Madras — Wikipédia

Chennai

Madras
Chennai / சென்னை
Blason de Madras
Héraldique
Madras
Administration
Pays Drapeau de l'Inde Inde
État ou territoire Tamil Nadu
District Madras, Kanchipuram, Tiruvallur
Maire M. Subramaniam
Index postal 600 ...
Fuseau horaire IST (UTC+05:30)
Indicatif +91 44
Démographie
Gentilé Madrasien, Madrasienne[1]
Population 6 221 782 hab. (2011)
Densité 14 581 hab./km2
Géographie
Coordonnées 13° 05′ 24″ nord, 80° 16′ 12″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 60 m
Superficie 42 670 ha = 426,7 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Inde
Voir sur la carte topographique d'Inde
Madras
Géolocalisation sur la carte : Inde
Voir sur la carte administrative d'Inde
Madras
Géolocalisation sur la carte : Tamil Nadu
Voir sur la carte topographique du Tamil Nadu
Madras
Géolocalisation sur la carte : Tamil Nadu
Voir sur la carte administrative du Tamil Nadu
Madras
Liens
Site web www.chennai.tn.nic.in

Madras (/ma.dʁas/ ou /ma.dʁɑs/[a],[2]; en tamoul : மெட்ராஸ், /mɛʈrɑːs/) ou Chennai[b] (en tamoul : சென்னை, /t͡ɕenːaɪ̯/[c] Écouter) est la capitale du Tamil Nadu, l'État indien le plus au sud. C'est la plus grande ville de l'État quant à la superficie et la population, et elle est située sur la côte de Coromandel, dans le golfe du Bengale. Selon le recensement indien de 2011, Chennai est la sixième ville la plus peuplée d'Inde et forme la quatrième agglomération urbaine la plus peuplée. La Greater Chennai Corporation est l'organe civique responsable de la ville ; c'est la plus ancienne corporation urbaine de l'Inde, créée en 1688 - la deuxième plus ancienne au monde après Londres.

Historiquement, Chennai et ses environs ont fait partie des royaumes Pallava, Chola, Pandya et Vijayanagara pendant de nombreux siècles. Les terres côtières, qui contenaient alors le village de pêcheurs Madrasapattinam, ont été achetées par la British East India Company au souverain Nayak Damarla Venkatadri (ou Venkatappa) Nayaka, au XVIIe siècle[4]. La garnison britannique a établi la ville et le port de Madras, et a construit Fort St. George - la première forteresse britannique en Inde - qui a été brièvement conquise par les Français en 1746, avant de devenir la capitale d'hiver de la présidence de Madras, une province coloniale du Raj britannique dans le sous-continent indien. Après l'indépendance de l'Inde en 1947, Madras est restée la capitale de l'État de Madras et de l'actuel Tamil Nadu. La ville a été officiellement rebaptisée Chennai en 1996.

La ville de Madras compte plus de six millions d'habitants et constitue le centre commercial, culturel et économique majeur de l'Inde du Sud.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Madras et les villes environnantes.

Madras se trouve sur la côte de Coromandel, bordant le golfe du Bengale, au nord du Tamil Nadu. Deux fleuves côtiers la traversent le Cooum, dans le centre-ville, et l'Adyar, plus au sud.

Elle est la sixième ville d'Inde par sa population. Elle comptait 6 221 782 habitants au recensement de 2011 contre 4 216 268 habitants au recensement de 2001, mais la superficie de la ville est passée de 174 km2 à 426,7 km2. La zone métropolitaine s'étend sur 1 189 km2 et compte environ 11 503 000 habitants (en 2022)[5], ce qui en fait la quatrième région métropolitaine la plus peuplée d'Inde.

Elle possède un grand port et l'une des plus longues plages de sable de l'Inde, Marina Beach[6].

La ville portait le nom de Madras jusqu'en 1996. Ce nom proviendrait de Madraspattinam, un village de pêcheurs au nord du fort Saint-George[7]. Toutefois, il a été pensé un temps que son utilisation ait été incertaine avant la colonisation. Des cartographes attribuent également le nom Madras à Mundir-raj[8] et d'autres suggèrent que les Portugais, arrivés par la mer au XVIe siècle, ont nommé le village Madre de Deus (Mère de Dieu). D'autres théories suggèrent encore que le nom proviendrait d'une famille portugaise, les Madeiros, d'un prêtre chrétien[9], d'une école coranique (médersa) ou du mot madhu-ras (miel en hindi).

Comme de nombreuses villes en Inde, le nom de Madras a été changé ces dernières années, sous prétexte d'abolir un reliquat colonial. En 1996, la ville est officiellement devenue Chennai, qui est une forme abrégée de Chennapattanam, la ville construite autour du fort Saint-George[10]. Ce nom provient de celui du roi télougou Damarla Chennappa Nayakudu (en), naïck de Calastri et Vandavachi, et père de Damarla Venkatadri Nayakudu, auprès de qui les Britanniques ont acquis la ville en 1639. Ce dernier avait auparavant rebaptisé la ville à la mémoire de son père[4]. La première utilisation du nom Chennai daterait du dans un acte de vente de la Compagnie anglaise des Indes orientales[11]. Certains avancent une autre étymologie, Chennai proviendrait du temple de Chenna Kesava Perumal (Vishnou), le mot chenni signifiant visage en tamoul et le temple étant considéré comme le visage de la ville[12].

Si le nom de Madras fait depuis quelques décennies l'objet de critique de la part de certains mouvements post-coloniaux, une inscription trouvée à Penneswaramadam, dans le district de Krishnagiri, infirme néanmoins la validité de cette position[13],[14]. Gravée sur un rocher des berges du Ponnaiyar et datée du , cette inscription, édictée en tamoul sous le règne de Kampana II de Vijayanagara, fait notamment état de ses conquêtes dans le Tondaimandalam. Parmi les villes côtières prises dans cette région, y est cité le port de Mādarasanpattanam, une mention qui constitue la plus ancienne référence formelle à la ville de Madras[13],[14]. Cet ancien nom, plus tardivement francisé en Madraspatan, a été adopté dans de nombreuses langues sous la forme de Madras. Par ailleurs, l'usage de « Madras » reste courant parmi les locaux et de nombreux indiens, et est même officiel dans la désignation de nombreuses institutions de la ville, telles que la Haute Cour de Madras[15].

Cette démarche de rebaptisation de la ville répondait à une volonté de politiciens régionaux ethnocentristes (ici le parti du DMK), contribuant à une tendance nationale pour ce genre de procédure, plutôt qu'à un « retour » vers un nom précolonial qui aurait été d'usage auparavant[16]. Similairement à Bombay ou Mumbai. Il s'agissait pour ses initiateurs d'affirmer leur présence dans la ville et de façonner cette dernière selon leur imaginaire politique et idéologique[16].

Carte de la ville coloniale (1888).

Thomas, l'un des douze apôtres, est associé à Madras. La tradition des chrétiens locaux rapporte qu'il est venu en Inde pour évangéliser la colonie juive qui y était installée depuis le VIIe siècle avant notre ère. Selon cette tradition il est mort en martyr à Madras en l'an 72, transpercé par une lance[réf. nécessaire], sur un petit mont appelé aujourd'hui le mont Saint-Thomas, où un sanctuaire a été édifié, et où les chrétiens indiens viennent en pèlerinage.

Au-delà de ce « mont Saint-Thomas », la figure de l'apôtre est également présente dans le nom d'une banlieue de Madras, SanthomeMylapore). Édifiée au-dessus de la crypte, où reposerait la tombe de l'apôtre, une basilique a été édifiée à la fin du XIXe siècle, la basilique Saint-Thomas, située en bord de mer. En 1986, lors de son voyage apostolique en Inde, le pape Jean-Paul II s'est recueilli près de cette tombe[17].

Madras est l'un des premiers avant-postes de la British East India Company. La ville est fondée en 1639 lorsque la compagnie choisit Madraspattinam, un petit village de pêche, pour s'y installer. La ville compte alors environ 7 000 habitants[18].

Le fort Saint-George, construit par les Anglais, est aujourd'hui le siège législatif et administratif officiel de l'État. Le port est un enjeu important de la rivalité franco-anglaise pour la domination de l'Inde au XVIIIe siècle lors de la guerre de Succession d'Autriche et de Sept Ans. En 1746, la place est prise presque sans combat après une brève bataille navale et un débarquement du gouverneur de l'Île-de-France, La Bourdonnais[19]. Dupleix, le gouverneur de Pondichéry, fait raser la ville qui est cependant rendue à l'Angleterre en 1748[20]. En 1758, elle est de nouveau attaquée par les Français, mais résiste au siège des troupes de Lally-Tollendal.

Après la défaite de la France en 1761 et la destruction de la ville rivale de Pondichéry, George Town s'est développée peu à peu, devenant la ville moderne de Madras et absorbant plusieurs bourgs voisins.

En 1901, Madras compte environ 540 000 habitants[18]. Dès le début du XXe siècle, Madras est la principale agglomération du Sud de l'Inde[18].

En 1971, la municipalité centre de Madras compte 2,6 millions d'habitants contre 3,5 millions pour son agglomération[18]. À la même époque, environ un tiers de la population de la ville vit dans un bidonville ou un habitat dégradé[18].

En 1996, le gouvernement a abandonné le nom de Madras et rebaptisé la ville Chennai. En 2001, la municipalité de Madras compte plus de 4 millions d'habitants, alors que son agglomération en compte 7 millions[18].

Démographie et culture

[modifier | modifier le code]
"Photographie de trois acteurs, dont l'un maquille le visage d'un autre."
Acteurs de la troupe de théâtre Koothu-P-Pattarai (en) se maquillant.

La majeure partie des habitants de Madras sont Tamouls et leur langue maternelle est le tamoul. Le caractère cosmopolite de la ville a donné un pidgin particulier qu'est le Madras bashai ou tamoul de Madras. Un dialecte qui attribue un aspect identitaire et engagé chez une partie des Madrasiens[21]. L'anglais est largement parlé, mais est presque exclusivement employé dans les affaires et l'enseignement.

Outre les Tamouls, les Télougous sont très nombreux, du fait de la proximité géographique de Madras avec l'Andhra Pradesh. Les télougophones bénéficient d'une présence ancienne dans la région et significative dans l'histoire de la ville[22],[23]. D'autres communautés issues d'autres régions du pays forment une part considérable de la population de Madras, telles que les communautés rajasthanie, biharie, malayalie, canaraise, goudjaratie, sindhie, pendjabie

Des populations étrangères résident également dans cette ville, qui compte la troisième population d'expatriés en nombre après Bombay et Delhi, estimée à plus de 100 000 personnes en 2016[24]. L'installation de nombreuses entreprises étrangères et les investissements étrangers sont en grande partie moteurs de cette dynamique démographique. Les plus importantes communautés d'expatriés sud-coréens et japonais en Inde sont installées à Madras, les sud-coréens formant également la plus importante communauté étrangère résidente[25],[26],[27].

Madras est connu comme un des hauts-lieux de la cuisine indienne traditionnelle du Sud. La cuisine des restaurants est habituellement bon marché au regard de la qualité qu'elle offre. Les plats typiques sont entre autres les dosas (crêpes), le idli (un gâteau de riz), le sambhar (ragoût fait de lentilles, piments, graines de coriandre et d'autres épices).

Madras est également un centre culturel important, célèbre pour la musique classique sud-indienne, ou musique carnatique, et une des danses classiques sud-indiennes, le Bharata natyam. Les deux disciplines artistiques ont connu leur institutionnalisation et leur développement moderne dans la ville, à travers la seconde moitié du XIXe siècle et le XXe siècle[28],[29]. Des milliers de personnes et de très nombreuses écoles y enseignent la musique et la danse, comme la fameuse Fondation Kalakshetra. Les visiteurs affluent à Madras pendant les mois de décembre-janvier, période du festival centenaire de musique carnatique de la ville, connue sous le nom de « Madras Music Season (en) ».

La riche scène musicale de la ville a contribué à l'admission de Madras au réseau des villes créatives de l'UNESCO dans le domaine de la musique[30]. Une scène musicale qui est relativement ancienne mais aussi diversifiée, entre la musique classique carnatique, les productions plus populaires des films musicaux indiens en langues tamoule, télougoue et malayalam (Kollywood, Tollywood et Mollywood) et des autres genres musicaux en vogue, ainsi que la musique folklorique, dont le Gaana (en), genre propre à Madras.

La ville a également été le siège d'un mouvement artistique important entre les années 1960 et les années 1980, appelé le « Madras Art Movement ». Apparu à l'École des beaux-arts de Madras, ce mouvement d'art moderniste régionalisant, inspiré par les traditions picturales vernaculaires, a connu deux styles qui sont le figuratif et l'abstrait[31].

Madras est le siège de nombreuses entreprises, en particulier manufacturières, de construction automobile et d'informatique.

Madras est un port pétrolier et un centre industriel dans le secteur industriel majeur à l'échelle de l'Inde, notamment les quartiers nord de la ville autour du port d’Ennore[18].

Le Sud de l'agglomération est lui marqué par des activités tertiaires, que cela soit l'enseignement supérieur, les télécommunications, la médecine, la finance ou encore les sièges sociaux d'entreprises[18].

Tidel Park.

En 2015, la ville vote une loi interdisant la construction de panneaux d'affichage publicitaires dans l'espace public[32].

L'accès à Madras peut se faire :

À l'intérieur de la ville, le réseau de métropolitain comporte deux lignes et une vingtaine de stations.

La ville de Madras est jumelée avec les villes suivantes (par ordre chronologique) :

Administration

[modifier | modifier le code]

La ville est administrée par la Corporation municipale de Madras. Établie en 1688, c'est la plus vieille administration municipale d'Inde, mais aussi des pays du Commonwealth en dehors du Royaume-Uni. Le conseil municipal comprend 155 membres, représentant autant de districts.

Madras est la capitale de l'État du Tamil Nadu. Le gouvernement et la législature de l'État, ainsi que la Haute Cour de Madras dont la compétence s'étend sur le Tamil Nadu et Pondichéry, sont situés à Madras. Madras est divisée en trois circonscriptions pour la Lok Sabha (Madras Nord, Madras Central, Madras Sud) et 14 pour l'Assemblée législative du Tamil Nadu.

Lieux d'attractions

[modifier | modifier le code]

Centres commerciaux, Malls

[modifier | modifier le code]

Zoos, parcs nationaux…

[modifier | modifier le code]

Parcs d'attractions

[modifier | modifier le code]

Plusieurs églises de l’Église catholique situés dans la ville sont également remarquables :

Environnement

[modifier | modifier le code]

Selon les estimations du gouvernement, Madras devrait commencer à manquer d'eau souterraine dès 2020[36]

Madras bénéficie d'un climat tropical de savane correspondant au type Aw de la classification de Koppen. Le climat est chaud et humide une bonne partie de l'année, avec des températures journalières excédant fréquemment 40 °C pendant l'été. La ville connaît, lors de la mousson nord-est de septembre-décembre, l'essentiel de sa période humide.

Relevé météorologique de Madras. Altitude : 16 m (période 1971-1990).
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 20,4 21,6 23,5 26,2 27,7 27,4 26 25,6 25,3 24,4 22,7 21,5 24,4
Température moyenne (°C) 24,6 26,2 28,4 30,9 32,9 32,4 30,7 30,1 29,7 28,2 26,1 25 28,8
Température maximale moyenne (°C) 28,8 30,7 33,2 35,6 38 37,4 35,3 34,5 34 31,9 29,5 28,4 33,1
Précipitations (mm) 27 34 4 12 39 71 121 138 161 373 409 152 1 541
Nombre de jours avec précipitations 1,9 1,3 0,4 1,3 2 7,6 9,8 10,9 10 12,1 11,8 6,9
Source : Le climat à Chennai (en °C et mm, moyennes mensuelles) Hong-Kong Observatory

Le cyclone Vardah a fait au moins dix morts à Madras dans la nuit du 12 au 13 décembre 2016.

Match d'IPL entre Chennai Super Kings et Kolkata Knight Riders.

Le cricket est le sport le plus populaire de Madras. Le stade de cricket M. A. Chidambaram Stadium, situé a Chepauk, est l'un des stades de cricket les plus vieux d'Inde. Le stade a été rénové pour accueillir la coupe du monde de cricket de 2011. Le stade Chemplast Cricket Ground (en) appartenant à l'Institut indien de technologie de Madras est un autre stade très important. La ville possède aussi l'équipe de cricket Chennai Super Kings de l'Indian Premier League et Chennai Superstars de l'Indian Cricket League.

Madras possède une équipe de hockey, les Chennai Veerans (en) de Premier Hockey League (en). Un tournoi de tennis, le Tournoi de tennis de Chennai (ou Chennai Open), s'y déroule. Depuis 2014, la ville possède aussi son équipe de football, le Chennaiyin Football Club évoluant dans le championnat national, l'Indian Super League.

Open de Chennai dans le stade Sports Development Authority of Tamil Nadu Tennis Stadium à Nungambakkam (en).

Madras est aussi la ville natale de plusieurs grands joueurs d'échecs indiens : les grands maîtres Ramachandran Ramesh (qui a ouvert une école d'échecs à Madras) et Krishnan Sasikiran[37] et Viswanathan Anand, plusieurs fois champion du monde d'échecs (2000, 2007, 2008, 2010 et 2012)[38]. ChessBase écrit en 2008 qu'il est courant de trouver dans l'équipe nationale indienne d'échecs plusieurs joueurs natifs de Madras[37].

Le Championnat du monde d'échecs 2013 s'est tenu à Madras du 6 au 26 novembre ; c'est là qu'Anand a perdu son titre face au norvégien Magnus Carlsen[38]. La ville avait déjà postulé pour l'organisation de la précédente édition en 2012 où Viswanathan Anand affrontait Boris Guelfand mais c'est la candidature de Moscou qui avait été retenue, la Fédération internationale des échecs promettant alors à Madras l'organisation du match 2013 en cas de victoire d'Anand[38]. Pour l'édition 2013, Madras était pourtant en concurrence avec Paris, offrant 2,55 millions d'euros pour cette organisation contre 3,45 millions pour la capitale française mais la FIDE a préféré tenir l'engagement qui avait été pris sur décision de son seul président, Kirsan Ilioumjinov[38].

Personnalités liées à la ville

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Chennai » (voir la liste des auteurs).
  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
  2. La ville a été renommée Chennai en [3]. En France, Madras reste cependant le nom recommandé pour l'usage officiel par la Commission générale de terminologie et de néologie (Journal officiel).
  3. Prononciation en tamoul retranscrite selon la norme API.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
  2. Informations lexicographiques et étymologiques de « madras » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  3. Madras sur le site de l'Encyclopædia Universalis.
  4. a et b Louis Frédéric, Le nouveau dictionnaire de la civilisation indienne, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN 978-2-221-21496-1, OCLC 1135288637), « Chennai (anc. Madras) »
  5. (en) Madras, India Metro Area Population 1950-2022, Macrotrends.
  6. (en) « Eight Exceptional Indian Beaches », sur www.forbes.com, (consulté le )
  7. (en) The Geography of India : Sacred and Historic Places, Britannica Educational Publishing, , 352 p. (ISBN 978-1-61530-202-4, lire en ligne)
  8. F. H. Scott, Routes in the peninsula of India, Pharoah and Co., Athenaeum Press (1853), p. iv. Google Books.
  9. (en) Sudhangan, « Down memory lane: Triplicane revisited », Sify, (consulté le )
  10. (en) Paul Wagret, Nagel's encyclopedia-guide, Genève, Nagel Publishers, (ISBN 978-2-8263-0023-6, OCLC 4202160), p. 556
  11. (en) « District Profile – Chennai », District Administration, Chennai (consulté le )
  12. (en) Srinivasan T. A., « Face behind the name », The Hindu,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. a et b (en) Suganthy Krishnamachari, « Madras is not alien », The Hindu,‎ (ISSN 0971-751X, lire en ligne Accès limité, consulté le )
  14. a et b (en) R. Rangaraj, « When ‘Madras’ was inscribed in history 652 years ago », The Times of India,‎ (ISSN 0971-8257, lire en ligne, consulté le )
  15. (en) Julie Mariappan, « Madras high court did not agree to changing its name to high court of Tamil Nadu: Centre », The Times of India,‎ (ISSN 0971-8257, lire en ligne, consulté le )
  16. a et b (en) Mary Elizabeth Hancock, The politics of heritage from Madras to Chennai, Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-35223-1, OCLC 762342058), I (The Formal City and Its Pasts), chap. 2 (« Governing the Past: Chennai's Histories »)
  17. (en) « Visit to the Church of Mount Saint Thomas in Madras (February 5, 1986) », sur vatican.va (consulté le ).
  18. a b c d e f g et h Marius-Gnanou Kamala, « Nouvelles activités économiques et dynamique métropolitaine : le cas de la périphérie Sud de Chennai », Annales de géographie 1/2010 (no 671-672) , p. 28-51.
  19. André Zysberg, La Monarchie des Lumières, Nouvelle histoire de la France moderne, éditions du Seuil, coll. « Points histoire », 2002, p. 233.
  20. Sur la prise Madras on peut consulter le plan en couleur dressé en 1750 sur le site des archives de l'outre-mer avec possibilité de zoom sur les détails des quartiers détruits par Dupleix.
  21. (en-GB) Bhavani Prabhakar, « What connects 'Naina' and 'KD'? The unique Madras Bashai », sur Citizen Matters, Chennai, (consulté le )
  22. (en) K. Venkateswarlu, Colonialism, Orientalism and the Dravidian Languages, New Delhi, Routledge (Taylor & Francis), (ISBN 9780415-500791 et 978-1-000-36577-1, OCLC 777944088), chap. 5 (« Telugu Language – Site for Formulation of Dravidian Language Family »)
  23. (en) Ashok Kumar, Terrorism, Naxalism & Insurgency in India, New Delhi, K.K. Publications, (ISBN 9788178442563), chap. 7 (« Naxalism in Chhattisgarh and other States »), p. 209
  24. (en) « A look at how developers are catering to the increasing population of expatriates in the city », The Hindu,‎ (ISSN 0971-751X, lire en ligne Accès limité, consulté le )
  25. (en) Sangeetha Kandavel, « Hosting global companies in Tamil Nadu », The Hindu,‎ (ISSN 0971-751X, lire en ligne Accès limité, consulté le )
  26. (en) Swati Anand, « From Korea to Kilpauk », The Times of India,‎ (ISSN 0971-8257, lire en ligne, consulté le )
  27. (en) Meera Navlakha, « Tamil Nadu Is An Unexpected Japanese Haven in South India », sur Vice, (consulté le )
  28. M. S. S. Pandian, « Tamil Cultural Elites and Cinema: Outline of an Argument », Economic and Political Weekly, vol. 31, no 15,‎ , p. 950–955 (ISSN 0012-9976, lire en ligne, consulté le )
  29. (en) Ketu H. Katrak, « Innovations in Contemporary Indian Dance: From Religious and Mythological Roots in Classical Bharatanatyam: Innovations of Classical Bharatanatyam », Religion Compass, vol. 7, no 2,‎ , p. 47–58 (DOI 10.1111/rec3.12030, lire en ligne, consulté le )
  30. « Chennai | Réseau des villes créatives », sur fr.unesco.org (consulté le )
  31. Ashrafi S. Bhagat, « The Madras Art Movement (1960s–1980s) », dans Routledge Encyclopedia of Modernism, Routledge, (ISBN 978-1-135-00035-6, DOI 10.4324/9781135000356-rem184-1, lire en ligne)
  32. Can cities kick ads? Inside the global movement to ban urban billboards, article d'Arwa Mahdawi dans The Guardian le 12 août 2015. Page consultée le 29 mai 2019.
  33. (en) Gabriel Chow, « St. Thomas Cathedral Basilica » [« Cathédrale-basilique Saint-Thomas »], sur gcatholic.org (consulté le ).
  34. (en) Gabriel Chow, « St. Thomas Mount National Shrine » [« Sanctuaire national du mont Saint-Thomas »], sur gcatholic.org (consulté le ).
  35. (en) Gabriel Chow, « St. Mary of the Angels Co-Cathedral » [« Cocathédrale Sainte-Marie-des-Anges »], sur gcatholic.org (consulté le ).
  36. (en-GB) Sam Relph, « Indian villages lie empty as drought forces thousands to flee », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  37. a et b (en) Praful Zavery, « Ramesh is the Commonwealth Chess Champion », ChessBase,‎ (lire en ligne).
  38. a b c et d « Chennai capitale mondiale des échecs ? », Europe Échecs, no 634,‎ , p. 32-33.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]