La Bastide-d'Engras — Wikipédia

La Bastide-d'Engras
La Bastide-d'Engras
Tour de l'horloge de La Bastide-d'Engras.
Blason de La Bastide-d'Engras
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Uzès
Maire
Mandat
Pascal Gisbert
2020-2026
Code postal 30330
Code commune 30031
Démographie
Gentilé Bastidains
Population
municipale
204 hab. (2022 en évolution de +2,51 % par rapport à 2016)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 05′ 44″ nord, 4° 28′ 45″ est
Altitude Min. 154 m
Max. 260 m
Superficie 9,85 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Uzès
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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La Bastide-d'Engras
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La Bastide-d'Engras est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Tave, la Veyre, le ruisseau de la Brives. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Valat de Solan ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

La Bastide-d'Engras est une commune rurale qui compte 204 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 451 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Bastidains ou Bastidaines.

Géographie

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Localisation

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Commune située au sein de la communauté de communes Pays d'Uzès et proche de Saint-Laurent-la-Vernède et Pougnadoresse

Hydrographie et relief

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Cours d'eau sur la commune ou à son aval[1] :

  • rivière la Tave,
  • ruisseau de la Brives.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 829 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 3,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cavillargues à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communications et transports

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La commune est traversée par la route départementale 211.

La gare ferroviaire la plus proche est celle de Bagnols-sur-Cèze, et les aéroports les plus proches sont Nîmes-Garons et l'aérodrome de Nîmes-Courbessac.

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Valat de Solan »[9], d'une superficie de 58 ha, présentant une intéressante diversité d'habitats naturels sur une superficie réduite[10].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[11] : le « domaine de Solan » (58 ha), couvrant 2 communes du département[12] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[11] : le « plateau de Lussan et Massifs Boisés » (37 159 ha), couvrant 40 communes du département[13].

Au , La Bastide-d'Engras est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,3 %), cultures permanentes (25 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones urbanisées (3,7 %), terres arables (3,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de La Bastide-d'Engras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Tave. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1998 et 2002[17],[15].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Bastide-d'Engras.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[18]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 67,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 158 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 158 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1983[15].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Bastide-d'Engras est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[21].

Le mot bastide a la même origine que le verbe bâtir.
Au Moyen-Âge, une Bastide était un village construit à partir de rien dans une zone dont le pouvoir voulait développer la population et l’activité.
La Bastide-d’Engras est une des plus anciennes bastides de France[22].

Vers la fin du XIe ou au début du XIIe siècle, une petite chapelle dédiée à Saint-Jean-Baptiste est construite au hameau d’Orgerolles, à 700m à l’est de l’actuel village de La Bastide-d’Engras[23].

A cette même époque, qui est celle où les comtes de Toulouse règnent sur la Provence gardoise, un fort existe au sommet de la barre rocheuse sur laquelle se situe l’actuel village, et le terroir prend le nom de La Bastide, signe probable de la construction d’un nouveau village à proximité du fort[23].

Le territoire est inféodé en 1212 à l’évêque d’Uzès par le comte Raymond VI de Toulouse[23].

Le don du comte est confirmé au XIIIe siècle par Simon de Montfort, son successeur après la Croisade des Albigeois. Le petit fort devient un château entouré d’un rempart extérieur. Une garnison y est installée vers 1380 ; elle protège le site pendant la révolte des Tuchins[24].

La famille de Faucher de Champredon, d’une petite noblesse installée à La Bastide-d’Engras, quitte celle-ci au XVe siècle pour Bollène. Elle y donnera naissance à Louis François de Faucher de Champredon (04/02/1715-../02/1795), un des grands officiers de la Marine royale de Louis XIV qui prendra possession de la Corse en 1764.

La population s’accroît à partir du XIIIe siècle. La chapelle de Saint Jean d’Ornerolles est agrandie en ajoutant deux nouvelles travées à celle existante. Au XVIe siècle, un clocher fortifié de 21m lui est ajouté ainsi que deux chapelles latérales[25].

Au même XVIe siècle viennent les guerres de religion. L’évêque d’Uzès Jean de Saint-Gelais ayant abjuré le catholicisme, il est démis et excommunié en 1561. En 1565, le fief de La Bastide est transmis à son vicaire Jacques de La Fare qui y construit un nouveau château et s’y installe. Ce château est pris par les Huguenots, en partie démoli ; repris, il est reconstruit en 1596. Fortifié par Jacques de La Fare, neveu du précédent, il résiste dans les années 1620 au duc Henri II de Rohan (chef des insurgés protestants) grâce à sa forte garnison d’une centaine d’hommes[25].

Époque moderne

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En 1746, les La Fare vendent La Bastide à Jacques de Thomas, d'une illustre maison d’Avignon rameau de celle de La Garde, qui fait effectuer de nouveaux travaux au château en 1762 et 1770. Jacques de Thomas est héritier du terroir voisin de Saint-Laurent-la-Vernède. En 1777, une gravure de Joseph Bernard montre que le village de La Bastide se situe entre le rempart extérieur du château et un autre mur d’enceinte au sud et à l’est du château. Sur la gravure, le village n’a pas d’église, puisque Saint-Jean d’Ornerolles fait toujours office d’église paroissiale, son prieur résidant à Pougnadoresse. La chapelle Saint-Jean d’Ornerolles n’est abandonnée qu’au moment de la Révolution de 1789[25].

Révolution française et Empire

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Époque contemporaine

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Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2014 Jean-Marie Blanchard DVG  
2014 En cours Pascal Gisbert DVG Retraité Fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Budget et fiscalité 2016

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Mairie de La Bastide-d'Engras

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[26] :

  • total des produits de fonctionnement : 211 000 , soit 992  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 175 000 , soit 821  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 115 000 , soit 541  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 132 000 , soit 619  par habitant.
  • endettement : 194 000 , soit 910  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 11,15 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,44 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 45,05 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 218 [I 5].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

En 2022, la commune comptait 204 habitants[Note 4], en évolution de +2,51 % par rapport à 2016 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
400328369376423422428451392
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
416395373360362374344320316
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
280292290264254217238212211
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
206201179178177191211214208
2017 2022 - - - - - - -
196204-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dépend de l'Académie de Montpellier.

  • École élémentaire[31].
  • Écoles intercommunales[32].
  • Les collèges et lycées les plus proches sont à Uzès.

Professionnels de santé le plus proches à Saint-Marcel-de-Careiret et Saint-Quentin-la-Poterie[33].

Manifestations culturelles et festivités

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Association "Loisirs et animations"[36].

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 88 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 178 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 460 [I 6] (20 020  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 6,5 % 3,9 % 8,9 %
Département[I 9] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 115 personnes, parmi lesquelles on compte 75,2 % d'actifs (66,3 % ayant un emploi et 8,9 % de chômeurs) et 24,8 % d'inactifs[Note 6],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 11]. Elle compte 37 emplois en 2018, contre 41 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 78, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,8 %[I 12].

Sur ces 78 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 62,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,2 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 28,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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16 établissements[Note 7] sont implantés à la Bastide-d'Engras au [I 15]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,3 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 16 entreprises implantées à La Bastide-d'Engras), contre 30 % au niveau départemental[I 16].

  • La Bastide Eden[37].
  • La Vieille Grange.

Agriculture

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La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 27 24 12 12
SAU[Note 9] (ha) 248 183 132 119

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 27 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 24 en 2000 puis à 12 en 2010[40] et enfin à 12 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[41],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 248 ha en 1988 à 119 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 10 ha[40].

Produits du terroir

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Culture locale et patrimoine

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Édifices religieux

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Édifices civils

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  • Château de la Bastide d'Engras.
  • Inventaire du patrimoine de la commune[46] :
    • Beffroi, Monument aux morts (plaque commémortaive)[47],
    • Horloge et son campanile en fer forgé.
    • Croix de mission (calvaire),
    • Croix de chemin,
    • Jardins potagers,
    • Mairie-école,
    • Puits et lavoir couvert[48].

Patrimoine environnemental

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de La Bastide-d'Engras

Les armes de La Bastide-d'Engras se blasonnent ainsi :

D'hermine au pal losangé d'argent et d'azur[51].

Bibliographie

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Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[8].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de La Bastide-d'Engras ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à la Bastide-d'Engras » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à la Bastide-d'Engras » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à la Bastide-d'Engras » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à la Bastide-d'Engras » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources

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  1. L'eau dans la commune
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre La Bastide-d'Engras et Cavillargues », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  31. École élémentaire publique
  32. La création d’un syndicat intercommunal a permis de conserver cinq classes et leurs enseignants
  33. Médecins les plus proches
  34. Paroisse d'Uzès
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  36. Association "Loisirs et animations"
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  42. Route des vins Duché-d'Uzès
  43. Gard : la Terre est le jardin des sœurs du monastère de Solan
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  46. Inventaire du petit patrimoine du Pays Uzège-Pont du Gard
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  48. Lavoirs
  49. Fiche biographique sur le site de l'Académie française
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