Palme d'or — Wikipédia

Palme d'or
Image associée à la récompense

Festival de Cannes 2024
Description Meilleur film de la compétition
Organisateur Festival de Cannes
Pays Drapeau de la France France
Date de création 1955
Dernier récipiendaire Anora
Drapeau des États-Unis Sean Baker
Site officiel festival-cannes.fr
Logo de la Palme d'or du Festival de Cannes.

La Palme d'or est la principale récompense décernée par le jury du festival de Cannes, qui a lieu chaque année en mai depuis 1946. Elle est accordée au meilleur film de la sélection officielle. Cette appellation date de 1955, succédant à celle de Grand Prix du Festival international du film.

Le symbole de la Palme est tiré des armes de la ville de Cannes — tout comme le Lion de la Mostra de Venise et l'Ours du festival de Berlin s’inspirent du blason de ces villes.

Récompense précédente et création

[modifier | modifier le code]

Initialement envisagée comme « Coupe Lumière », du nom du président d'honneur du « festival du monde libre », pour s'opposer à la coupe Mussolini de la Mostra de Venise[1],[2], la plus haute récompense du Festival de Cannes s'appelle à l'origine le « Grand Prix du Festival international du film » et est décernée à un réalisateur sous la forme d'un diplôme et d'un trophée signé d'un artiste contemporain[3].

L'histoire de la Palme d'or commence dans les années 1950[4].

Blason de la ville de Cannes avec une palme d'argent.
Palme d'or remise lors du Festival de Cannes 1979.

En 1954, à l'initiative de Robert Favre Le Bret, les organisateurs chargent plusieurs joaillers de concevoir une distinction reprenant, comme symbole de victoire, le motif de la feuille de palmier des armes ancestrales de la vieille cité cannoise[4], elles-mêmes issues du blason abbatial et de la légende de saint Honorat. À l'approche de l'an Mil, le village de Cannes fut cédé à l'abbaye de Lérins dont la palme était l'emblème en référence au palmier sur lequel grimpa le saint pour que la mer puisse nettoyer l'île des serpents qui l'infestaient. Elle rappelle aussi la palme bénie que rapportaient les Cannois en revenant du pèlerinage annuel aux îles de Lérins[5],[6].

Le projet retenu est celui de Lucienne Lazon. Sa feuille de palmier repose sur un socle en terre cuite réalisé par le sculpteur Sébastien. Une fois élaborée, la récompense prend le nom de « Palme d'or » en 1955 et revient, pour la première fois, à l'Américain Delbert Mann pour le film Marty[4].

Images externes
Photographie de Lucienne Lazon
(collection privée)
Photographie de la Palme d'or dessinée par Lucienne Lazon avec le socle sculpté par Sébastien.
Photographie du prix d'interprétation féminine de Marina Vlady (1963).

Le nouveau prix ne fait pas l'unanimité : il est décerné jusqu'en 1963 et le conseil d'administration revient au « Grand Prix du festival » avec la formule diplôme-œuvre d'art[4]. En 1975, la Palme d'or est définitivement réhabilitée mais son appellation n'est officialisée que cinq ans plus tard[4]. Elle devient le logo du festival au cours des années 1980[4]. Sa configuration évolue avec le temps : elle passe notamment d'un socle arrondi à un socle pyramidal en 1984[3].

Elle est ensuite modernisée en 1992 par Thierry de Bourqueney puis en 1997 par Caroline Gruosi-Scheufele, présidente de la joaillerie suisse Chopard qui depuis cette date, a l'exclusivité de sa réalisation ainsi que celle des deux palmettes, remises en prix d'interprétation à deux comédiens[4]. Les autres prix de la compétition officielle sont décernés sous forme de diplômes (papier parchemin enroulé autour d'un ruban rouge). La palme pèse 118 grammes d'or jaune et mesure 13,5 centimètres de long pour 9 centimètres de large. Son coût est estimé à un peu plus de 20 000 euros[7]. Elle est travaillée à partir d'un lingot d'or de 18 carats (75 % d'or et 25 % d'alliage de cuivre et d'argent), coulé à 760 °C dans un moule en plâtre où a été préalablement placée une copie en cire qui fond sous l'effet de la chaleur mais laisse son empreinte[8],[9]. La palme est ensuite limée, ciselée et polie puis fixée avec sa tige légèrement courbée et ses 19 folioles sculptées sur un coussin en cristal d'un kilogramme, taillé en diamant. Pour 2022, le cristal est remplacé par un quartz rose[10]. Le trophée est alors placé dans un écrin en maroquin bleu[4]. Plus de 40 heures de travail sont nécessaires à sa réalisation[9]. La palme est fournie gracieusement par le joaillier qui la garde dans ses coffres jusqu'au dernier moment. Une copie à l'identique est toujours conservée en cas d'accident matériel ou d'attribution ex æquo. Le nom de son récipiendaire est annoncé en dernier lors de la proclamation du palmarès[3]. En 2014, Chopard abandonne l'or recyclé habituel et se lance dans la fabrication de la première palme équitable, certifiée Fairmined, en collaborant avec deux coopératives du désert d'Atacama, au Chili, qui exportent l'or vers la Suisse pour la confection de la récompense[9],[11],[12]. En 2017 et en 2022, pour les éditions anniversaires du festival, la palme est incrustée de diamants[13],[10].

Prestige critique et commercial

[modifier | modifier le code]

Considérée comme l'une des distinctions cinématographiques les plus importantes, son attribution comprend des enjeux artistiques, financiers et médiatiques majeurs : gage de qualité pour le public français et international, elle permet à son lauréat d'obtenir une renommée mondiale, de trouver facilement un distributeur et de multiplier par dix, voire par cent le nombre de spectateurs en salles[14] même si ce boom de fréquentation est moins évident dans les années 2000[15].

Cumul avec d'autres prix

[modifier | modifier le code]

Lors du Festival 1988, l'interprétation de Max von Sydow est mentionnée par Ettore Scola, président du jury, pour l'attribution de la Palme à Pelle le Conquérant de Bille August[16]. De même, Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva, les comédiens d'Amour de Michael Haneke, sont cités par les jurés pour leur contribution fondamentale au film, en 2012[17]. En 2013, Steven Spielberg et son jury obtiennent une dérogation exceptionnelle pour que le prix co-distingue à la fois le réalisateur Abdellatif Kechiche et les deux actrices principales de La Vie d'Adèle : Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos[18].

Il n'est d'ailleurs pas rare de voir les films palmés recevoir des nominations puis des récompenses lors de la Cérémonie des Oscars à Hollywood, l'année suivante (Marty, Orfeu Negro, Un homme et une femme, Le Tambour, Pelle le Conquérant, La Leçon de piano, Le Pianiste, Amour, Parasite...) ou dans leurs propres récompenses locales[19],[20].

Faits remarquables

[modifier | modifier le code]

Bien que le festival ne consacre sa compétition qu'aux films de cinéma, certaines palmes étaient initialement destinées à être diffusées à la télévision, en téléfilm ou mini-série. Quelques fois, cette diffusion eut lieu avant la sélection cannoise, car le festival autorise (hors films français) les sorties locales. C'est le cas de Padre Padrone[21], Les Meilleures Intentions[22],[23] ou Elephant[24].

Deux documentaires ont été consacrés par la récompense suprême, Le Monde du silence et Fahrenheit 9/11[25].

Tandis que la palme d'or est normalement remise au réalisateur, en 2013, le jury décide de la remettre non seulement au réalisateur Abdellatif Kechiche mais aussi à Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, interprètes principales de La vie d'Adèle : Chapitre 1 et 2.

Neuf metteurs en scène l'ont obtenu à deux reprises : Francis Ford Coppola, Bille August, Emir Kusturica, Shōhei Imamura, les frères Jean-Pierre et Luc Dardenne, Michael Haneke, Ken Loach et Ruben Östlund. Le réalisateur suédois Alf Sjöberg a également obtenu deux fois la récompense suprême du festival de Cannes, mais il ne s'agissait pas encore de la Palme d'or.

En 2018, Le Livre d'image, réalisé par Jean-Luc Godard, reçoit une Palme d'or spéciale[26].

Palme d'or de l'édition 1939

[modifier | modifier le code]

Pacific Express (Union Pacific) avait été sélectionné dans la compétition de 1939, lors de ce qui aurait dû être la toute première édition du Festival de Cannes, organisée à l'instigation de Jean Zay et présidée par Louis Lumière. La compétition comptait parmi les films français L'Enfer des anges de Christian-Jaque, La Charrette fantôme de Julien Duvivier, La Piste du Nord de Jacques Feyder et L'Homme du Niger de Jacques de Baroncelli puis, parmi les longs métrages étrangers, Le Magicien d'Oz de Victor Fleming, Au revoir Mr. Chips de Sam Wood, Boefje de Douglas Sirk, Lénine en 1918 de Mikhaïl Romm et Les Quatre Plumes blanches de Zoltan Korda. La déclaration de guerre du Royaume-Uni et de la France à l'Allemagne nazie en septembre 1939, à la suite de l'invasion de la Pologne, provoqua l'annulation immédiate de la manifestation[27]. Le festival ne put avoir lieu qu'en 1946, après le second conflit mondial[28].

Pour le 55e anniversaire du festival, en 2002, un jury, présidé par l'écrivain Jean d'Ormesson et composé de Dieter Kosslick, Alberto Barbera, Lia van Leer, Férid Boughedir et Raymond Chirat, eut pour tâche de départager les films sélectionnés en 1939, avec 63 ans de retard. Sept films parmi les 32 de la sélection originelle furent jugés. La Palme d'or fut décernée à l'unanimité et à titre posthume à Cecil B. DeMille pour Union Pacific. Judy Garland et Michèle Morgan reçurent quant à elles une mention spéciale pour le meilleur espoir féminin, respectivement pour Le Magicien d'Oz et La Piste du Nord[29],[30].

En , le festival Cannes 1939, organisé à Orléans, est allé plus loin, projetant tous les films prévus pour cette première édition annulée et décernant un palmarès. Toutefois, la Palme d'or y a été remplacée par un « Grand prix Jean-Zay Cannes 1939 », décerné cette fois à Monsieur Smith au Sénat, de Frank Capra, également primé pour l’interprétation masculine de James Stewart et par un Prix du jury lycéen[31],[32].

Graphique de comparaison des réalisateurs en compétition officielle au Festival de Cannes (1999-2019)[33].

La Néo-Zélandaise Jane Campion fut pendant 28 ans la seule femme ayant reçu la Palme d'or, pour La Leçon de piano en 1993, partagée avec le cinéaste chinois Chen Kaige qui l'a obtenue pour Adieu ma concubine[34]. En 2021, Julia Ducournau devient la deuxième femme couronnée avec Titane[35] et la première femme à la remporter seule. L'édition 2023 récompense pour la troisième fois une femme : Justine Triet, pour Anatomie d'une chute.

Pour la vingtaine de films en lice chaque année, il n'y a jamais eu plus de cinq réalisatrices, 2022 étant un record absolu avec vingt-un hommes et cinq femmes concourant pour la Palme d'or[34].

Les critiques peuvent être consécutives au choix du jury, qui ne récompense pas forcément le favori des festivaliers et de la presse[36],[37]. Il est reproché que la Palme d'or consacre certains réalisateurs pour des films considérés comme faibles ou mineurs dans leurs filmographies[38],[39],[40],[41],[42],[43].

Le jury s'est vu parfois reprocher d'avoir été sensible à l'actualité politique, pour le choix de L'Homme de fer (essor de Solidarność en Pologne communiste)[44],[41], Fahrenheit 9/11 (opposition au président George W. Bush)[45],[41] et La Vie d'Adèle (adoption en France de la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe)[46].

Le règlement limite les potentiels conflits d'intérêts en interdisant qu'un juré participe à un des films de la compétition. Mais malgré ces précautions, des articles de presse ont dénoncé le caractère de jurés[47],[48] et de présidents du jury « tyranniques » (Kirk Douglas en 1980[49], Roman Polanski en 1991[50],[51], Isabelle Adjani en 1997[52]) ou des connivences par rapport aux collaborations passés (David Lynch en 2002[53], Isabelle Huppert en 2009[54]).

Grand Prix du Festival international du film (1946-1954)

[modifier | modifier le code]

Les films ci-dessous ont remporté le « Grand Prix du Festival international du film », qui est l'équivalent de la Palme d'or jusqu'en 1954.

Année Titre Titre original Récipiendaires Pays
1939 Pacific Express[note 1] Union Pacific Cecil B. DeMille Drapeau des États-Unis États-Unis
1946 Tourments Hets Alf Sjöberg Drapeau de la Suède Suède
Le Poison The Lost Weekend Billy Wilder Drapeau des États-Unis États-Unis
La terre sera rouge De Røde enge Bodil Ipsen et Lau Lauritzen Jr. Drapeau du Danemark Danemark
La Ville basse नीचा नगर, Neecha Nagar Chetan Anand Drapeau de l'Inde Inde
Brève Rencontre Brief Encounter David Lean Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
María Candelaria Emilio Fernández Drapeau du Mexique Mexique
Le Tournant décisif Великий перелом, Velikiy perelom Fridrikh Ermler Drapeau de l'URSS Union soviétique
La Symphonie pastorale Jean Delannoy Drapeau de la France France
La Dernière Chance Die letzte Chance Leopold Lindtberg Drapeau de la Suisse Suisse
Les Hommes sans ailes Muži bez křídel František Čáp Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie
Rome, ville ouverte Roma città aperta Roberto Rossellini Drapeau de l'Italie Italie
1947 Ziegfeld Follies Vincente Minnelli Drapeau des États-Unis États-Unis
Dumbo Ben Sharpsteen
Les Maudits René Clément Drapeau de la France France
Antoine et Antoinette Jacques Becker
Feux croisés Crossfire Edward Dmytryk Drapeau des États-Unis États-Unis
1948 Pas de festival cette année-là
1949 Le Troisième Homme The Third Man Carol Reed Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
1950 Pas de festival cette année-là
1951 Mademoiselle Julie Fröken Julie Alf Sjöberg Drapeau de la Suède Suède
Miracle à Milan Miracolo a Milano Vittorio De Sica Drapeau de l'Italie Italie
1952 Othello The Tragedy of Othello: The Moor of Venice Orson Welles Drapeau des États-Unis États-Unis[55]
Deux Sous d'espoir Due soldi di speranza Renato Castellani Drapeau de l'Italie Italie
1953 Le Salaire de la peur Henri-Georges Clouzot Drapeau de la France France
1954 La Porte de l'enfer 地獄門, Jigokumon Teinosuke Kinugasa Drapeau du Japon Japon

Palme d'or (depuis 1955)

[modifier | modifier le code]

Le principal prix du Festival de Cannes prend le nom de Palme d'or à partir de 1955.

Année Titre Titre original Récipiendaires Pays
1955 Marty[note 1],[56] Delbert Mann Drapeau des États-Unis États-Unis
1956 Le Monde du silence Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle Drapeau de la France France
1957 La Loi du Seigneur Friendly Persuasion William Wyler Drapeau des États-Unis États-Unis
1958 Quand passent les cigognes Летят журавли, Letjât žuravli Mikhaïl Kalatozov Drapeau de l'URSS Union soviétique
1959 Orfeu Negro[note 1],[57] Marcel Camus Drapeau de la France France
1960 La dolce vita[note 1],[58] Federico Fellini Drapeau de l'Italie Italie
1961 Une aussi longue absence[note 1],[59] Henri Colpi Drapeau de la France France
Viridiana[note 1],[59] Luis Buñuel Drapeau de l'Espagne Espagne
1962 La Parole donnée O Pagador de Promessas Anselmo Duarte Drapeau du Brésil Brésil
1963 Le Guépard[note 1],[60] Il gattopardo Luchino Visconti Drapeau de l'Italie Italie
1964 Les Parapluies de Cherbourg Jacques Demy Drapeau de la France France
1965 Le Knack... et comment l'avoir The Knack... and How to Get It Richard Lester Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
1966 Un homme et une femme Claude Lelouch Drapeau de la France France
Ces messieurs dames Signore & signori Pietro Germi Drapeau de l'Italie Italie
1967 Blow-Up Michelangelo Antonioni
1968 Arrêté en cours de déroulement à cause des événements de mai 68[61]
1969 If.... Lindsay Anderson Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
1970 MASH Robert Altman Drapeau des États-Unis États-Unis
1971 Le Messager The Go-Between Joseph Losey Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
1972 La classe ouvrière va au paradis[note 1],[62] La classe operaia va in paradiso Elio Petri Drapeau de l'Italie Italie
L'Affaire Mattei[note 1],[62] Il caso Mattei Francesco Rosi
1973 La Méprise The Hireling Alan Bridges Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
L'Épouvantail Scarecrow Jerry Schatzberg Drapeau des États-Unis États-Unis
1974 Conversation secrète The Conversation Francis Ford Coppola
1975 Chronique des années de braise وقائع سنين الجمر, Waqa'i' sanawat ed-djamr Mohammed Lakhdar-Hamina Drapeau de l'Algérie Algérie
1976 Taxi Driver Martin Scorsese Drapeau des États-Unis États-Unis
1977 Padre padrone Padre padrone Paolo et Vittorio Taviani Drapeau de l'Italie Italie
1978 L'Arbre aux sabots[note 1],[63] L'albero degli zoccoli Ermanno Olmi
1979 Apocalypse Now Francis Ford Coppola Drapeau des États-Unis États-Unis
Le Tambour Die Blechtrommel Volker Schlöndorff Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
1980 Que le spectacle commence All That Jazz Bob Fosse Drapeau des États-Unis États-Unis
Kagemusha, l'Ombre du guerrier 影武者, Kagemusha Akira Kurosawa Drapeau du Japon Japon
1981 L'Homme de fer Człowiek z żelaza Andrzej Wajda Drapeau de la Pologne Pologne
1982 Missing[note 1],[64] Costa-Gavras Drapeau des États-Unis États-Unis
Yol, la permission[note 1],[64] Yol Yılmaz Güney et Şerif Gören Drapeau de la Turquie Turquie
1983 La Ballade de Narayama 楢山節考, Narayama bushiko Shōhei Imamura Drapeau du Japon Japon
1984 Paris, Texas[note 1],[65] Wim Wenders Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
1985 Papa est en voyage d'affaires[note 1],[66] Отац на службеном путу, Otac na službenom putu Emir Kusturica Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie
1986 Mission The Mission Roland Joffé Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
1987 Sous le soleil de Satan[note 1],[67] Maurice Pialat Drapeau de la France France
1988 Pelle le Conquérant Pelle erobreren Bille August Drapeau du Danemark Danemark
1989 Sexe, Mensonges et Vidéo Sex, Lies, and Videotape Steven Soderbergh Drapeau des États-Unis États-Unis
1990 Sailor et Lula Wild at Heart David Lynch
1991 Barton Fink[note 1],[68] Joel Coen
1992 Les Meilleures Intentions Den Goda viljan Bille August Drapeau de la Suède Suède
1993 Adieu ma concubine 霸王別姬, Bàwáng biéjī Chen Kaige Drapeau de la République populaire de Chine Chine
La Leçon de piano The Piano Jane Campion Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
1994 Pulp Fiction Quentin Tarantino Drapeau des États-Unis États-Unis
1995 Underground Подземље, Podzemlje Emir Kusturica Drapeau de la République fédérale de Yougoslavie RF Yougoslavie
1996 Secrets et Mensonges Secrets and Lies Mike Leigh Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
1997 Le Goût de la cerise طعم گیلاس, Ta'm-e gilās Abbas Kiarostami Drapeau de l'Iran Iran
L'Anguille うなぎ, Unagi Shōhei Imamura Drapeau du Japon Japon
1998 L'Éternité et Un Jour[note 1],[69] Μια αιωνιότητα και μια μέρα, Mia eôniótêta kai mia méra Theo Angelopoulos Drapeau de la Grèce Grèce
1999 Rosetta[note 1],[70] Luc et Jean-Pierre Dardenne Drapeau de la Belgique Belgique
2000 Dancer in the Dark Lars von Trier Drapeau du Danemark Danemark
2001 La Chambre du fils La stanza del figlio Nanni Moretti Drapeau de l'Italie Italie
2002 Le Pianiste The Pianist Roman Polanski Drapeau de la Pologne Pologne
Drapeau de la France France
2003 Elephant Gus Van Sant Drapeau des États-Unis États-Unis
2004 Fahrenheit 9/11 Michael Moore
2005 L'Enfant Luc et Jean-Pierre Dardenne Drapeau de la Belgique Belgique
2006 Le vent se lève[note 1],[71] The Wind That Shakes the Barley Ken Loach Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
2007 Quatre mois, trois semaines, deux jours Patru luni, trei săptămâni şi două zile Cristian Mungiu Drapeau de la Roumanie Roumanie
2008 Entre les murs[note 1],[72] Laurent Cantet Drapeau de la France France
2009 Le Ruban blanc Das weiße Band Michael Haneke Drapeau de l'Autriche Autriche
2010 Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures ลุงบุญมีระลึกชาติ, Lung Boonmee raluek chat Apichatpong Weerasethakul Drapeau de la Thaïlande Thaïlande
2011 The Tree of Life Terrence Malick Drapeau des États-Unis États-Unis
2012 Amour Michael Haneke, en rappelant la contribution fondamentale des deux acteurs principaux, Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva Drapeau de l'Autriche Autriche
2013 La Vie d'Adèle[note 1],[73] Abdellatif Kechiche et les deux actrices principales : Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux. Drapeau de la France France
2014 Winter Sleep Kış Uykusu Nuri Bilge Ceylan Drapeau de la Turquie Turquie
2015 Dheepan Jacques Audiard Drapeau de la France France
2016 Moi, Daniel Blake I, Daniel Blake Ken Loach Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
2017 The Square Ruben Östlund Drapeau de la Suède Suède
2018 Une affaire de famille 万引き家族, Manbiki kazoku Hirokazu Kore-eda Drapeau du Japon Japon
Le Livre d'image[note 2] Jean-Luc Godard Drapeau de la Suisse Suisse
Drapeau de la France France
2019 Parasite[note 1],[74] 기생충, Gisaengchung Bong Joon-ho Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
2020 N'a pas lieu à cause de la pandémie de Covid-19
2021 Titane Julia Ducournau Drapeau de la France France
2022 Sans filtre Triangle of Sadness Ruben Östlund Drapeau de la Suède Suède
2023 Anatomie d'une chute Justine Triet Drapeau de la France France
2024 Anora Sean Baker Drapeau des États-Unis États-Unis
  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v Attribuée « à l'unanimité du jury ».
  2. Palme d'or spéciale

Statistiques

[modifier | modifier le code]

Récompenses multiples

[modifier | modifier le code]

Par réalisateur

[modifier | modifier le code]

Neuf réalisateurs (en comptant le duo des frères Dardenne) ont remporté deux fois la Palme d'or (ou le Grand Prix, selon les périodes concernées) :

Classement des pays récompensés par le Grand prix du festival (de 1939 à 1954 et de 1964 à 1974) puis la Palme d'or (de 1955 à 1963, et depuis 1975) :

Pays Palmes d'or Grands prix Total
Drapeau de la France France 11 10 21
Drapeau des États-Unis États-Unis 13 6 19
Drapeau de l'Italie Italie 5 10 15
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 4 5 9
Drapeau du Japon Japon 4 1 5
Drapeau de la Suède Suède 3 2 5
Drapeau du Danemark Danemark 2 1 3
Drapeau de la Turquie Turquie 2 2
Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest 2 2
Drapeau de l'Autriche Autriche 2 2
Drapeau de la Belgique Belgique 2 2
Drapeau de la Pologne Pologne 2 2
Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie 2 2
Drapeau de l'URSS Union soviétique 1 1 2
Drapeau de la Suisse Suisse 1 1 2
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 1 1
Drapeau de l'Algérie Algérie 1 1
Drapeau du Brésil Brésil 1 1
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 1 1
Drapeau de l'Espagne Espagne 1 1
Drapeau de la Grèce Grèce 1 1
Drapeau de l'Iran Iran 1 1
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 1 1
Drapeau de la Roumanie Roumanie 1 1
Drapeau de la Thaïlande Thaïlande 1 1
Drapeau de l'Inde Inde 1 1
Drapeau du Mexique Mexique 1 1
Drapeau du Sénégal Sénégal 1 1
Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie 1 1

La Palme d’or a par moments été accompagnée d’autres prix décernés par le jury officiel.

Au début des années 2000, il est décidé que, comme pour l'œuvre récompensée du Grand Prix ou du Prix de la mise en scène, le film lauréat de la Palme d'or ne peut plus obtenir d’autres récompenses. L'attribution d'un prix ex æquo à deux films n'est plus applicable à la palme. Cette dernière ne peut donc revenir désormais qu'à un seul long métrage. Cette limite ne vaut que pour la sélection officielle, les prix décernés par d’autres institutions ou d'autres jurys (comme le Prix FIPRESCI ou le Prix du jury œcuménique) ne sont pas concernés.

Box-office français

[modifier | modifier le code]

La Palme d'or peut quelquefois être un gros succès au box-office. Certains films d'auteurs arrivent à dépasser le million de spectateurs, objectif rarement atteint sans la médiatisation engendrée par le Festival de Cannes.

Année Palme d'or Box-office[75]
1949 Le Troisième Homme 5 701 000 entrées
1951 Miracle à Milan 537 000 entrées[76]
Mademoiselle Julie 554 000 entrées[77]
1952 Othello 1 041 000 entrées
1953 Le Salaire de la peur 6 944 000 entrées
1954 La Porte de l'enfer 1 213 000 entrées[78]
1955 Marty 907 000 entrées
1956 Le Monde du silence 4 640 000 entrées
1957 La Loi du Seigneur 3 051 000 entrées
1958 Quand passent les cigognes 5 407 000 entrées
1959 Orfeu Negro 3 690 000 entrées
1960 La dolce vita 2 956 000 entrées
1961 Viridiana 600 000 entrées
1962 La Parole donnée 204 000 entrées
1963 Le Guépard 3 649 000 entrées
1964 Les Parapluies de Cherbourg 1 322 000 entrées[79]
1966 Un homme et une femme 4 269 000 entrées
Ces messieurs dames 178 000 entrées
1967 Blow-Up 1 570 000 entrées
1969 If.... 1 645 000 entrées[80]
1970 M.A.S.H 3 647 000 entrées
1971 Le Messager 1 360 000 entrées
1972 La classe ouvrière va au paradis 183 000 entrées
L'Affaire Mattei 616 000 entrées
1973 La Méprise 198 000 entrées
L'Épouvantail 675 000 entrées
1974 Conversation secrète 235 000 entrées
1975 Chronique des années de braise 500 000 entrées
1976 Taxi Driver 2 754 000 entrées
1977 Padre padrone 999 000 entrées
1978 L'Arbre aux sabots 1 352 000 entrées
1979 Apocalypse Now 4 537 000 entrées
Le Tambour 1 959 000 entrées
1980 Que le spectacle commence 694 000 entrées
1981 L'Homme de fer 378 000 entrées
1982 Yol, la permission 1 251 000 entrées
Missing 1 823 000 entrées
1983 La Ballade de Narayama 844 077 entrées
1984 Paris, Texas 2 019 000 entrées
1985 Papa est en voyage d'affaires 571 247 entrées
1986 Mission 2 511 000 entrées
1987 Sous le soleil de satan 815 748 entrées
1988 Pelle le Conquérant 622 000 entrées
1989 Sexe, Mensonges et Vidéo 1 414 000 entrées
1990 Sailor et Lula 935 000 entrées
1991 Barton Fink 476 000 entrées
1992 Les Meilleures Intentions 92 000 entrées
1993 Adieu ma concubine 679 335 entrées
1993 La Leçon de piano 2 633 996 entrées
1994 Pulp Fiction 2 864 640 entrées
1995 Underground 443 868 entrées
1996 Secrets et Mensonges 1 490 009 entrées
1997 L'Anguille 238 710 entrées
Le Goût de la cerise 161 507 entrées
1998 L'Éternité et Un Jour 181 736 entrées
1999 Rosetta 705 171 entrées
2000 Dancer in the Dark 1 247 307 entrées
2001 La Chambre du fils 799 280 entrées
2002 Le Pianiste 1 594 548 entrées[81]
2003 Elephant 746 983 entrées
2004 Fahrenheit 9/11 2 378 455 entrées
2005 L'Enfant 376 245 entrées
2006 Le Vent se lève 907 836 entrées[82]
2007 Quatre mois, trois semaines, deux jours 328 846 entrées
2008 Entre les murs 1 612 356 entrées
2009 Le Ruban blanc 649 212 entrées
2010 Oncle Boonmee 127 511 entrées
2011 The Tree of Life 872 895 entrées
2012 Amour 767 418 entrées
2013 La Vie d'Adèle 1 036 811 entrées
2014 Winter Sleep 360 028 entrées
2015 Dheepan 662 146 entrées
2016 Moi, Daniel Blake 953 349 entrées
2017 The Square 351 302 entrées
2018 Une affaire de famille 778 673 entrées
2019 Parasite 1 884 582 entrées
2021 Titane 303 610 entrées
2022 Sans filtre 555 716 entrées
2023 Anatomie d'une chute 1 792 980 entrées

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. François Forestier, « "Le Festival de Cannes est né en réponse aux fascistes" », L'Obs,‎ (lire en ligne)
  2. « Juin 1939, une "coupe Lumière" annoncée dans la presse azuréenne », sur expos-historiques.cannes.com
  3. a b et c (fr) Gralon, « La Palme d'or : histoire d'une prestigieuse récompense », consulté le 4 juillet 2011.
  4. a b c d e f g et h « Petite histoire de la Palme d'or », sur festival-cannes.fr (consulté le )
  5. Jean-Jacques Antier, La Côte d'Azur, Éditions France-Empire, , p. 252
  6. « D'où vient la palme décernée au Festival de Cannes ? », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne)
  7. « La Palme, 118 grammes d'or pur très convoités », sur 7sur7.be, (consulté le ).
  8. [vidéo], Youtube « Mains et Merveilles - La Palme d'Or par Marc Couttet (TV5 Monde) », consulté le 15 septembre 2012.
  9. a b et c « La Palme d'or, du désert d'Atacama au tapis rouge de Cannes », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. a et b « Cannes 2022 – Une Palme d’or inédite pour les 75 ans du Festival », sur RTBF,
  11. « Festival de Cannes 2016 : la Palme d'or, 118 grammes d'or éthique », RTBF,‎ (lire en ligne).
  12. Laurence Girard, « Matières premières : l’or éthique, en toc ? », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  13. « Festival de Cannes 2017 : la palme d'or sera ornée de diamants », sur Le Figaro avec l'AFP, (Photo de la Palme 2017)
  14. « La Palme d'or fait souvent recette », sur Le Figaro, .
  15. « Cannes 70 : les Palmes d'or, bonheurs et malheurs au box office », sur Écran Noir, .
  16. Palme d'or à Bille August pour Pelle le Conquérant sur ina.fr.
  17. « Festival de Cannes: Amour de Michael Haneke remporte la Palme d'or », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne).
  18. « Cannes : la palme d'or pour "La vie d'Adèle" », sur Le Point, .
  19. « Cannes 70 : une palme d'or rime-t-elle nécessairement avec Oscars et César ? », sur Écran Noir, .
  20. « Les César et le festival de Cannes, une histoire sous influence », sur Slate,
  21. « Haro sur la tyrannie patriarcale », sur A voir à lire, .
  22. « Bille August : "Rien n'était laissé au hasard." », sur UniversCiné, .
  23. « Dans la peau de Bergman », sur A voir à lire, .
  24. « Le débat stupide », sur Slate, .
  25. « Cannes 70 : quand les documentaires valent de l'or », sur Écran Noir, .
  26. Aurélien Ferenczi, « Godard et la Palme qui confirme la règle », sur Télérama, (consulté le ).
  27. Camille Bichler, « Rattraper Cannes 1939, le festival qui n'a pas eu lieu », sur France Culture, (consulté le )
  28. Mélody Thomas, « Festival de Cannes : les secrets de fabrication de la Palme d'or », sur Marie Claire (consulté le )
  29. site officiel du Festival de Cannes, « La Palme d'or de 1939 ».
  30. Gauthier Jurgensen, « Festival de Cannes : 7 choses étonnantes à savoir sur le Palmarès », sur AlloCiné, (consulté le )
  31. Centre France, « Cinéma - Revivez la cérémonie de clôture et découvrez le palmarès du Festival Cannes 1939 », sur www.larep.fr, (consulté le )
  32. Bertrand Mallen, « Orléans : finale en apothéose pour le festival de Cannes 1939 », sur France 3 Centre-Val de Loire, (consulté le )
  33. Assma Maad et Gary Dagorn, « Le Festival de Cannes, une compétition d’hommes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  34. a et b Terriennes, Frantz Vaillant, « Cannes : derrière la Palme, trouvez les femmes »,
  35. « Anatomie d'une chute de Justine Triet, une palme d'or audacieuse » (consulté le ).
  36. « Festival de Cannes 2016 : le bilan ! », sur Film de culte, .
  37. Pierre Murat, « Cannes 2016 : un palmarès qui ne récompense pas l'excellence », sur Télérama, .
  38. « Cannes 2010 : Les chemins tortueux de la fausse gloire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur City DZ Magazine (consulté le ).
  39. [vidéo] Ina.fr, « Spécial Cannes 1994 », émission animée par Serge Toubiana, consulté le 20 novembre 2010.
  40. « Hors-Champ : La palme de trop ? », sur Critikat, .
  41. a b et c « De Fellini à Bunuel en passant par Gus Van Sant, une brève histoire de la Palme d'or », sur France Culture, .
  42. « J'ai vu toutes les Palmes d'or de Cannes », sur Slate, .
  43. « C'était quoi, ce « dégueulasse »? », sur Critikat, .
  44. « Cannes, un festival de palmes. En 1981, Andrzej Wajda livre un film "coup de poing, écrit sur le vif, quasiment du ciné actualité" », sur France Info, .
  45. « Cannes 2004 : Palmarès », sur Écran Noir : « Une Palme éphémère. Car quid de cette Palme quand son sujet sera oublié, obsolète ? Une Palme politique. Plutôt que cinématographique. […] De nombreux oublis, une Palme "Miramax " (Tarantino produit par Miramax, Moore produit par Miramax), et finalement un palmarès qui avoue : il n'y avait pas de films palmables cette année. Tarantino est un bon bluffeur : il a su donner le prix au film qui serait le plus couvert par les médias. Mais le cinéma dans tout ça? ».
  46. « "La palme d'or de La vie d'Adèle, un pied de nez monumental aux anti-mariage gay" », sur L'Express, .
  47. « Cinéma: les copains d'abord », sur Slate.fr (consulté le ).
  48. Olivier Delcroix, « Palme d'or 2014 : Nicolas Winding Refn a-t-il barré la route à Xavier Dolan ? », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. L'acteur fit pression avec un passage en force sans consulter ses collègues pour distinguer All that Jazz quand le jury avait voté pour récompenser Kagemusha (« Cannes : Kirk Douglas, un président de jury de caractère », sur La Presse, ).
  50. G. Jacob, La vie passera comme un rêve, chapitre 54 « Till l'espiègle (un cas d'école) », page 292.
  51. « Polanski se fâche. Le président du jury du 44e Festival de Cannes justifie son palmarès contesté », sur Le Monde, .
  52. « Festival de Cannes : les Palmes de la discorde ! », sur Allociné, .
  53. « Une Palme sans passion », sur Écran Noir
  54. « Le Ruban Blanc : Rencontre avec Michael Haneke et Ulrich Tukur », sur Allociné, .
  55. Fiche du film sur le site du Festival de Cannes et « Le Maroc était un pavillon de complaisance comme le Libéria pour un armateur » sur le site du magazine marocain Telquel.
  56. Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1955 ».
  57. Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1959 ».
  58. Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1960 ».
  59. a et b Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1961 ».
  60. Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1963 ».
  61. franceinfo, « Toutes les Palmes d'or du Festival de Cannes depuis 1946 », sur Francetvinfo.fr, Franceinfo, .
  62. a et b Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1972 ».
  63. Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1978 ».
  64. a et b Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1982 ».
  65. Fiche du Courrier International sur Paris Texas.
  66. Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1985 ».
  67. Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1987 ».
  68. Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1991 ».
  69. Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1998 ».
  70. Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1999 ».
  71. Fiche Allociné sur Le vent se lève.
  72. Fluctuanet, « Laurent Cantet remporte la Palme d'or », consulté le 29 décembre 2010.
  73. « La Vie d'Adèle a fait l'unanimité », Paris Match (consulté le 24 février 2018).
  74. «  La Palme d’Or pour « Parasite » de Bong Joon-Ho », Libération (consulté le 26 mai 2019).
  75. Site JP Box-Office.com, site de référence sauf autre source précisée (consulté le 25 mai 2015).
  76. Fiche AlloCiné sur Miracle à Milan, consultée le 01 novembre 2012.
  77. Fiche AlloCiné sur Mademoiselle Julie, consultée le 01 novembre 2012.
  78. Fiche AlloCiné sur La Porte de l'enfer, consultée le 01 novembre 2012.
  79. Fiche de Jacques Demy sur Boxofficestory.com, consultée le 25 mai 2015.
  80. Fiche AlloCiné sur If..., consultée le 01 novembre 2012.
  81. [1]
  82. box-office français du 02 au 08 juillet 2014 sur Ecranlarge.com, consultée le 25 mai 2015.

Sur les autres projets Wikimedia :

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Palme d'or.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]