,6
17  /  51
2e
2022 43,50
29  /  51
1er
Année % Sièges Position
1990 19,1
32  /  160
2e
1994 16,6
22  /  120
2e
1999 10,7
14  /  120
3e
2004 9,8
13  /  124
3e
2009 10,4
14  /  132
3e
2014 12,4
18  /  126
3e
2019 7,73
10  /  119
5e
Année % Sièges Position
2002 20,0
25  /  115
3e
2006 21,4
24  /  97
3e
2011 21,5
26  /  105
3e
2016 10,6
11  /  87
4e
2021 8,41
9  /  97
4e

Schleswig-Holstein[46]

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Année % Sièges Position
2000 43,1
41  /  89
1er
2005 38,7
29  /  69
2e
2009 25,4
25  /  95
2e
2012 30,4
22  /  69
2e
2017 27,2
21  /  73
2e
2022 15,97
12  /  69
3e
Année % Sièges Position Gouvernement
1990 22,8
21  /  89
2e Opposition
1994 29,6
29  /  88
2e Vogel II
1999 18,5
18  /  88
3e Opposition
2004 14,5
15  /  88
3e Opposition
2009 18,5
18  /  88
3e Lieberknecht
2014 12,4
12  /  91
3e Ramelow I
2019 8,2
8  /  90
4e Ramelow II
2024 6,0
6  /  88
5e Voigt
  • Dans l'opposition
  • Dans la coalition sans présidence
  • Dans la coalition avec présidence
Année BW BY BE BB HB HH HE MV NI NW RP SA SN ST SH TH
1990 26,0 30,4 38,2 27,0 44,2 50,0 54,4 19,1 26,0 22,8
1991 38,8 48,0 40,8 44,8
1992 29,4 46,2
1993 40,4
1994 30,0 54,1 29,5 44,3 49,4 16,6 34,0 29,6
1995 23,6 33,4 38,0 46,0
1996 25,1 39,8 39,8
1997 36,2
1998 28,7 34,3 47,9 35,9
1999 22,4 39,3 42,6 39,4 44,4 10,7 18,5
2000 42,8 43,1
2001 33,3 29,7 36,5 44,8
2002 40,6 20,0
2003 19,6 42,3 29,1 33,4
2004 31,9 30,5 30,8 9,8 14,5
2005 37,1 38,7
2006 25,2 30,8 30,2 45,6 21,4
2007 36,7
2008 18,6 34,1 36,7 30,3
2009 33,0 23,7 24,5 10,4 25,4 18,5
2010 34,5
2011 23,1 28,3 38,6 48,4 35,7 35,7 21,5
2012 39,1 30,6 30,4
2013 20,6 30,7 32,6
2014 31,9 12,4 12,4
2015 32,8 45,6
2016 12,7 21,6 30,1 36,2 10,6
2017 36,9 31,2 29,6 27,2
2018 9,7 19,8

Élections européennes

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Résultats aux élections européennes[48]
Année Voix % Mandats Tête de liste
1979 11 370 045 40,8
35  /  81
Willy Brandt[49]
1984 9 296 417 37,4
33  /  81
Katharina Focke[50]
1989 10 525 728 37,3
31  /  81
Gerd Walter[51]
1994 11 389 697 32,2
40  /  99
Klaus Hänsch
1999 8 307 085 30,7
33  /  99
Klaus Hänsch
2004 5 547 971 21,5
23  /  99
Martin Schulz
2009 5 472 566 20,8
23  /  99
Martin Schulz[52]
2014 7 999 955 27,3
27  /  96
Martin Schulz
2019 5 914 963 15,8
16  /  96
Katarina Barley
2024 5 548 528 13,9
14  /  96
Katarina Barley

Base électorale et adhérents

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Évolution du nombre d'adhérents du SPD après-guerre.

Après la guerre, le SPD s'est rapidement refondé et à rassembler les socialistes de tous bords, notamment ceux revenant d'exil et ceux ayant participé à la résistance. En 1949, le parti compte 750 000 membres, puis atteint un premier pic en 1951 avec 820 000 adhérents. Ce nombre diminue ensuite, en 1958 il n'y a plus que 590 000 personnes dans le parti.

Dans les années 1960, le nombre d'adhérents croît de nouveau pour atteindre le million en 1977. Dans les années qui suivent, il commence sa lente érosion mais reste au-delà de la barre des 900 000. La réunification est suivie d'un léger regain de partisans relativement passager. La chute se poursuit par la suite : entre 1990 et 2008 le parti a perdu 400 000 adhérents.

Au niveau de la composition, le vieillissement de la population a également touché le parti. Les retraités et fonctionnaires ont remplacé les ouvriers et salariés pauvres qui composaient la base électorale auparavant.

Le parti compte en un peu moins de 500 000 adhérents[53]. Au niveau de la pyramide des âges : 44 % des membres ont plus de 60 ans, 6 % moins de 29. Au niveau de la féminisation 69 % des encartés sont de sexe masculin. Côté situation professionnelle : 34 % sont retraités, 23 % fonctionnaires au sens large, 15 % salariés, 8 % ouvriers, 5 % chômeurs, 5 % femmes au foyer, 4 % indépendants, 2 % exercent une profession libérale, 2 % étudiants, enfin 2 % n'ont pas répondu[54].

Structure du SPD

Organisation

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Les adhérents sont organisés dans environ 13 500 associations qui élisent régulièrement des délégués qui participent au réunion dans les sous-district. Ceux-ci sont au nombre de 350 et sont eux-mêmes rassemblés dans 20 districts, qui envoient au total 600 délégués aux assemblées générales du parti qui ont lieu sur un rythme annuel.

Elles sont le plus haut organe de décision du parti. Elle élit une commission de surveillance, une de discipline ainsi que la direction. Cette dernière dirige le parti entre les assemblées générales.

Selon les cas, des associations recouvrant les communes, les arrondissements ou les districts peuvent également exister pour des raisons d'ordre pratique.

Le congrès du Parti est la plus haute instance du parti. Il nomme la Commission, le tribunal d'arbitrage fédérale et de la direction du parti. Le Conseil d'administration gère les affaires Parti jours officielles entre la partie.

Outre cette structure de base, il existe d'autres niveaux qui ont été créés pour la plupart des besoins politiques locales. Il s'agit notamment des associations de circonscription comme une subdivision de sous-districts, qui comprennent plus d'un comté, le nom de «association de circonscription», cependant, due en partie aussi aux districts eux-mêmes, si vous coupez exactement équivalent à un comté. En Bavière, Rhénanie-du-Nord-Westphalie et de Rhénanie-Palatinat sont districts supplémentaires en dessous du niveau de l'association nationale. En Rhénanie-du-Nord-Westphalie et de Rhénanie-Palatinat ces quartiers représentent les vieux quartiers de partis qui existaient jusqu'à sa fusion dans un quartier de l'État. En Bavière, les associations de circonscription correspondent aux districts administratifs qui forment là avec les jours de district une corporation municipale indépendante.

Présidents Norbert Walter-Borjans et Saskia Esken
Secrétaire général Lars Klingbeil
Vice-présidents Kevin Kühnert, Hubertus Heil, Anke Rehlinger, Klara Geywitz, Serpil Midyatli
Responsable des affaires européennes Udo Bullmann
Trésorier Dietmar Nietan (de)
Autres membres Doris Ahnen, Martin Dulig, Joachim Poß, Michael Groschek (de), Gabriele Lösekrug-Möller (de), Matthias Miersch (de), Hubertus Heil, Kerstin Griese, Petra Crone (de), Michaela Engelmeier, Niels Annen (de), Dagmar Schmidt (de), Armin Schild (de), Dietmar Woidke, Elke Ferner, Heiko Maas, Ralf Stegner, Katrin Budde (de), Jan Stöß (de), Christoph Matschie, Sascha Vogt (de), Florian Pronold (de), Ute Vogt, Homaira Mansury, Peter Friedrich (de)[55]

Organisation régionale

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Land Président[56]
(Mise à jour : )
Nombre d'adhérents
(Mise à jour : fin 2009)
Nombre d'adhérents
rapporté au nombre d'habitants
Résultat aux dernières élections régionales[57],[58] Résultats aux élections législatives 2017
Bade-Wurtemberg Stoch, AndreasAndreas Stoch (en) 039 275 0,37 % 11,0 % (2021) 16,4 %
Bavière Kohnen, NataschaNatascha Kohnen (en) 069 023 0,55 % 8,4 % (2023) 15,3 %
Berlin Giffey, FranziskaFranziska Giffey Raed, SalehSaleh Raed (en) 016 281 0,47 % 18,4 % (2023) 17,9 %
Brandebourg Woidke, DietmarDietmar Woidke 006 523 0,26 % 30,9 % (2024) 17,6 %
Brême Karolin, SaschaSascha Karolin (en) 004 841 0,73 % 29,8 % (2023) 26,8 %
Hambourg Leonhard, MelanieMelanie Leonhard (en) 010 610 0,60 % 39,2 % (2020) 23,5 %
Hesse Faeser, NancyNancy Faeser 063 132 1,04 % 15,1 % (2023) 23,5 %
Mecklembourg-Poméranie-Occidentale Schwesig, ManuelaManuela Schwesig 002 830 0,17 % 39,6 % (2021) 15,1 %
Basse-Saxe Weil, StephanStephan Weil 066 680 0,84 % 33,4 % (2022) 27,4 %
Rhénanie-du-Nord-Westphalie Kutschaty, ThomasThomas Kutschaty (en) 136 840 0,76 % 26,7 % (2022) 26,0 %
Rhénanie-Palatinat Lewentz, RogerRoger Lewentz 042 463 1,06 % 35,7 % (2021) 24,2 %
Sarre Rehlinger, AnkeAnke Rehlinger 021 485 2,09 % 43,5 % (2022) 27,2 %
Saxe Dulig, MartinMartin Dulig 004 332 0,10 % 7,3 % (2024) 10,5 %
Saxe-Anhalt Kleemann, JulianeJuliane Kleemann (en) Schmidt, AndreasAndreas Schmidt (en) 004 165 0,18 % 8,4 % (2021) 15,2 %
Schleswig-Holstein Midyatli, SerpilSerpil Midyatli 019 651 0,69 % 16,0 % (2022) 23,3 %
Thuringe Maier, GeorgGeorg Maier 004 389 0,19 % 6,1 % (2024) 13,2 %

Associations liées au parti

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Le SPD est lié à de nombreuses associations, dite Arbeitsgemeinschaften (AG), qui sont représentées lors des assemblées générales. Pour trois de ces associations l'inscription est automatique :

  • les Jusos, qui rassemble tous les membres du SPD ayant moins de 35 ans ;
  • l'ASF (de) rassemble toutes les femmes membres du parti ;
  • l'AG 60 plus (de) rassemble les adhérents ayant plus de 60 ans.

D'autres associations liées existent, organisées le plus souvent de manière corporatiste. Il n'est pas obligatoire d'être membre du SPD pour y appartenir. Elles sont :

  • l'AfA (de) rassemble les salariés. Elle est proche de l'aile gauche et a environ 100 000 membres ;
  • l'AfB (de) rassemble les professions liées à l'éducation et à la formation ;
  • l'ASG rassemble les professions liées à la santé ;
  • l'ASJ rassemble les professions liées à la justice ;
  • l'AGS (de) rassemble les entrepreneurs et cadre, elle compte 35 000 membres ;
  • les Schwusos (de) rassemble les LGBT.

Groupes de réflexion

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Des groupes de réflexion et de travail existent afin de se concentrer sur certains sujets. D'autres groupes tentent de mettre sur pied des projets divers. L'AKC s'occupe par exemple de la question de la chrétienté au sein du parti. L'AJS se concentre sur les questions juives. L'AvS avait auparavant pour mission d'aider les sociaux-démocrates poursuivis en RDA. Ces groupes sont organisés de manière semblable aux AG mais ne disposent pas des mêmes droits.

La décision des objectifs de chaque groupe de travail est prise par ce dernier. Ils doivent favoriser la coopération entre membres du SPD sur certains sujets. Des forums existent également : ils ont pour but d'améliorer la communication entre membres.

En 1988, un quota a été mis en place afin d'améliorer la parité homme/femme dans le parti. La règle prévoit que chaque direction et délégation doit avoir au moins 40 % de membres de chaque sexe. Les hommes étant généralement majoritaire on parle d'un quota de femmes. Cette règle a également pour conséquence que sur les listes électorales les femmes et les hommes sont alternés.

Assemblées générales et programmes politiques

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Le bâtiment Willy Brandt à Berlin, siège du SPD.

Assemblées générales

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Depuis sa création, le SPD tient chaque année son assemblée générale, si on excepte la période des lois antisocialistes où elle n'a eu lieu qu'à espaces irréguliers. Ceux ayant le plus d'influence sont ceux où des programmes politiques nouveaux ont été votés.

Programmes politiques

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Au cours de son histoire, le parti a eu différents programmes politiques :

Programme des différents partis sociaux-démocrates
Année Nom du programme Commentaire
1869 Programme d'Eisenach (de)[59] Principes fondateurs du SDAP
1875 Programme de Gotha[60] Fusion du SDAP avec l'ADAV
1891 Programme d'Erfurt[61] Programme d'inspiration marxiste
1921 Programme de Görlitz (de)[62] Programme à l'accent fortement révisionniste du MSPD
1925 Programme d'Heidelberg[63] Appelle à la formation des États-Unis d'Europe
1959 Programme de Godesberg[64] Le parti devient populaire
1989 Programme de Berlin[65]
2007 Programme de Hambourg[66] Programme actuel du SPD

En 2013, le programme en vigueur est celui de Hambourg, voté en 2007. L'objectif annoncé est de gouverner avec l'aide de la « majorité solidaire[67] ». Le socialisme démocratique est décrit comme la « vision d'une société libre, juste et solidaire[68] », les tâches de long terme et la social-démocratie devant prendre le pas sur la loi du marché.

La liberté, la justice et la solidarité sont érigés comme valeurs fondamentales du parti. Le fil conducteur au niveau politique doit être la justice sociale. L'économie sociale de marché doit être renforcée, ses produits mieux répartis, afin d'apporter confort à l'ensemble de la population. Le SPD pense qu'il faut renforcer l'État, notamment dans sa dimension sociale, afin de défendre les plus démunis et les plus faibles. Le parti considère également que la politique fiscale ne doit pas se faire au détriment des générations futures, et veut donc faire diminuer la masse de la dette étatique. Le principe d'État-providence est réaffirmé.

Au niveau de la politique sociétale, le parti défend les droits de l'Homme, l'ouverture de la société et la participation citoyenne. Sur le plan extérieur, le SPD souhaite une politique de conciliation en faveur de la paix dans le monde. La mondialisation doit être accompagnée d'une politique démocratique. La politique européenne doit également être soutenue et amplifiée.

Courants politiques internes

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En interne, on peut distinguer deux courants politiques importants : l'aile gauche, fortement sociale-démocrate, est structurée par le Forum Demokratische Linke 21 et la gauche parlementaire ; l'aile droite, conservatrice modérée, se rencontre dans le cercle de Seeheimer et dans le centre de Nuremberg. En outre, le réseau de Berlin tente de se séparer de ces deux tendances distinctes. Concrètement l'aile droite soutient la politique libérale menée par Gerhard Schröder, symbolisée par l'Agenda 2010. L'aile gauche souhaite au contraire revenir à un État-social fort.

Personnalités importantes

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Présidents du SPD depuis 1946

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  1. Kurt Schumacher (1946-1952)
  2. Erich Ollenhauer (1952-1963)
  3. Willy Brandt (1964-1987)
  4. Hans-Jochen Vogel (1987-1991)
  5. Björn Engholm (1991-1993)
  6. Johannes Rau, par intérim (1993)
  7. Rudolf Scharping (1993-1995)
  8. Oskar Lafontaine (1995-1999)
  9. Gerhard Schröder (1999-2004)
  10. Franz Müntefering (2004-2005)
  11. Matthias Platzeck (2005-2006)
  12. Kurt Beck (2006-2008)
  13. Frank-Walter Steinmeier, par intérim (2008)
  14. Franz Müntefering (2008-2009)
  15. Sigmar Gabriel (2009-2017)
  16. Martin Schulz (2017-2018)
  17. Andrea Nahles (2018-2019)
  18. Norbert Walter-Borjans et Saskia Esken (depuis 2019)

Chanceliers sociaux-démocrates

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Chancelier impériaux allemands sociaux-démocrates
Numéro Photo Nom Entrée en fonction Fin des fonctions
1 Friedrich Ebert (1871-1925)
2 Philipp Scheidemann[69] (1865-1939)
3 Gustav Bauer (1870-1944)
4 Hermann Müller (1876-1931)
5 Hermann Müller (1876-1931)
Chanceliers fédéraux allemands sociaux-démocrates
Numéro Photo Nom Entrée en fonction Fin des fonctions Élection
1 Willy Brandt (1913-1992) 1969
2 Helmut Schmidt (1918-2015) démission de Brandt
3 Gerhard Schröder (1944-) 1998
4 Olaf Scholz (1958-) en cours 2021

Commissaires européens issus du SPD

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  • Wilhelm Haferkamp : Vice-présidence et Énergie (1967-1970), Vice-présidence, Marché intérieur et Énergie (1970-1973), Affaires économiques et financières (1973-1977) / Vice-présidence et Relations extérieures (1977-1985)
  • Alois Pfeiffer : Affaires économiques, Emploi et Eurostat (1985-1989)
  • Monika Wulf-Mathies : Politique régionale (1995-1999)
  • Günter Verheugen : Élargissement (1999-2004) / Vice-présidence, Enterprises et Industries (2004-2009)

Présidents d'Allemagne issu du SPD

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Président du Reich sociaux-démocrates
Numéro Photo Nom Entrée en fonction Fin des fonctions Élection
1 Friedrich Ebert (1871 – 1925) 1919
Présidents fédéraux allemands sociaux-démocrates
Numéro Photo Nom Entrée en fonction Fin des fonctions Élection
1 Gustav Heinemann (1899 – 1976) 1969
2 Johannes Rau (1931 – 2006) 1999
3 Frank-Walter Steinmeier (1956 – ) 2017

Notes et références

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(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Sozialdemokratische Partei Deutschlands » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Greek debt crisis: Violence in Athens ahead of Germany vote », sur BBC News, (consulté le ).
  2. (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe », sur parties-and-elections.eu (consulté le ).
  3. (de) « Grüne feiern Mitglieder-Rekord – auch zwei andere Parteien können zulegen - Video », sur focus.de, (consulté le ).
  4. Dans les années 2010, les nombres de membres des deux partis sont très proche
  5. « Allgemeine Deutsche Arbeiterverbrüderung ».
  6. Hoffrogge 2011, p. 35.
  7. Hoffrogge 2011, p. 69-72.
  8. Chris Harman, Une histoire populaire de l'humanité, La Découverte, , 430 p..
  9. Lehnert 1983, p. 95.
  10. Hoffrogge 2011, p. 146-189.
  11. (de) « Grundlinien der USPD (April 1917) » (consulté le ).
  12. (de) Susanne Miller, Geschichte der deutschen Arbeiterbewegung, t. 2, « Der erste Weltkrieg und die Spaltung der Arbeiterbewegung », p. 301–354.
  13. Christian Baechler, L'Allemagne de Weimar (1919-1933) Fayard 2007 pp. 130.
  14. a b et c (en) E. Gene Frankland, « Germany. The rise, fall and recovery of Die Grünen », dans Dick Richardson et Chris Rootes, The Green challenge : the development of Green parties in Europe, Routledge, (ISBN 978-0-415-10649-8), p. 15-31.
  15. « Triomphe de Merkel, qui frôle la majorité absolue au Bundestag » (consulté le ).
  16. Dominique Vidal, « Droite allemande, du nouveau », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Des surprises dans le cabinet Merkel III » (consulté le ).
  18. « Allemagne : accord de coalition entre CDU et SPD » (consulté le ).
  19. Allan Popelard, Paul Vannier, « Renaissance des travaillistes au Royaume-Uni », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Nicolas Barotte, « Martin Schulz joue sa survie à la tête des sociaux-démocrates », Le Figaro,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  21. Thomas Wieder, « Elections en Allemagne : un paysage politique émietté, des extrêmes contenus et une victoire disputée entre CDU et SPD », Le Monde, (consulté le )
  22. « Scholz succède à Merkel et promet à l'Allemagne un "nouveau départ" », L'Express, (consulté le )
  23. Thomas Wieder, « Guerre en Ukraine : le chancelier allemand, Olaf Scholz, sommé d’accélérer les livraisons d’armes », Le Monde, (consulté le )
  24. « L’Allemagne ne possède que peu d’alternatives au gaz russe », sur Public Sénat, (consulté le )
  25. « Allemagne: le SPD d'Olaf Scholz subit un cuisant revers lors d'une élection à Berlin », sur RFI, (consulté le )
  26. Emmanuel Grasland, En Allemagne, sévère défaite pour la coalition au pouvoir d'Olaf Scholz, lesechos.fr, 9 juin 2024
  27. Allemagne : l'extrême droite arrive en tête en Thuringe, une première lors d'un scrutin régional, francetvinfo.fr, 1er septembre 2024
  28. Allemagne : victoire « historique » de l’AfD à une élection régionale, Scholz sanctionné, lesoir.be, 1er septembre 2024
  29. (de) Gerd Hohorst, Jürgen Kocka et Gerhard A. Richter, Sozialgeschichtliches Arbeitsbuch II : Materialien zur Statistik des Kaiserreichs 1870–1914, Munich, , p. 173-175.
  30. (de) D. Petzina, W. Abelshauser et A. Faust, Sozialgeschichtliches Arbeitsbuch III : Materialien zur Statistik des Deutschen Reiches 1914–1945, Munich, , p. 174.
  31. (de) « Bundestagswahlen », sur bundeswahlleiter (consulté le ).
  32. « Wahlergebnisse – Baden-Württemberg (Landtagswahl) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  33. « Wahlergebnisse – Niedersachsen (Landtagswahl) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  34. « Wahlergebnisse – Bayern (Landtagswahl 2018 und frühere Landtagswahlen) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  35. « Wahlergebnisse – Berlin (Abgeordnetenhauswahl) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  36. « Wahlergebnisse – Brandenburg (Landtagswahl) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  37. « Wahlergebnisse – Bremen (Bürgerschaftswahl) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  38. « Wahlergebnisse - Hamburg (Bürgerschaftswahl) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  39. « Wahlergebnisse – Hessen (Landtagswahl 2018 und bisherige Landtagswahlen) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  40. « Wahlergebnisse – Mecklenburg-Vorpommern (Landtagswahl) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  41. « Wahlergebnisse – Nordrhein-Westfalen (Landtagswahl) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  42. « Wahlergebnisse – Rheinland-Pfalz (Landtagswahl) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  43. « Wahlergebnisse – Saarland (Landtagswahl) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  44. « Wahlergebnisse – Sachsen (Landtagswahl) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  45. « Wahlergebnisse – Sachsen-Anhalt (Landtagswahl) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  46. « Wahlergebnisse – Schleswig-Holstein (Landtagswahl) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  47. « Wahlergebnisse – Thüringen (Landtagswahl) », sur www.wahlrecht.de (consulté le )
  48. (de) « Résultats aux élections européennes », sur Bundeswahlleiter (consulté le ).
  49. (de) « Aufruf der deutschen Sozialdemokraten zur Europawahl (30. April 1979) » (consulté le ).
  50. (de) « Rede der Spitzenkandidatin der SPD für die Europawahl 1984. Katharina Focke », sur Bibliothek der Friedrich-Ebert-Stiftung (consulté le ).
  51. (de) « Pressemitteilungen der SPD: 1958–1998 », sur Bibliothek der Friedrich-Ebert-Stiftung (consulté le ).
  52. (de) « Martin Schulz als Spitzenkandidat der SPD », sur focus (consulté le ).
  53. (de) « Parteien verlieren Zustimmung », sur RP online, (consulté le ).
  54. (de) « SPD – Mitgliederzusammensetzung », sur Bundeszentrale für politische Bildung (consulté le ).
  55. (de) « Hintergrund: SPD-Vorstand komplett - Beisitzer gewählt », sur Süddeutsche Zeitung, (consulté le ).
  56. (de) « Übersicht der Vorstandsmitglieder, Satzung und Programm der SPD », sur Bundeswahlleiter (consulté le ).
  57. (de) « Landtagswahlen in Deutschland », sur election.de (consulté le ).
  58. (de) « Wahlergebnisse », sur www.wahlrecht.de (consulté le ).
  59. (de) « Programme d'Eisenach de 1869 » (consulté le ).
  60. (de) « Programme de Gotha du SAP en 1875 » (consulté le ).
  61. (de) « Programme d'Erfurt du SPD en 1891 » (consulté le ).
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  63. (de) « Programme d'Heidelberg en 1925 » (consulté le ).
  64. (de) « Programme de Godesberg en 1959 » (consulté le ).
  65. (de) « Programme de Berlin de 1989 » (consulté le ).
  66. (de) « Programme de Hambourg de 2007 » (consulté le ).
  67. « solidarischen Mehrheit ».
  68. « Vision einer freien, gerechten und solidarischen Gesellschaft ».
  69. Officiellement Philipp Scheidemann ne porte pas le titre de chancelier impérial : Reichskanzler mais de ministre-président impérial : Reichsministerpräsident

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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