Luc Ferry — Wikipédia

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Luc Ferry
Illustration.
Luc Ferry en 2017.
Fonctions
Ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche
–
(1 an, 10 mois et 23 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Jean-Pierre Raffarin
Gouvernement Raffarin I et II
Prédécesseur Marie-George Buffet (Jeunesse)
Jack Lang (Éducation nationale)
Roger-Gérard Schwartzenberg (Recherche)
Successeur François Fillon (Éducation nationale et Recherche)
Jean-François Lamour (Jeunesse)
Président du Conseil national des programmes
–
(8 ans, 3 mois et 26 jours)
Prédécesseur Didier Dacunha-Castelle
Successeur Jean-Didier Vincent
Biographie
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance La Garenne-Colombes (France)
Nationalité Française
Diplômé de Université Paris-Sorbonne
Université de Heidelberg
Université de Reims
Profession Professeur de philosophie
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Luc Ferry est un professeur de philosophie, essayiste et homme politique français, né le à Colombes[1] (département de la Seine).

Docteur en science politique (1980), par ailleurs professeur agrégé de philosophie (1975) et de science politique (1982), il est successivement attaché de recherche au CNRS et professeur des universités. Il développe à partir de 1985 une philosophie politique d'inspiration libérale, qui porte notamment sur l'écologie, la technique, la famille ou la religion.

De 2002 à 2004, dans les gouvernements I et II de Jean-Pierre Raffarin, il est ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et la Recherche du président Chirac, puis nommé membre du Comité consultatif national d'éthique en 2009 par le président Nicolas Sarkozy.

Biographie

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Origines et formation

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Fils d'un préparateur et constructeur de voitures automobiles sportives, inventeur de voitures de course[2], Pierre Ferry, et d'une mère au foyer[3], Luc Ferry a trois frères (dont le philosophe Jean-Marc Ferry)[4].

Ses études secondaires se déroulent au lycée Saint-Exupéry de Mantes-la-Jolie, puis à la maison avec le CNED[5]. Il suit ensuite des études supérieures à l'université Paris-Sorbonne et à l'université de Heidelberg[6] ; il obtient l'agrégation de philosophie en 1975.

Vie privée et familiale

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Luc Ferry et Marie-Caroline Becq de Fouquières en 2015.

Luc Ferry épouse le en premières noces Dominique Meunier, avec qui il a adopté une fille, Gabrielle (née en 1991). Après son divorce (vers 1997), il se remarie le avec Marie-Caroline Becq de Fouquières (née en 1975), dont la famille est alliée à Jean-Jacques Servan-Schreiber[7]. De ce second mariage naissent deux filles, Louise (née en 1999) et Clara (née en 2001)[8].

Selon Le Figaro, Jules Ferry serait un « aïeul » de Luc Ferry, mais ce dernier n'en est pas un descendant direct[9]. Luc Ferry a lui-même précisé sur France 5 qu'il avait bien un lien de parenté avec Jules Ferry, mais qu'il ne s'agissait que d'un cousinage éloigné[10].

En 2002, une controverse[11] née de la mise en école privée de deux de ses enfants, amène des critiques contre le ministre de l'Éducation nationale. Celui-ci indique qu'il souhaitait une éducation religieuse pour ses enfants.

Carrière et engagements

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Professeur de philosophie et science politique

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Il devient professeur agrégé de philosophie en 1975[12] et commence sa carrière d'enseignant au lycée des Mureaux (Yvelines). Il est notamment affecté à l’École normale d'Arras de 1977 à 1979 puis en détachement au CNRS comme attaché de recherche de 1980 à 1982 et enfin chargé de cours à l'université de Reims, puis à l'École normale supérieure, aux universités de Paris X et de Paris I[réf. nécessaire].

En 1980, il obtient un doctorat d'État en science politique à l'université de Reims[13]. Il obtient l'agrégation de science politique en 1982 et devient ainsi professeur des universités. Il est successivement nommé à l'Institut d'études politiques de Lyon de 1982 à 1988 puis professeur de philosophie à l'université de Caen Basse-Normandie de 1989 à 1996 et à l'université Paris VII-Denis-Diderot à compter de 1996[réf. nécessaire].

Il accède à la notoriété en 1985 en publiant avec Alain Renaut La Pensée 68, dans lequel il critique des penseurs de l'après Mai 68 : Pierre Bourdieu, Jacques Lacan, Jacques Derrida et Michel Foucault[3],[4].

Il devient chroniqueur à L'Express[4] en 1987 et publie Le Nouvel Ordre écologique en 1992.

François Bayrou, ministre de l'Éducation nationale, le nomme en 1994 président du Conseil national des programmes[3],[4], poste qu'il occupe jusqu'à sa nomination au ministère de l'Éducation nationale en 2002[14].

En janvier 1997, il est nommé à la Commission de réforme de la justice[4].

Ministre de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche

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Du au , Luc Ferry est ministre de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche dans les deux premiers gouvernements de Jean-Pierre Raffarin.

À son arrivée au gouvernement, Luc Ferry annonce des mesures centrées sur la lutte contre l’illettrisme. Entre autres mesures : le dédoublement de certaines classes de CP, la rédaction de nouveaux programmes en primaire centrés sur la maîtrise de la langue, au collège la nouveauté est la mise en place des itinéraires de découverte (IDD) et l’introduction de l’enseignement en alternance dès la classe de 4e, au lycée, l’apparition du travail personnel encadré (TPE) et la rénovation du CAP[réf. nécessaire].

Il annonce également un projet de décentralisation de 100 000 personnels non enseignants de l’Éducation nationale aux collectivités territoriales (conseillers d’orientation, psychologues, assistantes sociales, médecins et personnels « techniciens et ouvriers de service »). L’annonce est mal accueillie, car elle provoque de nombreuses craintes quant à l’accroissement des inégalités au sein du service public. En mai 2003, face au mouvement d'opposition à cette réforme, Luc Ferry renonce aux délocalisations des médecins scolaires, psychologues et assistantes sociales (seul le transfert des techniciens et ouvriers de service est maintenu)[réf. nécessaire].

En février 2004, Luc Ferry, suivant les propositions de la commission Stasi, propose un texte sur la laïcité à l’école et l’interdiction de signes religieux ostensibles à l’école, adopté à l'Assemblée nationale avec une large majorité[15].

Autres responsabilités

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Fonctions publiques

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Luc Ferry est président délégué du Conseil d'analyse de la société, créé en juillet 2004[14].

En juillet 2007, il intègre le Comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions, mis en place par le président de la République Nicolas Sarkozy[16].

En 2009, il est nommé membre du Comité consultatif national d'éthique par Nicolas Sarkozy[17].

Pour des partis politiques

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En juin 2006, il est chargé par le président de l'UMP d'une « mission de réflexion » sur le mariage homosexuel et l'homoparentalité, mission qu'il décide d'interrompre quelques mois plus tard[18].

Dans le privé

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Luc Ferry est également membre du comité prospectif de Vivendi Universal[19] et ancien membre du Conseil économique, social et environnemental en tant que membre du groupe des personnalités qualifiées et membre de la section des relations extérieures[20].

Luc Ferry monnaie aussi ses conférences, notamment à l'occasion de croisières de luxe sur des paquebots[21]. Il intervient également dans des conventions ou séminaires d'entreprises[22].

Il est membre du Club du Siècle[23].

Présence médiatique

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Luc Ferry a été éditorialiste à L'Événement du jeudi, L'Express, Le Point puis au bimensuel économique Challenges[24],

En 2011, l'école du village de Ricarville en Seine-Maritime est baptisée du nom de Luc Ferry[25].

En 2015, il assure une chronique sur Radio Classique, qui a pour objet de raconter, en quelques minutes, les mythes fondateurs relatifs aux expressions usuelles que nous utilisons dans la langue française.

Aujourd’hui, il est chroniqueur au Figaro et intervient également dans la rubrique Esprit libres de la matinale de Radio Classique.

Le 3 novembre 2024, il annonce sur LCI, prochainement se retirer de la vie publique et cesser toutes ses fonctions dans le cadre de son départ en retraite.

Prises de position

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Questions de société

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Luc Ferry critique certaines tendances de l'écologisme dans son ouvrage Le Nouvel Ordre écologique.

Dans L'homme-Dieu ou le sens de la vie, il décrit l'évolution des pensées, générée par la sécularisation de la société. Selon lui, les valeurs morales se substituent de plus en plus à la religion, et l'homme est de plus en plus guidé par l'éthique, fondée en grande partie sur les droits de l'homme. Or, celle-ci ne couvre pas autant de questions que la religion. Elle se résume davantage à définir des règles de vie en société, laissant ainsi un vide au sujet des questions existentielles, telles que le deuil, ou la question du sens de la vie.

Les générations sécularisées trouvent souvent une réponse à ce vide dans les spiritualités d'Orient. Luc Ferry note ici la contradiction que recèle ce choix, car le bouddhisme donne à la vie une dimension dans laquelle la notion de sens disparaît. Ainsi, il explique le besoin d'adopter une spiritualité laïque qui propose de donner un sens à sa vie, tout en laissant le champ libre à la réflexion au lieu des arguments d'autorité caractérisant les religions[26].

Échec scolaire

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Luc Ferry déplore que le système éducatif français fabrique de l'échec sans parvenir à y porter remède[27]. Suivant l'exemple finlandais, Luc Ferry pense qu’il faut intervenir dès l'identification des difficultés scolaires. Sa proposition consiste à dédoubler la classe de cours préparatoire avec deux enseignants par classe en cas de besoin.

Le 2 décembre 2013, il déclare à la télévision : « J’ai visité des centaines d’établissements scolaires et moi je peux vous assurer aujourd’hui que dans 15 % des établissements scolaires, l’enseignement ça ressemble à du domptage et pas à de l’enseignement. Un spécialiste de l’évaluation, quelqu’un qui travaillait, je ne vais pas citer son nom, un chercheur qui travaillait à la direction de l’évaluation et de la prospective me disait que si on faisait abstraction, alors je vais dire un truc pas politiquement correct, c’est pas facile, c’est compliqué à dire mais c’est vrai, si on faisait abstraction des 15 % d’établissements qui sont en perdition dans des quartiers en perdition, la France serait numéro 1 dans l’enquête Pisa » (Programme PISA : Programme international pour le suivi des acquis des élèves)[28].

Controverses

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Dénonciations de détournements de mineurs à l'encontre d'un ancien ministre (2011-2012)

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Invité du Grand Journal sur Canal+ le , Luc Ferry accuse, sans le nommer, un ancien ministre d'avoir eu des relations pédophiles à Marrakech, affirmant détenir ses témoignages « des autorités de l'État au plus haut niveau »[29]. Il a été entendu par la Brigade de protection des mineurs le [29], de même que son prédécesseur au ministère de l’Éducation, Jack Lang, entendu en novembre 2012 comme simple témoin et qui a affirmé n'être au courant de rien[30]. Il ne s'agirait que d'une rumeur, et l'affaire est classée sans suite fin 2012[31].

Cependant, le 5 octobre 2014, dans l'émission Médias, le magazine, sur France 5, Luc Ferry affirme que ce qu'il a dit en 2011 était vrai, et qu'il n'en « retire pas une virgule »[32]. Il cite par ailleurs un article du Figaro Magazine : « À Marrakech, un ex-ministre « s'amuse » »[33], relatant les faits et paru la veille de son passage à l'antenne, le 30 mai 2011[34].

Affaires des salaires versés par l'université Paris-Diderot (1997-2011)

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En juin 2011, Le Canard enchaîné[35] et d'autres médias[36],[37] affirment que Luc Ferry, professeur à l'université Paris-Diderot, n'y assure aucun enseignement depuis quatorze ans et qu'il n'y est quasiment jamais présent : outre les périodes de fonctions ministérielles, où il était détaché et payé comme ministre, il a longtemps été dispensé, à sa demande[38], d'enseignement et mis à disposition afin d'accomplir diverses fonctions officielles. En 2010, avec l'autonomie financière, son université lui demande d'accomplir son service d'enseignement statutaire pour lequel elle le paye, ce qu'il ne fait pas ; l'université lui réclame donc le remboursement de ses rémunérations (environ 4 500 euros mensuels selon la même source) ou d'assurer ces enseignements.

Pour sa part, Luc Ferry, qui y voit les conséquences de ses propos tenus au Grand Journal, déclare qu'il est en détachement de l'enseignement supérieur et qu'en l'absence de convention entre Matignon et l'université Paris-VII, cette dernière prend en charge son traitement de président du Conseil d'analyse de la société, comité rattaché aux services du Premier ministre[39]. In fine, Matignon sera tenu de rembourser l'Université, conformément à la loi[40]. Il décide alors de prendre sa retraite d'enseignant à la fin de l'année scolaire 2011[14].

Appel à l'utilisation d'armes contre certains Gilets Jaunes s'en prenant aux policiers

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Le dans l'émission « Esprits libres » sur Radio Classique, concernant la violence envers les policiers dans le mouvement des Gilets jaunes, Luc Ferry déclare : « On ne donne pas les moyens aux policiers de mettre fin aux violences. Quand on voit des types qui tabassent à coups de pied un malheureux policier… qu'ils se servent de leurs armes une bonne fois, écoutez, ça suffit ! » ; il ajoute peu après « je pense qu'on a une armée, on a, je crois, la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies, il faut dire les choses comme elles sont. »[41],[42]. De nombreux internautes et personnalités politiques ont fait part de leur indignation, dénonçant pour certains un « appel au meurtre »[43]. L'ancien ministre réagit sur twitter : « Je n'ai évidemment jamais appelé à tirer sur les Gilets jaunes dont je défends le mouvement depuis l'origine. Je demande simplement que les policiers puissent se servir comme ils le demandent de leurs armes non létales quand certains cherchent carrément à les tuer. Clair[44] ? »

Montant estimé insuffisant de ses retraites

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La pertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution. Améliorez-le ou discutez-en, sachant que la pertinence encyclopédique d'une information se démontre essentiellement par des sources secondaires indépendantes et de qualité qui ont analysé la question. (mai 2021)

En mai 2021, Luc Ferry est l'invité de « L’instant de Luxe », émission animée sur la chaîne Non Stop People, où il déclare « Ma retraite de ministre ? Il n’y a rien du tout. [...] J’ai ma retraite de prof d’université : 3 000 euros, et j’ai mes droits d’auteur. Je dois avoir aussi une retraite du Conseil économique et social, qui doit être de 800 euros. [...] Mais avec 3 000 euros je n’arrive évidemment pas à vivre. Il me faut beaucoup plus ! »[45]. Cette déclaration a provoqué de vives réactions[46],[47],[48],[49], car la retraite moyenne en France est de 1 500 euros[50] et le SMIC à 1 200 euros[48]. En outre, on reproche à Luc Ferry de n'indiquer qu'une partie de ses revenus dans ses prises de position, en ne citant pas, notamment, les revenus ponctuels que lui apportent ses conférences[45].

Positions favorables à la Russie

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À partir de l'annexion de la Crimée par la Russie, en 2014, Luc Ferry prend position contre les sanctions qui lui sont imposées et accuse les États-Unis et l'OTAN d'être responsable du conflit. Il appelle à se rapprocher de la Chine[51].

Invité quelques mois après le déclenchement de l'invasion russe de l'Ukraine, il déclare que « la Crimée est russe et doit rester russe » malgré son annexion par la Russie[52]. Selon Sophia Aram, il « [navigue] fièrement sur l’océan de sa vaniteuse paresse sous pavillon russe »[53].

Propos sur le Chemin des Dames

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Le , lors d'une intervention sur Europe 1, Luc Ferry affirme : « Les gens acceptaient de mourir pour la Nation. Prenez l’exemple du Chemin des Dames et du Général Nivelle, 400 000 gamins vont mourir pour prendre une colline aux Allemands, aujourd’hui c’est totalement inimaginable ». Cette déclaration polémique voit la réaction de plusieurs historiens quant à son aspect mensonger, rappelant qu'au delà des chiffres faux avancés l'offensive de Nivelle aura eu pour conséquence directe la vague de mutinerie de 1917 et l'apparition du chant contestataire de la chanson de Craonne[54].

Confusion entre les pays baltes et les Balkans

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Le , invité de la chaîne LCI, il confond les pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie) avec les Balkans[53]. Il affirme : « tous les pays baltes ne sont pas encore dans l'OTAN. Je parle de ceux qui ne sont pas dans l'Union européenne ». À la question de Darius Rochebin : « mais de quels pays baltes parlez-vous ? », il cite le Monténégro et la Serbie[55].

Décorations

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Publications

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Ouvrages

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Livres audio

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Luc Ferry est auteur et narrateur de ces livres, tous édités par Frémeaux & Associés à Vincennes.

  • Apprendre à vivre : traité de philosophie en 4 CD audios, (EAN 356-1-302-51612-7, BNF 40930441)
    Support : 4 disques audio ; référence éditeur : FA 5161.
  • Kant : l'œuvre philosophique expliquée, (EAN 356-1-302-52192-3, BNF 41283626)
    Support : 4 disques audio ; référence éditeur : FA 5219.
  • Nietzsche : l'œuvre philosophique expliquée, (EAN 356-1-302-52332-3, BNF 41349093)
    Support : 3 disques audio ; référence éditeur : FA 5233.
  • Le Christianisme : la pensée philosophique expliquée, (EAN 356-1-302-52552-5, BNF 42026039)
    Support : 3 disques audio ; référence éditeur : FA 5255.
  • Philosophie du temps présent, (EAN 356-1-302-52762-8, BNF 42058982)
    Support : 3 disques audio ; référence éditeur : FA 5272.
  • Heidegger : l'œuvre philosophique expliquée, (EAN 356-1-302-52722-2, BNF 42057923)
    Support : 3 disques audio ; référence éditeur : FA 5276.
  • Mythologie : l'héritage philosophique expliqué, (EAN 356-1-302-53002-4, BNF 42282880)
    Support : 4 disques audio ; durée : 4 h 41 min environ ; référence éditeur : FA 5300.
  • Karl Marx : la pensée philosophique expliquée, (EAN 356-1-302-53442-8, BNF 42461927)
    Support : 3 disques audio ; référence éditeur : FA 5344.
  • Sigmund Freud : la pensée philosophique expliquée, (EAN 356-1-302-53472-5, BNF 42529162)
    Support : 3 disques audio ; durée : 3 h 38 min environ ; référence éditeur : FA 5347.
  • Heidegger, les illusions de la technique, (EAN 356-1-302-53472-5, BNF 42529162)
    Support : 3 disques audio ; durée : 3 h 38 min environ ; référence éditeur : FA 5347.
  • Sartre et l'existentialisme : Penser la liberté, (EAN 356-1-302-53472-5, BNF 42529162)
    Support : 3 disques audio ; durée : 3 h 38 min environ ; référence éditeur : FA 5347.
  • La Pensée 68 et l'ère du soupçon, (EAN 356-1-302-53472-5, BNF 42529162)
    Support : 3 disques audio ; durée : 3 h 38 min environ ; référence éditeur : FA 5347.
  • Philosophie de la bohème : l'invention des utopies, (EAN 356-1-302-53472-5, BNF 42529162)
    Support : 3 disques audio ; durée : 3 h 38 min environ ; référence éditeur : FA 5347.

En 2017, il réalise une série de livres audio, L'Encyclopédie philosophique : les mots de la philo, co-éditée par Plon et Le Figaro.

Conférences

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Notes et références

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  1. ↑ Signalé par lui-même à l'antenne de Radio Classique le 3 janvier 2023, 10h05.
  2. ↑ Jean-Louis Beaucarnot, Le tout politique, éditions de l'Archipel, 2011, p. 115, (ISBN 9782809805666).
  3. ↑ a b et c Éric Aeschimann, « Ferry, exister à tout prix », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. ↑ a b c d et e Philippe Lançon, « Le philosophe du Président », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. ↑ « Luc Ferry, c’était le champion de l’école buissonnière », sur courrierdemantes.com, (version du sur Internet Archive).
  6. ↑ « ? », Philosophie Magazine, no 46,‎ .
  7. ↑ Voir Généalogie de la famille Becq de Fouquières sur [1].
  8. ↑ Jean-Louis Beaucarnot, Le tout politique, éditions de l'Archipel, 2011, p. 116, (ISBN 9782809805666).
  9. ↑ « L'hommage à Jules Ferry suscite des réserves », Le Figaro, 15 mai 2012.
  10. ↑ Commentant l'article « Luc Ferry » que lui consacre Wikipédia, après la diffusion par France 5, le 18 février 2013, du téléfilm L'Orange de Noël (1996), il l'a déclaré lui-même en s'adressant à Thomas Hugues qui l'interrogeait sur un éventuel lien entre lui et son illustre prédécesseur homonyme
  11. ↑ « Deux filles de Luc Ferry scolarisées dans le privé » (consulté le )
  12. ↑ « Franceinfo - Actualités en temps réels et info en direct », sur Franceinfo (consulté le )
  13. ↑ Sous la dir. de Miguel Abensour : [2].
  14. ↑ a b et c « Enseignement : Luc Ferry prend sa retraite », France-Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. ↑ « Assemblée nationale : 2ème SÉANCE DU jeudi 5 février 2004 », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  16. ↑ Décret no 2007-1108 du 18 juillet 2007 portant création d'un comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République
  17. ↑ Arrêté du 15 juin 2009 portant nomination au Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé
  18. ↑ 05/09/2006 Luc Ferry accuse un ancien ministre de pédophilie, sans le nommer.
  19. ↑ « Philosophie : "Transhumanisme : l' "Homme Augmenté?", par Luc Ferry, conférencier SenseAgency – Sense Agency » (consulté le )
  20. ↑ Décret du 3 septembre 2004 portant nomination au Conseil économique et social
  21. ↑ Sébastien Fontenelle, « Dix jours en mer avec trois astres de la pensée française », sur Le Monde diplomatique, .
  22. ↑ « De 3.000 à 10.000 euros la conférence : le lucratif business des intellectuels », sur Le Nouvel Observateur, (consulté le )
  23. ↑ Le Siècle, La République des Lettres, 3 février 2011.
  24. ↑ « Luc Ferry », sur data.bnf.fr (consulté le )
  25. ↑ [3].
  26. ↑ André Comte-Sponville développera cette réflexion dans son ouvrage L'Esprit de l'athéisme.
  27. ↑ Luc Ferry : Refuser que l'échec s'installe à l'école World Conf
  28. ↑ « Luc Ferry dans le "Face à face" de Ruth Elkkrief sur BFM TV », Site éducatif des Directeurs en lutte, consulté le 28 octobre 2015
  29. ↑ a et b « Luc Ferry accuse un ancien ministre de pédophilie, sans le nommer », Libération, 31 mai 2011.
  30. ↑ « « Affaire Luc Ferry : Jack Lang auditionné », lefigaro.fr, 15 janvier 2013.
  31. ↑ « Une rumeur, mais pas toujours à propos de la même personne. Reste le sentiment, pour les autorités judiciaires, d’avoir déployé beaucoup d’énergie pour rien », « "Ministre poissé" à Marrakech : affaire classée », Arrêt sur images.net, 5 décembre 2012.
  32. ↑ Damien Mercereau, « Coup de colère de Luc Ferry dans Médias le mag », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  33. ↑ Le Figaro Magazine, « À Marrakech, un ex-ministre « s'amuse » », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  34. ↑ F.P, « Medias Le Mag : Luc Ferry s'énerve après l'évocation d'une ancienne polémique », sur Télé Loisirs.fr, (consulté le ).
  35. ↑ « Un emploi fictif pour le moraliste Luc Ferry », Le Canard enchaîné, no 4728,‎ , p. 3.
  36. ↑ Philippe Jacqué, « Avec la loi sur l'autonomie, Luc Ferry ne peut plus sécher ses cours », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. ↑ « Luc Ferry sèche ses cours de philo à la fac », Libération, 8 juin 2011.
  38. ↑ « Quid de 2011-2012 pour le professeur Luc Ferry ? », Le Nouvel Observateur, 14 juin 2011.
  39. ↑ « Luc Ferry tente de clore la polémique sur ses salaires », Le Figaro, 12 juin 2011.
  40. ↑ « Matignon rembourse les cours non assurés par Luc Ferry », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  41. ↑ Guillaume Dur, « Esprits Libres », sur radioclassique.fr, Radio Classique (consulté le ).
  42. ↑ « " Gilets Jaunes " Luc Ferry appel les Policiers à utiliser leur armes ...! ».
  43. ↑ « Qu'ils se servent de leurs armes » : les propos de Ferry indignent, il s'explique », sur huffingtonpost.fr, Huffington Post, (consulté le ).
  44. ↑ « Gilets jaunes : Luc Ferry se défend d'avoir appelé à tirer sur les manifestants », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  45. ↑ a et b « Luc Ferry "n'arrive pas à vivre" avec plus de 3000 euros de retraite par mois », sur Huffington Post, .
  46. ↑ Olivia Leray, « Des nouvelles de Luc Ferry et de sa retraite », sur francetvinfo.fr, .
  47. ↑ Frédéric Sergeur, « Avec 4.000 euros par mois, Luc Ferry n’arrive “évidemment pas” à vivre. “Il me faut beaucoup plus” », sur capital.fr, .
  48. ↑ a et b Adrien Siberrol, « "Avec 3000 euros, je n'arrive pas à vivre" : les propos de l'ancien ministre Luc Ferry ne passent pas », sur ladepeche.fr, .
  49. ↑ Xavier Terrade, « « Arrêtez de m’emmerder ! » : Luc Ferry furieux après l'histoire des 3000 euros par mois », sur gala.fr, .
  50. ↑ DREES, « Les retraités et les retraites », sur drees.solidarites-sante.gouv.fr
  51. ↑ Vincent Laloy, « Ferry et Sarkozy : le parti pris pour la Russie • desk russie », sur Desk Russie, (consulté le )
  52. ↑ Romain Gubert, « Ces Français qui défendent Moscou », Le Point, (consulté le )
  53. ↑ a et b Sophia Aram, « Ferry, Royal, Boniface, Polony… Paresse sous pavillon russe », Le Parisien, (consulté le )
  54. ↑ « Désinfox: non Luc Ferry, il n’y a pas eu 400 000 morts sur le Chemin des Dames », sur www.lunion.fr, (consulté le )
  55. ↑ « VIDEO. Guerre en Ukraine : "Non ils ne sont pas tous dans l'OTAN", quand Luc Ferry confond les pays baltes et les Balkans », sur ladepeche.fr (consulté le )
  56. ↑ « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°05 du 02 octobre 2004 ; décret du 21 mai 2004 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  57. ↑ Luc Ferry à propos de son livre L’Homme-Dieu dans l'émission de France 3, Ah ! Quels Titres du 9 mai 1996

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Philippe Lançon, « Le philosophe du Président », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • 1999, Les Piètres Penseurs, Dominique Lecourt, Flammarion, Paris.
  • 2001, The Mediocracy. French Philosophy since 1968, Dominique Lecourt, Trans. Gregory Elliott, new ed. Verso, London, 2002.
  • 2003, Luc Ferry ou le Rétablissement de l'ordre, Élisabeth Hardouin-Fugier, David Olivier, Estiva Reus, éd. tahin party
  • 2004, La Philosophie française en questions. Entretiens avec Comte-Sponville, Conche, Ferry, Lipovetsky, Onfray et Rosset, Sébastien Charles, Le Livre de poche.
  • Eric Aeschimann, « Ferry, exister à tout prix », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Thibaud Croisy, « Luc Ferry et “l'art comptant pour rien” », Le Monde, 3 juin 2013.

Liens externes

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