Laborel — Wikipédia
Laborel | |||||
Église de Laborel. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Sisteronais-Buëch | ||||
Maire Mandat | Renée Maoui 2020-2026 | ||||
Code postal | 26560 | ||||
Code commune | 26153 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Laborelois, Laboreloises | ||||
Population municipale | 109 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 4,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 17′ 35″ nord, 5° 35′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 742 m Max. 1 520 m | ||||
Superficie | 23,91 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription Canton de Séderon (avant mars 2015) | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Drôme Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes | |||||
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Laborel est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont dénommés les Laborellois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Laborel appartient à la Drôme provençale, qui regroupe le quart sud de la Drôme où l'influence provençale devient prédominante dans le paysage et la culture locale.
Le village est situé à 8 km d'Orpierre, 19 km de Séderon, 22 km de Laragne, 43 km de Buis-les-Baronnies et 60 km de Nyons.
Chauvac-Laux-Montaux | Villebois-les-Pins | Étoile-Saint-Cyrice (Hautes-Alpes) | ||
Montauban-sur-l'Ouvèze | N | Sainte-Colombe (Hautes-Alpes) | ||
O Laborel E | ||||
S | ||||
Montauban-sur-l'Ouvèze | Izon-la-Bruisse | Izon-la-Bruisse |
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]La commune regroupe le fond de la vallée du Céans, et est fermée au sud, à l'ouest et au nord par des chaînes de montagnes culminant à Chamouse (1 532 m) entre lesquelles des cols permettent le passage vers les communes voisines[réf. nécessaire].
Sites particuliers[1] :
- Col de la Berche (1206 m)
- Col de l'Adrechon (937 m)
- Col de Perty (1302 m)
- le Bosquet (1066 m)
- le Puy (1107 m)
- Montagne de Chamouse
- Montagne de l'Arsuc (1461 m)
- Montagne d'Herc
- Montagne de Tuen (1301 m)
- Serre d'Embrun
- Serre Maracousta
Géologie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
- le Céans[1] : il coule vers l'est en direction du département des Hautes-Alpes avant de rejoindre le Buëch à Eyguians ;
- Ravin de Chivau[1] ;
- Ravin de Lescufier[1] ;
- Ravin des Blaches[1] ;
- Ravin du Grand Adret[1] ;
- Ruisseau des Armoux[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 969 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Séderon à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 032,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La route des Princes d'Orange, d'Orange à Orpierre, traverse la commune de Laborel[réf. nécessaire].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Laborel est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54 %), zones agricoles hétérogènes (26,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,5 %), cultures permanentes (1,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Le village est situé dans un cirque[14], au confluent du Céans et de l'un de ses affluents, le ruisseau des Armoux[2].
L'habitat est semi-dispersé, avec un village d'environ 70 habitants et des regroupements de fermes dans les zones agricoles de la commune.
Quartiers, hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Allemand
- Arnaud
- Builande
- Buisson
- Chalet
- Château Vieux
- Chilane
- Côte Charabre
- Côte Rare
- Coutton
- Darboux
- Déméans
- Fontomée
- Francou
- Goutaillet
- Grand Trou
- Grange de Pellet
- Jouve
- la Boudousse
- la Chainiée
- la Falette
- la Montagne
- la Tuilière
- la Tussie
- le Moulin
- le Plan
- le Ruinas
- les Armoux
- les Combes (est)
- les Combes (nord)
- les Combes (sud)
- les Espinets
- les Eyssenières
- le Vialard
- Louriou
- l'Ubac des Armoux
- Privoux
- Rouyens
- Saint-Martin
- Terre des Sagnes
- Touisse
- Trois Fontaines
Logement
[modifier | modifier le code]Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations
[modifier | modifier le code]Dictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :
- 1291 : castrum de Leborello (inventaire des dauphins, 231).
- 1317 : castrum de Laborello (Valbonnais, II, 165).
- 1516 : mention de la paroisse : cura de Leborello (pouillé de Gap).
- 1606 : mention de la paroisse : la cure de Labourel (rôle de décimes).
- 1788 : La Bourel (alman. du Dauphiné).
- 1891 : Laborel, commune du canton de Séderon.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Origine obscure : le toponyme est peut-être issu de Leporellus, un nom d'homme latin dérivé de lepor, lepus « lièvre »[réf. nécessaire].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Site archéologique (premier niveau)[14].
Protohistoire
[modifier | modifier le code]Site archéologique (deuxième niveau)[14].
Antiquité : les Gallo-romains
[modifier | modifier le code]Site archéologique (troisième niveau)[14].
Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]La seigneurie[15] :
- Au point de vue féodal, Laborel était une terre des barons de Mévouillon.
- 1256 : elle est hommagée aux comtes de Provence.
- Dès 1270, une partie appartient aux dauphins.
- 1288 (ou 1388) : les dauphins acquiert le reste.
- 1289 (ou 1389) : le tout est cédé aux Bérenger-Sassenage en échange de la terre d'Izeron.
- 1382 : la terre est vendue à Pierre Gillin.
- Elle passe (par héritage) aux Bardonenche.
- Vendue aux Pactis.
- 1450 : vendue aux Cizerin.
- 1484 : passe aux Gruel.
- 1603 : vendue aux La Tour-Gouvernet.
- Peu après : recouvrée par les Gruel.
- Vers 1750 (ou 1699[réf. nécessaire]) : passe (par mariage) aux Achard-Ferrus de Sainte-Colombe, derniers seigneurs.
Dès 1658, une école est attestée dans le village[réf. nécessaire].
Sous l'Ancien Régime, la communauté gérait ses affaires de manière autonome, tous les habitants ayant part à l'assemblée du village qui était bien fréquentée[16].
Avant 1790, Laborel était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Gap. Avant le XVIIe siècle, le service paroissial se faisait dans l'église de Saint-Martin qui était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, dépendant du prieuré de Lagrand (Hautes-Alpes). Cette église, ayant été ruinée, fut alors remplacée par une autre dédiée au saint Rosaire. Les dîmes de la paroisse appartenaient au prieur de Lagrand qui présentait à la cure[15].
De la Révolution à nos jours
[modifier | modifier le code]En 1790, la commune est comprise dans le canton de Montauban. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Séderon[15].
Au XIXe siècle, Laborel est profondément touché par l'exode rural[réf. nécessaire].
Le 14 juin 1871 à 20 heures, une météorite atterrit sur la commune. Deux pierres de 2,66 et 0,91 kg ne furent découvertes qu'en 1895.
1914-1918 : la commune manque d'être complètement vidée de ses habitants par la Première Guerre mondiale[réf. nécessaire].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendance politique et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Laborel fait partie :
- de 1994 à 2017, de la communauté de communes interdépartementale des Baronnies ;
- à partir du , de la communauté de communes Sisteronais-Buëch[réf. nécessaire].
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]En 2021 , la commune de Laborel comptait 109 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Services et équipements
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Fête : le deuxième dimanche d'octobre[14].
- Une fête votive est organisée chaque été. La lavande y est à l'honneur[réf. nécessaire].
- Tous les deux ans, Laborel organise une journée des métiers anciens où l'on peut voir quelles étaient les activités dans un petit village de Haute-Provence en 1900[réf. nécessaire].
Loisirs
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]En 1992 : champignons, lavande (distillerie), tilleul, ovins, apiculture (miel)[14].
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Un peu de tourisme : un hôtel-restaurant est ouvert en été[réf. nécessaire].
- Station d'été[14].
Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du Parc naturel des Baronnies provençales créé en 2014.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Laborel possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Laborel sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
- Site d'un passionné
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.geoportail.gouv.fr/
- (en) « Relation : Laborel (72015) », sur OpenStreetMap (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Laborel et Séderon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Séderon », sur la commune de Séderon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Séderon », sur la commune de Séderon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Laborel.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 185 (Laborel).
- Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, n° 64, mars 1985, p. 21.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.