Liste des accidents ferroviaires en France en 1915 — Wikipédia
Chronologies
1912 1913 1914 1915 1916 1917 1918 Décennies : 1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940 Siècles : XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
La liste des accidents ferroviaires en France en 1915, est une liste non exhaustive, chronologique.
Janvier
[modifier | modifier le code]- - Après des pluies torrentielles, sur la ligne de Saint-Jean-Pied-de-Port à Bayonne, vers 6 heures 30, deux kilomètres après son départ, un train de voyageurs pour Bayonne transportant surtout des militaires de retour de permission déraille sur un amas de terres déposées sur la voie par un glissement de terrain. Le mécanicien, le chauffeur et un soldat sont tués, trois voyageurs sont blessés[1].
- - Au Havre, le soir, à un passage à niveau du Boulevard de Harfleur, un tramway bondé est percuté par un train de marchandises manœuvrant en marche arrière du port à la gare de triage. La collision fait trois morts et treize blessés[2]. Compte tenu de l'époque, les deux hommes d'équipe et le garde-barrière responsables de l'accident seront traduits devant le Conseil de guerre qui les condamnera à des peines de six mois à huit jours de prison pour homicide involontaire[3].
Mars
[modifier | modifier le code]- - Près de la gare de Noisy-le-Sec, vers 20 heures, un train de banlieue pour Gretz est pris en écharpe par un train de marchandises parti de Vaires-Torcy pour Argenteuil. L'accident, dû à la négligence d'un lampiste auxiliaire ayant omis d'allumer les lampes d'un signal, fera une dizaine de blessés, dont l'un succombera peu après[4].
Mai
[modifier | modifier le code]- - Vers 3 heures, sur la ligne de Nantes à Saintes, près de la gare de Mouillepied, l'express Nantes-Bordeaux déraille après avoir heurté à 60 km/h une cheminée de navire tombée du wagon de queue du train de marchandises le précédant. Le fourgon de tête, le wagon poste et la première voiture s'écrasent contre la locomotive renversée. Un postier ambulant est tué, et quatre de ses collègues ainsi que le mécanicien, le chauffeur, le chef de train et quatre voyageurs sont blessés[5].
Septembre
[modifier | modifier le code]- - Vers 22 heures, en gare d'Argenteuil, une rame vide en manœuvre prend en écharpe un train de marchandises se dirigeant vers la gare des Batignolles. Un sous-chef de gare dirigeant l'opération juché sur un marchepied est écrasé entre deux wagons et succombe peu après[6].
Octobre
[modifier | modifier le code]- - Sur la ligne de Roanne à Saint-Étienne, vers 5 heures 30, après une rupture d'attelage, sept voitures d'un train spécial bondé de soldats permissionnaires ou convalescents se rendant à Saint-Étienne partent en arrière dans la rampe montant de Roanne vers Balbigny, entre les gares de Saint-Cyr-de-Favières et de Vendranges-Saint-Priest. Entraîné par sa vitesse, le convoi en dérive, dont un certain nombre d'occupants ont déjà sauté en marche, quitte les rails dans une courbe et s'écrase dans un ravin. Compte tenu de la censure exercée à l'époque[7], le chiffre exact des victimes restera assez incertain: il a été au moins de dix-sept pour les morts, et d'une quarantaine pour les blessés[8].
Décembre
[modifier | modifier le code]- - Sur la Ligne de Bourges à Miécaze, à l'entrée de Montluçon, au triage situé près de la gare d'eau du Canal du Berry, l'express Paris-Aurillac/Neussargues déraille sur un aiguillage. Six voitures se renversent, écrasant une guérite abritant des hommes d'équipe de la gare. L'un d'eux est tué, trois autres sont blessés. Dans le train, un soldat est tué, six autres et deux civils sont blessés[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Liste des accidents ferroviaires en France dans les années 1910 » (voir la liste des auteurs).
Références
[modifier | modifier le code]- Le Matin du 12 janvier 1915, p. 3.
- Le Petit Parisien du 18 janvier 1915, p. 3.
- Le Petit Parisien du 17 avril 1915, p. 4.
- Le Temps des 17 (p. 3) et 18 mars 1915 (p. 3).
- Le Temps du 20 mai 1915, p. 3.
- Le Temps du 3 septembre 1915, p. 3.
- Notamment depuis deux lois du 5 août 1914, l'une sur l'état de siège, l'autre "réprimant les indiscrétions de la presse en temps de guerre"
- Le Figaro du 20 octobre 1915, p. 3. et Le Temps du 21 octobre 1915, p. 3.
- Le Temps du 15 décembre 1915, p. 3.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Accident ferroviaire
- Liste des principaux accidents ferroviaires
- Liste d'accidents ferroviaires
- Accidents de TGV
- Gaston Laplace
Liens externes
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