Société de Marie (Marianistes) — Wikipédia

Société de Marie
Image illustrative de l’article Société de Marie (Marianistes)
Croix des marianistes.
Ordre religieux
Spiritualité Mariale
Structure et histoire
Fondation 1817
Fondateur Guillaume-Joseph Chaminade
Abréviation S.M.
Liste des ordres religieux
Le bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade (1761-1850), fondateur de la Famille marianiste, par le peintre marianiste Joseph Vabre.

La Société de Marie[a] (Marianistes) est une congrégation religieuse catholique masculine fondée le à Bordeaux par, entre autres, Guillaume-Joseph Chaminade[1] (, Périgueux - à Bordeaux), ordonné prêtre en 1785, ayant refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé (réfractaire) lors de la Révolution, réfugié en Espagne, béatifié par Jean-Paul II le à Rome.

Caractéristiques

[modifier | modifier le code]

Cette congrégation a pour but l'enseignement de la foi[2]. Afin de réaliser cet objectif, elle s'est consacrée depuis sa fondation, de manière privilégiée, à l'éducation des jeunes, en particulier dans le monde scolaire[3]. La formation chrétienne des adultes (spécialement des jeunes adultes) est aussi l'une de ses activités fondamentales, particulièrement au moyen de groupes de foi parmi lesquels les Communautés laïques marianistes (CLM) occupent une place de choix[4].

Dans la famille marianiste, il convient également de mentionner la congrégation des Filles de Marie Immaculée, fondée un an auparavant, en 1816 par le même Père Chaminade et Adèle de Batz de Trenquelléon (1789-1828), originaire de Feugarolles, près d'Agen.

Enfin la famille marianiste compte encore deux branches : l'Alliance mariale qui est un institut séculier dans lequel des laïques font des vœux privés ; et les Communautés laïques marianistes, héritière de la Congrégation mariale de Bordeaux que fonda le bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade en 1800. Cette quatrième branche (historiquement la première et qui justifia la fondation des instituts religieux) est constituée de laïcs non consacrés.

Supérieurs généraux

[modifier | modifier le code]

Selon les indications de la règle actuelle de la Société de Marie : « Le Supérieur général, gouverne la Société selon les prescriptions de la Règle et les directives des chapitres généraux. Il est le signe visible de l'unité de la Société »[5]. Quatorze supérieurs généraux se sont succédé à la tête de la congrégation :

  • Guillaume-Joseph Chaminade (1817-1845)
  • Georges-Joseph Caillet (1845-1868)
  • Jean-Joseph Chevaux (1868-1875)
  • Joseph Simler (1876-1905)
  • Joseph Hiss (1905-1922)
    • Henri Lebon (1922-1922) (vicaire général)
  • Ernest-Joseph Sorret (1923-1933)
    • François-Joseph Jung (1933-1934) (vicaire général)
  • François-Joseph Kieffer (1934-1940)
    • François-Joseph Jung (1940-1946) (vicaire général)
  • Sylvester Joseph Juergens (1946-1956)
  • Paul-Joseph Hoffer (1956-1971)
  • Stephen Joseph Tutas (1971-1981)
  • José María Salaverri (1981-1991)
  • Quentin Joseph Hakenewerth (1991-1996)
  • David Joseph Fleming (1996-2006)
  • Manuel Cortés (2006-2018)
  • André-Joseph Fétis (2018 - présent)

Établissements scolaires marianistes

[modifier | modifier le code]

En 1998, il y a 102 établissements dans le monde.

  • vivre dans une ambiance d'esprit de famille
  • éduquer dans une perspective de foi
  • offrir une éducation intégrale de qualité
  • préparer à servir la justice et la paix
  • rendre capable de s'adapter aux changements

Frères

Sœurs

38 établissements

Province Autriche - Allemagne

Région de Suisse

  • Institut BRIG
  • Freie Katholische Sekundarschule - Zurich
  • Institut de Fribourg en Suisse
  • Sion en Suisse

Province d'Irlande

Province de Madrid

Province de Saragosse

Province Italie

En Belgique

13 établissements :

Secteur du Congo

District de Côte d'Ivoire

Région du Togo

Province de France

District d'Afrique de l'Est

aux États-Unis

[modifier | modifier le code]

21 Collèges :

Province des États-Unis

Province de Meribah

3 Universités :

Province des États-Unis

Reste du monde

[modifier | modifier le code]

32 Établissements:

Région Japon

Région Corée

  • Daegun High School - Incheon
  • Inchon Jeil High School - Inchon
  • Marianist High School - Mokpo

Région Pérou

  • Colegio San Antonio - Callao
  • I.E.S.P. "Chaminade - Callao
  • Colegio Santa María - Surco
  • Colegio María Reina - San Isidro
  • Colegio San José Obrero - Trujillo

District Inde

  • Deepahalli Educational Centre - Bangalore
  • The REDS Project - Bangalore
  • Morning Star High School - Nepal
  • Budakata Middle School - Orissa
  • St. Mary's Multipurpose Training Institute and Youth Ministry - Patna
  • Prabhat Tara School - Ranchi
  • REDS - Ranchi
  • Roro Binda Upper Primary School - Ranchi

Région Argentine

  • Departamento de Educacion Marianista - Buenos Aires
  • Colegio Marianista - Buenos Aires
  • Colegio Marianista - Junín
  • Colegio Marianista San Agustin - Nueve de Julio

Région Chili

  • Instituto Linares - Linares
  • Colegio Santa María de la Cordillera - Puente Alto
  • Colegio Parroquial San Miguel - Santiago
  • Instituto Miguel León Prado - Santiago

Région Colombie-Équateur

Les marianistes sont aussi présents en Haïti.

Il y a deux maisons de formation dont une maison de Noviciat.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Ne pas confondre les Marianistes avec les Pères maristes, formant une autre congrégation religieuse catholique portant le même nom de « Société de Marie », fondée à Lyon en 1816 par Jean-Claude Colin.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Simler, J, Guillaume-Joseph Chaminade chanoire honoraire de Bordeaux fondateur de la société de Marie & de l'institut des filles de Marie (1761-1850), Paris, V. Lecoffre, , 795 p. (lire en ligne).
  2. « L'éducation de la foi est le but de toute notre activité apostolique », Règle de la Société de Marie, 1983, article 5.1.
  3. « L'apostolat de l'éducation est pour la Société de Marie un moyen privilégié de remplir sa mission », Règle de la Société de Marie, 1983, article 5.10.
  4. « Parmi les moyens de répandre notre charisme, celui qui a notre préférence est la multiplication des groupes laïques de la Famille marianiste. […] nous collaborons avec eux pour créer un réseau de communautés de foi », Règle de la Société de Marie, 1983, article 5.5.
  5. Règle de la Société de Marie (marianistes), 1983, article 97.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]