Parti vert du Canada — Wikipédia

Parti vert du Canada
Image illustrative de l’article Parti vert du Canada
Logotype officiel.
Présentation
Chef Elizabeth May
Fondation 1983
Siège 116, rue Albert
Bureau 812
Ottawa (Ontario)
K1P 5G3
Niveau Fédéral
Président Lorraine Rekmans
Personnalités marquantes Trevor Hancock (en)
Jim Harris
Elizabeth May
Paul Manly
Mike Morrice
Positionnement Gauche[1],[2]
Idéologie Écologisme
Progressisme
Affiliation internationale Les Verts mondiaux, Fédération des partis verts des Amériques
Adhérents 23 288 (8 mai 2020)[3]
Couleurs Vert
Site web https://greenparty.ca/fr
Représentation
Sénat
0  /  105
Chambre des communes
2  /  338

Le Parti vert du Canada (abrégé en PVC ; en anglais : Green Party of Canada, abrégé en GPC) est un parti politique fédéral canadien. C'est un parti écologiste de gauche.

2000 à 2006 : la première reconnaissance

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Ancien logo du Parti vert.

La première participation électorale du parti remonte à 1984.

Les intentions de vote pour le parti dans différents sondages varient entre 1 et 11 % depuis 2000.

Lors de l'élection fédérale de 2004, pour la première fois de son histoire, le Parti vert présente des candidats dans chacune des 308 circonscriptions canadiennes de l'époque[4]. De plus, habitué à récolter moins de 1 % des suffrages aux élections depuis sa première participation en 1984, le parti récolte pour la première fois, en 2004, plus de 1 % en obtenant 4,31 % des suffrages.

Aux élections de 2006, il reçoit 4,5 % du vote populaire, sans toutefois remporter de siège.

L'ancien chef Jim Harris décide de ne pas se présenter à la réélection après avoir mené le parti à des résultats historiques lors des élections fédérales de 2004 et 2006.

2006 à 2010 : l'arrivée d'Elizabeth May

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Elizabeth May est élue cheffe du parti lors du congrès d'investiture à Ottawa le  ; elle a reçu 65 % des voix des militants au premier tour de vote. Lors de ce congrès, le , le parti compte plus de 10 000 membres enregistrés.

Affiche électorale du Parti vert du Canada à Montréal, 2008.

Le , Garth Turner, un député exclu du caucus conservateur, est invité par Elizabeth May à se joindre au Parti vert et à devenir le premier député vert à la Chambre des communes[5]. D'abord ouvert à la proposition, il finit par la décliner et rejoint le Parti libéral.

Toujours en 2006, Elizabeth May présente sa candidature dans London-Centre-Nord lors de l'élection partielle du organisée pour remplacer le député libéral démissionnaire Joe Fontana. Elle se place en deuxième position derrière le libéral Glen Pearson dans une course à quatre extrêmement serrée.

Le , Blair Wilson, le député indépendant de West Vancouver—Sunshine Coast—Sea to Sky Country, devient le premier député du Parti vert du Canada[6], mais il est défait à l'élection suivante sans avoir jamais siégé.

2011 à 2019 : premières députations

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La première députée verte élue, la chef Elizabeth May, gagne la circonscription de Saanich—Gulf Islands lors des élections fédérales canadiennes de 2011. Lors de cette élection, le parti présente un programme prévoyant notamment la légalisation du cannabis[7].

En , Georges Laraque, chef adjoint du parti et candidat pour le Parti vert fédéral à l'élection partielle de Bourassa, doit retirer sa candidature à la suite d'une accusation de fraude déposée par un ancien partenaire[8].

Le , le député de Thunder Bay—Supérieur-Nord Bruce Hyer qui avait quitté le NPD en 2012 pour siéger comme député indépendant, annonce qu'il rejoint le Parti vert. Cela fait passer à deux le nombre de sièges des Verts au Parlement à Ottawa, un record[9].

En , l'écologiste Daniel Green, ex-dirigeant de la Société pour vaincre la pollution, devient chef adjoint du Parti vert du Canada[10]

Le , un ancien député néodémocrate, José Núñez-Melo, exclu de son parti quelques jours plus tôt pour avoir refusé de s'astreindre aux règles de désignations internes, annonce son adhésion au Parti vert et sa candidature pour ce même parti aux élections d'octobre. Il devient le troisième député vert de la Chambre[11].

Lors de l'élection fédérale de 2015, le Parti vert présente des candidats partout, mais cible particulièrement quelques circonscriptions en Colombie-Britannique et au Québec. Les trois sortants sont réinvestis et font campagne aux côtés de plusieurs candidats vedettes comme les militants écologistes André Bélisle et Daniel Green, le comédien JiCi Lauzon ou l'ex-candidate à la présidence du Parti libéral Deborah Coyne[12]. Malgré un résultat en voix en progression et des scores honorables dans plusieurs circonscriptions, seule Elizabeth May est élue.

Seule candidate à sa succession en , elle est réinvestie cheffe du parti quelques mois plus tard avec un vote de confiance de 93,6 %[13]. Elle annonce cependant en son désir de quitter la chefferie du Parti vert pour rester simple députée[14].

Lors de l'élection partielle de Nanaimo—Ladysmith le , le candidat du parti vert, Paul Manly, est élu, devenant ainsi le premier membre du parti à remporter un siège fédéral lors d'une élection partielle.

Le , un ancien député néo-démocrate, Pierre Nantel, rejoint le parti pendant les vacances parlementaires.

Le de la même année, lors des élections fédérales de 2019, Jenica Atwin est élue dans la circonscription de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, ce qui en fait la troisième députée verte élue au Parlement fédéral et le premier député vert en dehors de la Colombie-Britannique.

Le , Elizabeth May annonce qu'elle quitte ses fonctions de cheffe du parti, mais qu'elle reste cheffe du groupe parlementaire, la cheffe adjointe Jo-Ann Roberts assumant l'intérim à la tête du parti.

À la suite du départ de la cheffe Elizabeth May, une course à la direction se met en place en 2020 dans le contexte de la pandémie de la Covid-19. Le vote a lieu en ligne du au [15] et Annamie Paul devient cheffe du Parti vert du Canada au 8e tour d'un scrutin préférentiel[16].

En , Jenica Atwin quitte le Parti vert pour rejoindre le Parti libéral, ce qui fait retomber à deux le nombre de députés (May et Manly).

Lors des élections fédérales canadiennes de 2021, Mike Morrice est élu à Kitchener-Centre, devenant ainsi le premier député vert élu en Ontario (et le second hors de la Colombie-Britannique). Elisabeth May est également réélue. En revanche, Manly est battu à Nanaimo—Ladysmith, et le pourcentage de votants pour le parti est le plus bas depuis les élections de 2000 (où ils n'avaient présenté des candidats que dans un tiers des circonscriptions)[17],[18]. La cheffe Annamie Paul arrive en quatrième position, avec 8,5 % des voix, dans sa circonscription de Toronto-Centre. À la suite de cette défaite, elle décide de quitter son poste le [19].

À la suite du départ d'Annamie Paul de la direction du parti, Amita Kuttner est nommé chef intérimaire le . Kuttner devient la première personne trans et non binaire ainsi que la première personne originaire de l'est de l'Asie à diriger un parti politique national[20].

Conformément aux règlements du parti, une élection à la direction est organisée[21] et est remportée par l'ancienne leader Elizabeth May.

Chef du parti

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Nom Chef
Trevor Hancock (en) 1983-1984
Seymour Trieger (en) 1984-1988
Kathryn Cholette (en) 1988-1990
Chris Lea (en) 1990-1996
Wendy Priesnitz (en) 1996-1997
Harry Garfinkle (en) (intérim) 1997
Joan Russow (en) 1997-2001
Chris Bradshaw (en) (intérim) 2001-2003
Jim Harris 2003-2006
Elizabeth May 2006-2019
Jo-Ann Roberts (intérim) 2019-2020
Annamie Paul 2020-2021
Amita Kuttner (en) (intérim) 2021-2022
Elizabeth May 2022-...

Résultats électoraux

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Élections fédérales

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Élection Chef Candidats Sièges Voix % Position Gouvernement
1984 Trevor Hancock 60
0  /  282
26 921
0,21
en stagnation 7e
Extraparlementaire
1988 Seymour Trieger 68
0  /  295
47 228
0,36
en stagnation 7e
Extraparlementaire
1993 Chris Lea 79
0  /  295
33 049
0,24
en diminution 8e
Extraparlementaire
1997 Joan Russow 79
0  /  301
55 583
0,43
en augmentation 6e
Extraparlementaire
2000 111
0  /  295
104 502
0,81
en stagnation 6e
Extraparlementaire
2004 Jim Harris 308
0  /  308
582 247
4,31
en augmentation 5e
Extraparlementaire
2006 308
0  /  308
665 940
4,49
en stagnation 5e
Extraparlementaire
2008 Elizabeth May 308
0  /  308
940 747
6,80
en stagnation 5e
Extraparlementaire
2011 304
1  /  308
576 006
3,92
en stagnation 5e
Parti non-reconnu
2015 336
1  /  338
590 913
3,45
en stagnation 5e
Parti non-reconnu
2019 338
3  /  338
1 162 361
6,50
en stagnation 5e
Parti non-reconnu
2021 Annamie Paul 252
2  /  338
387 000
2,30
en diminution 6e
Parti non-reconnu

Jeunes verts

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Les Jeunes verts du Canada, fondé en 2006, est le chapitre jeunesse du Parti vert du Canada. Les Jeunes verts aident à diffuser les idées vertes en fondant des clubs sur les campus universitaires. Il existe 15 clubs verts.

Notes et références

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  1. Fanny Lévesque et Mélanie Marquis, « Parti vert du Canada: vers une percée historique ? », sur lapresse.ca.
  2. « Élections fédérales : le Québec pourrait élire ses premiers députés verts, selon Daniel Green », sur ici.radio-canada.ca
  3. « Résultats - 2020 Élection du Conseil fédéral, élection du Conseil des Jeunes Verts », sur greenparty.ca.
  4. « Le Parti Vert présentera des candidats dans toutes les circonscriptions », sur TVA Nouvelles, (consulté le )
  5. (en) « Garth Turner won't switch to Greens for now », sur La Presse canadienne, .
  6. « Un premier député du Parti vert aux Communes », sur Radio-Canada, .
  7. Ricardo Codina, Le Parti vert du Canada au pouvoir légaliserait la marijuana, La Vie Rurale, 7 avril 2011
  8. Isabelle Maher, Georges Laraque se retire comme candidat du Parti vert dans Bourassa, Journal de Montréal, 17 octobre 2013
  9. (en) « Thunder Bay MP Bruce Hyer joins Green Party, doubles caucus », sur CBC News, (consulté le ).
  10. Le vert Daniel Green passe au Parti vert, Radio Canada, 2 décembre 3014.
  11. « José Nunez-Melo se joint aux verts », Radio-Canada, 16 août 2015.
  12. « Le Parti vert mise sur quatre circonscriptions au Québec », sur Le Devoir, (consulté le ).
  13. « Parti vert du Canada: Elizabeth May obtient 93,6% d'appui », sur Journal Métro, (consulté le ).
  14. « Elizabeth May ne tient plus à être chef du Parti vert », sur Radio-Canada.ca, 9 août 2016. (consulté le ).
  15. « Leadership PVC », sur greenparty.ca (consulté le ).
  16. « L’avocate torontoise Annamie Paul élue cheffe du Parti vert », sur lapresse.ca (consulté le ).
  17. Ryan Flanagan, « Greens win first Ontario seat ever as national vote dries up », CTV News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Simson Little, « Future of Canada’s Greens in the spotlight after election setbacks », Global News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « Parti vert du Canada | Annamie Paul démissionne : « La pire période de ma vie » », sur La Presse, (consulté le )
  20. Jean-Michel Clermont-Goulet, « Le Parti vert du Canada nomme son premier chef trans et non binaire », sur www.24heures.ca, 24H Montréal, .
  21. (en) « Leadership Contest Announcement » [archive du ], Green Party of Canada (consulté le )

Article connexe

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Lien externe

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