Organisation des États de la Caraïbe orientale — Wikipédia
(en) Organisation of Eastern Caribbean States
(en bas) Carte des États membres :
- États membres
- États associés
Institutions
Président Directeur général | Allen Chastanet Didacus Jules |
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Siège | Castries (Sainte-Lucie) |
États membres | |
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Langues officielles | Anglais et Français |
Superficie | 2 909 km2 |
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Population | 629 454 hab. (2016) |
Densité | 245,7 hab./km2 |
Création |
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Monnaie | Dollar des Caraïbes orientales Dollar américain Euro |
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PIB | 7.060 milliards de dollars |
PIB/hab. | 11.130 $ |
Gentilé | Caribéen(ne) |
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Fuseaux horaires | UTC−04:00 |
Domaine Internet | |
Site officiel | oecs.org |
L’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO, en anglais : Organisation of Eastern Caribbean States, OECS) est une organisation de consultation, de coopération et d'action concertée entre plusieurs pays et dépendances des Petites Antilles. Ses domaines d'activité prioritaires sont actuellement le commerce, le transport, le tourisme durable et la gestion des catastrophes naturelles.
Le siège de l'OECO est situé à Castries, capitale de Sainte-Lucie. L'organisation vise à établir dans l'avenir un état fédéral, mais il reste difficile à définir et à établir, car il y a certaines rivalités historiques entre les îles, et chacune d'entre elles revendique une représentation égalitaire. Par exemple, la Barbade, micro-État de la Caraïbe orientale, qui ne figure pas dans l'organisation, est régulièrement contactée pour entrer dans l'organisation. Mais les négociations avec l'ile de la Barbade sont toutes aussi difficiles, et son entrée dans l'organisation ne se fait pas surtout pour des raisons économiques.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'OECO a été créée le par la signature du traité de Basseterre (capitale de Saint-Christophe-et-Niévès)[1]. L'OECO est le successeur des États associés des Antilles.
Le traité de Basseterre est révisé le pour permettre la création de l'union économique de l'OECO, qui entre en vigueur en [1]. La même année, la Martinique demande son intégration à l'OECO[2], une demande validée en 2012[3], et une adhésion effectuée en 2015[4]. Dans la foulée, l'OECO annonce son intention de réduire de moitié les importations d'aliments dans les pays de son organisation[5]. En , l'Argentine nomme son premier ambassadeur auprès de l'OECO, Luis Beltran Martinez Thomas[6].
En , l'OECO inaugure une ambassade à Rabat, au Maroc[7]. En , l’ancien commissaire de police de Saint-Christophe-et-Niévès Ian Queeley devient le premier ambassadeur de l'OECO à Rabat[8].
En , la Guadeloupe devient officiellement le 11e membre de l'OECO, et son 4e membre associé[9], après un an de négociations[10]. En , l'OECO devient le 34e membre du Global Green Growth Institute[11]. En décembre 2019, la banque mondiale débloque des fonds de l'Association internationale de développement pour plusieurs pays de l'OECO afin de renforcer leurs dispositifs contre les ouragans[12]. En , la Federal Aviation Administration des États-Unis baisse la note du système d'aviation de l'OECO sur la base d'un manque d'alignement sur les standards de sécurité internationaux, ce qui empêche les États membres de l'organisation de lancer de nouvelles lignes[13].
Composition
[modifier | modifier le code]L'OECO se compose d'États et de territoires membres et de membres associés, répartis sur les petites Antilles. Ensemble, ils forment un archipel presque ininterrompu :
Membres
[modifier | modifier le code]- Antigua-et-Barbuda (depuis 1981)
- Dominique (depuis 1981)
- Grenade (depuis 1981)
- Montserrat (depuis 1981)
- Saint-Christophe-et-Niévès (depuis 1981)
- Sainte-Lucie (depuis 1981)
- Saint-Vincent-et-les-Grenadines (depuis 1981)
Sur sept membres, six sont d'anciennes colonies du Royaume-Uni, membres du Commonwealth, dont cinq sont aussi des royaumes du Commonwealth à l'exception de la Dominique qui est une république. Montserrat est directement rattaché au Royaume-Uni étant un territoire britannique d'outre-mer.
Membres associés
[modifier | modifier le code]- Territoires britanniques d'outre-mer
- Anguilla (depuis 1995)
- Îles Vierges britanniques (depuis 1984)
- Départements et régions d'outre-mer français
- Martinique (depuis 2015[4])
- Guadeloupe (depuis 2019[9])
Les missions diplomatiques de l'OECO ne représentent pas les territoires qui ont le statut de membres associés mais ces derniers sont néanmoins traités comme des membres à part entière pour un grand nombre des activités de l'Organisation[14].
La Martinique est une collectivité territoriale unique et la Guadeloupe un département et région d’outre-mer. Ces deux îles sont régies par l'article 73 de la Constitution française[15].
Institutions
[modifier | modifier le code]Siège social
[modifier | modifier le code]Le siège social de l'organisation est basé à Castries (Sainte-Lucie)[16].
Directeur général
[modifier | modifier le code]Le poste de directeur général est occupé par le Dr Didacus Jules (Sainte-Lucie) depuis le [17].
Cour suprême
[modifier | modifier le code]La cour suprême de la Caraïbe orientale, créée à l'époque des États associés des Antilles, est chargée des affaires judiciaires de l'OECO. Tout jugement de la plus haute cour d'un État membre peut être soumis à la cour suprême.
Banque centrale
[modifier | modifier le code]La majorité des membres de l'OECO participent à la banque centrale de la Caraïbe orientale (Eastern Caribbean Central Bank). Cette banque centrale gère l'intégrité financière du bloc économique formé par les États membres, ainsi que celle du dollar des Caraïbes orientales. Tous les États membres — à l'exception des îles Vierges britanniques, de la Guadeloupe et de la Martinique — utilisent cette monnaie.
Drapeau et logo
[modifier | modifier le code]Le drapeau et le logo de l'OECO consistent en un motif complexe d'éléments de conception concentriques sur un champ vert pâle, centré sur un cercle de neuf triangles orange orientés vers l'intérieur et neuf triangles blancs dirigés vers l'extérieur. Il a été adopté le et a été présenté pour la première fois à Basseterre, à Saint-Christophe-et-Niévès.
Missions diplomatiques
[modifier | modifier le code]- Bruxelles, Belgique : Shirley Skerritt-Andrew, ambassadeur de Belgique et de l'Union européenne
- San Juan, États-Unis : Bureau consulaire à Hato Rey
- Genève, Suisse : Ricardo James, chargé d'affaires à l'organisation mondiale du commerce
Autres institutions communes
[modifier | modifier le code]Les autres institutions communes aux neuf membres sont la direction des télécommunications et la direction de l'aviation civile de l'OECO.
Références
[modifier | modifier le code]- (en-US) Editor, « 39th Anniversary of Org. Eastern Caribbean States Celebrated », sur The St Kitts Nevis Observer, (consulté le )
- Philippe Daniel, « La région veut intégrer l'Organisation des États de la Caraïbe », sur DOM actu, (consulté le )
- Philippe Daniel, « États de la Caraïbe : la Martinique intégrée ! », sur DOM actu, (consulté le )
- « Coopération caraïbe : La Martinique adhère à l'Organisation des États de la Caraïbe Orientale », sur RCI, (consulté le )
- « L'OECS veut réduire les importations d'aliments - Toute l'actualité de la Martinique sur Internet - FranceAntilles.fr », sur France-Antilles Martinique (consulté le )
- (en) « Argentina Names Ambassador to Organization of Eastern Caribbean States », sur Caribbean Journal, (consulté le )
- « Inauguration de l'ambassade de l'Organisation des États de la Caraïbe orientale à Rabat », sur MAP Express (consulté le )
- Yabiladi.com, « Les États de la Caraïbe orientale nomment leur premier ambassadeur à Rabat », sur www.yabiladi.com (consulté le )
- « La Guadeloupe fait son entrée ce jeudi dans l’OECO, l’Organisation des États de la Caraïbe Orientale », sur Guadeloupe la 1ère (consulté le )
- « La Guadeloupe défend son adhésion à l’Organisation des États de la Caraïbe Orientale - Toute la politique en Guadeloupe », sur France-Antilles Guadeloupe (consulté le )
- « The Organisation of Eastern Caribbean States (OECS) joins GGGI as its 34th Member and 1st Regional Integration Member | Inter Press Service », sur www.ipsnews.net (consulté le )
- (en) « IDA: Partnering with the Eastern Caribbean Small States - World », sur ReliefWeb (consulté le )
- (en) Reuters Staff, « U.S. FAA downgrades safety rating of Eastern Caribbean aviation system raing », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « The OECS Member States », sur OECS (consulté le ).
- Les collectivités territoriales régies par l’article 73, conseil-constitutionnel.fr, consulté le 21 décembre 2019
- Contact the Organisation of Eastern Caribbean States, oecs.org, consulté le 25 septembre 2022
- Comité de Direction de l'OECO, oecs.org, consulté le 24 septembre 2022
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (en) Site officiel de l'OECO
- (en) Banque centrale
- (en) Cour suprême