Mohamed Ali Ganzoui — Wikipédia

Mohamed Ali Ganzoui
Illustration.
Fonctions
Ambassadeur de Tunisie à Malte
– ?
Secrétaire d'État chargé de la Sûreté nationale

(6 mois et 15 jours)
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre Mohamed Ghannouchi
Gouvernement Ghannouchi I
Ambassadeur de Tunisie en Syrie

(3 ans)
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité

(7 ans, 7 mois et 12 jours)
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre Hamed Karoui
Mohamed Ghannouchi
Gouvernement Karoui
Ghannouchi I
Prédécesseur Mohamed Larbi Mahjoubi
Biographie
Date de naissance (80 ans)
Lieu de naissance Haïdra, Tunisie
Nationalité tunisienne
Parti politique Rassemblement constitutionnel démocratique
Enfants Razi Ganzoui
Diplômé de Université de Tunis - El Manar
École nationale supérieure de la Police

Mohamed Ali Ganzoui, né le à Haïdra[1], est un homme politique tunisien. Il a effectué sa carrière au sein des services de sécurité tunisiens.

Licencié en sciences économiques de la faculté des sciences politiques et économiques de Tunis, il est également diplômé de l'École nationale supérieure de la Police de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or près de Lyon[1].

Commissaire de police puis chef du district de Tunis dès 1988, il devient directeur général de la sûreté en 1989 puis directeur général des services spéciaux en 1990[1] ; il mène à ce titre la répression contre les islamistes en 1990-1991[2].

Il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur chargé de la sûreté nationale le [2], avant d'être démis de ses fonctions à la suite de l'attentat de la Ghriba en 2002. Nommé ambassadeur à Damas, il retrouve son poste le [3], avant d'être à nouveau remplacé le [4]. Il est alors envoyé comme ambassadeur de Tunisie à Malte.

Il est accusé par divers opposants politiques d'être le commanditaire de plusieurs actes de torture et de mauvais traitements sur des prisonniers[5]. En 2011, un mandat de dépôt est émis à son encontre sur l'accusation de torture[6]. Le 29 novembre de cette même année, la chambre correctionnelle du tribunal militaire permanent de première instance de Tunis le condamne à quatre ans de prison dans le cadre de l'affaire de Barraket Essahel[7], peine ramenée à deux ans de prison en appel le [8]. Il est libéré le [9].

Ganzoui est marié et père de Razi Ganzoui, ancien animateur sportif sur la chaîne publique Tunisie 7.

Références

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  1. a b et c [PDF] « M. Mohamed Ali Ganzoui, secrétaire d'État, chargé de la Sûreté nationale », La Presse de Tunisie, 22 novembre 2005, p. 6
  2. a et b Christophe Boltanski, « Le président tunisien remanie son équipe », Libération, 26 janvier 1995
  3. [PDF] « e-administration : faciliter l'acquisition des informations et des données relatives aux services publics », La Presse de Tunisie, 22 novembre 2005, pp. 2-3
  4. « Le président tunisien nomme le responsable de la sécurité nationale », Magharebia, 6 juin 2006
  5. Ils concernent les personnes au sujet desquelles le Conseil national pour les libertés en Tunisie a recueilli des éléments dûment vérifiés indiquant qu'agissant sous mandat officiel, ces personnes ont commis ou toléré des actes de torture ou instigué à les commettre ou se sont abstenues de les dénoncer. Elle se basent aussi sur le principe de l'imprescriptibilité de ces crimes.
  6. « Mohamed Ali Ganzoui placé en garde à vue pour torture », Mosaïque FM, 4 mai 2011
  7. « Tunisie : Ben Ali condamné à cinq ans de prison par un tribunal militaire », 'TF1, 30 novembre 2011
  8. « Affaire Barraket Essahel : Deux ans de prison pour les accusés », Business News, 7 avril 2012
  9. « Tunisie : Mohamed Ali Ganzoui libéré », Tunisie numérique, 3 mai 2013