Paul Rebeyrolle — Wikipédia

Paul Rebeyrolle
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Biographie
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Nationalité
Activités
Conjoint
Autres informations
Mouvements
Influencé par
Distinction
prix de la Jeune peinture (1950)
prix Fénéon (1951)
Œuvres principales
Le Cyclope (Hommage à Georges Guingouin), 1987

Paul Rebeyrolle, né le à Eymoutiers (Haute-Vienne) et mort le à Boudreville (Côte-d'Or), est un peintre, lithographe et sculpteur français[1].

Artiste expressionniste et matiériste, il est rattaché au courant de la nouvelle figuration.

Né du mariage de Jean Rebeyrolle et de Marie Ensergueix, instituteurs, Paul Rebeyrolle voit son enfance marquée par le mal de Pott, tuberculose osseuse l'obligeant à de longs moments d'immobilité[2]. Il effectue ses études secondaires jusqu'à l'obtention du baccalauréat de philosophie au lycée Gay-Lussac de Limoges avant de rejoindre Paris en [2]. Il découvre alors les peintres contemporains ainsi que la peinture classique au musée du Louvre et, restitue Bernard Dorival, c'est rapidement qu'il est remarqué « pour la robustesse de ses dons : il s'oriente bientôt vers un réalisme violent où se retrouve son goût pour les peintres espagnols. Figures rudes des paysans de son pays, animaux morts, chienne ou chèvre au ventre énorme lui sont des thèmes familiers »[3].

Il est acteur engagé du Manifeste de l'homme témoin qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, prône autour du critique d'art Jean Bouret un retour au réalisme contre les tendances de l'art contemporain[4]. Il participe ainsi le à la galerie du Bac à l'exposition de « L'homme témoin » avec Bernard Lorjou, Yvonne Mottet, Michel Thompson, Michel de Gallard et Gaston Sébire. Ce groupe de « L'homme témoin », que rejoindront bientôt Bernard Buffet, Jean Couty, Simone Dat et André Minaux, sera fondateur du mouvement de la Jeune Peinture. En la même année 1948, il exécute pour les abattoirs de la Villette une fresque murale précisément intitulée Les Abattoirs de la Villette[5].

Ainsi, en 1949 (année où il épouse Simone Dat[6]), Rebeyrolle — il est alors installé à La Ruche du 2, passage de Dantzig[7] — est à l'origine du Salon de la Jeune Peinture avec Denys Chevalier, Pierre Descargues, Philippe Cara Costea et Gaëtan de Rosnay, dont la première édition intitulée Premier Salon des Jeunes Peintres se tient du au — année de deux voyages en Italie et en Espagne, qu'il consacrera à la visite des musées[8] — à la galerie des beaux-arts[7]. C'est à la fin du quatrième salon, soit le , que le comité fonde l'Association de la Jeune Peinture dont les statuts, rédigés par l'avocat Jean Guillemot « en étroite collaboration avec Rebeyrolle »[9] sont déposés en préfecture le revêtus de la signature de l'artiste[9].

Membre du parti communiste français à partir de 1953, Rebeyrolle rompt avec ce dernier en 1956 lors de l'invasion russe en Hongrie et du fait de la duplicité du parti face à la guerre d'Algérie[10]. À cette occasion, il peint un grand tableau intitulé À bientôt j'espère[11].

En 1959 à Eymoutiers, il exécute un grand tableau intitulé Planchemouton (nom d'une rivière et d'une grange), commandé par le comité de la première Biennale de Paris, pour orner l'escalier du palais des Beaux-Arts. En 1963, il quitte Paris et s'installe à la campagne pour y vivre et travailler, d'abord dans le département de l'Aube puis en Côte-d'Or.

À partir de 1968, il commence un cycle de séries souvent définies par le terme de « politique », que l'on peut énumérer par leurs titres[12] :

  • 1968 : « Guérilleros » ;
  • 1970 : « Coexistences » ;
  • 1972 : « Les Prisonniers » ;
  • 1973 : « Faillite de la science bourgeoise » ;
  • 1975 : « Natures mortes et pouvoir » ;
  • 1980-1982 : « Les Évasions manquées » ;
  • 1983 : « Le Sac de Madame Tellikjian » ;
  • 1984-1985 : « On dit qu'ils ont la rage » ;
  • 1986 : « Germinal » ;
  • 1987 : « Au Royaume des aveugles » ;
  • 1990-1991 : « Les Panthéons » ;
  • 1993 : « Splendeur de la vérité » ;
  • 1996 : « Le Monétarisme » ;
  • 2001 : « Clonage » ;
  • 2004 : « Autophages ».

Son œuvre, immense, toujours figurative, est marquée par la violence, la rage, la révolte face à l'oppression ou l'engagement politique. Elle est ponctuée de tableaux animaliers et paysagers, ainsi que de tableaux employant des matières collées sur la toile (terre, crin, ferraille…)[13]. « De ces amalgames, perçoit ainsi Jean-Louis Prat, surgissent des images qui affirment la résurrection de la matière, par là même celle de la peinture »[14].

Peu médiatisée de son vivant, méconnue du grand public ainsi que de certaines institutions, cette œuvre a néanmoins été appréciée par les philosophes Jean-Paul Sartre ou Michel Foucault ainsi que par certains collectionneurs, tel François Pinault. Il meurt le dans sa maison de Boudreville[15],[16],[17],[18]. Ses cendres ont été dispersées dans la rivière Planchemouton à Eymoutiers[19].

Collections publiques

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États-Unis

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  • Mission permanente de la France auprès de l'Organisation des Nations-Unies, New York, Paysage, huile sur toile 100 × 100 cm[21]

Collections privées référencées

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Publications illustrées par l'auteur

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Récompenses

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  • Prix Paillard du jury du prix Drouant-David de la Jeune Peinture, 1949[21].
  • Prix de la Jeune peinture, 1950, pour La femme au gant (portrait de Simone Dat)[39].
  • Prix Fénéon, 1951, pour Portrait de Jean Rebeyrolle[3].
  • Prix de la Biennale de Paris, 1959, pour Planchemouton, panneau de 18 mètres titré du nom de la grange du Limousin dans laquelle il a été peint[5].
  • Premier prix de la section française à la John Moores Exhibition, Liverpool, 1959.
  • Grand prix de la Ville de Paris, [39].

Expositions

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(Liste non exhaustive, classée par année de publications ou de réalisations).

Catalogues d'expositions

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Expositions personnelles

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  • Peindre, Galerie Julio Gonzalez, Arcueil, 2022[70].

Expositions collectives

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Réception critique

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« C'est de la chair et de la vraie peinture, ça a de l'ambition, ça cogne, ça vit, c'est plein de feu. »

— Jean Bouret[81]

« …À la Galerie Maeght où Rebeyrolle a exposé une nouvelle série, Coexistences, pour laquelle Sartre a écrit une préface. En 1969, Rebeyrolle avait dénoncé les forfaits de l'impérialisme ; cette fois il s'attaquait au socialisme, coupable non seulement des crimes perpétrés à Prague, à Moscou, mais responsable aussi de ceux qui se commettent au Brésil, en Grèce, au Vietnam, puisque, au nom de la coexistence, il ne tente pas de les empêcher. Le rouge du drapeau, porteur jadis de tant d'espoir, se confond sur ces toiles avec la couleur du sang versé, des chairs béantes. Ces corps broyés, Rebeyrolle ne les évoque pas abstraitement : c'est dans leur matérialité qu'il impose à notre regard l'horreur, la colère qui l'habitent. Si ces sentiments, tout en nous empoignant, demeurent supportables, c'est grâce à ce que Sartre appelle "l'alacrité" de ces tableaux ; la joie, qu'à travers sa fureur, Rebeyrolle a éprouvé à peindre, il nous la fait aussi partager. »

— Simone de Beauvoir[41]

« La forme, ici, est entièrement recomposée ; malgré les couleurs sombres et le ton sur ton, les silhouettes se découpent avec précision. Pourtant, le contour n'est pas obtenu par une ligne qui court net le long du corps, mais par des milliers de traits perpendiculaires, des brins de paille, qui forment un hérissement général, une sombre présence électrique dans la nuit. Il s'agit moins d'une forme que d'une énergie, moins d'une présence que d'une intensité, moins d'un mouvement et d'une attitude que d'une agitation, d'un tremblement difficilement contenus. Se méfiant du langage, Spinoza craignait qu'on confonde sous le mot chien l'animal aboyant et la constellation céleste. Le chien de Rebeyrolle , lui, est résolument animal aboyant et constellation terrestre. Ici, peindre la forme et laisser fuser la force se rejoignent. Rebeyrolle a trouvé le moyen de faire passer d'un seul geste la force de peindre dans la vibration de la peinture. »

— Michel Foucault[82]

« D'emblée, nous subissons l'emprise de la force extraordinaire qui se dégage d'une peinture où tout est tension, tempête, fureur et déchirement. Les toiles sont comme giflées par la couleur qui s'y projette avec véhémence, y formant des empâtements et y laissant des coulées d'où émergent les nus, sous la lumière à la fois pauvre et cruelle d'une ampoule électrique. »

— Jean Selz[83]

« Un art exprimant la rage de créer qui anime ce peintre du refus et de l'indignation, une peinture d'angoisse hallucinée et de réalisme exaspéré, de lutte pathétique avec le mystère des choses, de violece accusatrice aux accents céliniens. La figuration tragique de cet écorché vif s'accorde difficilement avec l'esprit cartésien français. Dans la véhémence d'un expressionnisme poussé jusqu'à la caricature, ce tempérament généreux et violent évoque toutes les souffrances humaines dans des formes tuméfiées surgissant d'une pâte épaisse et malaxée. »

— Gérald Schurr[39]

« Les séries peintes par Paul Rebeyrolle montrent avec toujours plus de vigueur, voire de colère et d'indignation, des thèmes dont les lignes de force sont évoquées par des titres courts qui éclairent sa peinture de tout son sens Les Guérilleros, Les Prisonniers… Il s'engage dans des séries, thèmes qu'il creuse sans cesse pour les forcer à l'extrême ; c'est l'indignation qui fait alors s'exprimer Rebeyrolle le dissident. Ses œuvres sont autant de regards portés sur le monde, leur acuité nous bouleverse. Puis le peintre revient à la nature, au repos qui en émane et auquel il aspire. La terre, les sources, les torrents sont cette respiration qui redonne un nouveau soufflé à l'œuvre, et les thèmes habituels réapparaissent : Sangliers, Nus ou Grands paysages. Ce terrien authentique prend la terre à pleine main, l'agglomère à sa peinture, y mêle ces éléments qui sont le plaisir des promenades, morceaux de bois, écorces, champignons, plumes ramassées au bord des chemins… De ces paysages et natures mortes émane une sérénité à l'opposé de l'anxiété du monde des vivants tel que Paul Rebeyrolle les peint… Dans tout cela rien de paisible, la vie est en danger et s'oppose à la quiétude des paysages. Grillages, fils de fer, fils électriques, fragments d'étoffes, crins enchevêtrés donnent une consistance, une réalité rude que l'artiste laisse échapper de la toile ; la matière élargit le champ habituel de la peinture, de la façon la plus littérale elle échappe à l'encadrement. »

— Alain Tourneux[13]

« Sartre (Guérilleros, 1968) et Foucault (Faillite de la science bourgeoise, 1973) font un bout de route avec celui qui se confronte à la politique et dialogue avec une nature toujours présente. Sa peinture entre en résistance. Des épaisseurs apparaissent, la couleur sensuelle et juteuse s'écrase puis rebondit. Avec rage et amour, les pigments flirtent avec le sable, le crin, la toile se laisse violer par le grillage à lapins, des matériaux qui traînent. Parmi les ultimes séries, Le Monétarisme, Clonage, Rebeyrolle refuse le conformisme, dénonce le "système autophage". Voilà pourquoi sa peinture est une arme, comme elle le fut pour Goya. Une œuvre immense est là. Visionnaire et éternelle. »

— Lydia Harambourg[18]

« Rebeyrolle témoigne du souci d'intégrer les fluctuations du goût : adieu Francis Gruber, vive Jackson Pollock ! Il échappe ainsi à l'opprobre qui entache ses camarades de la Ruche. Mais, Rebeyrolle n'en déroute pas moins nombre de ses partisans. Ceux qui saluent, au tout début des années cinquante, le digne héritier de Gustave Courbet, ne se retrouvent pas dans les toiles proches de l'abstraction peintes dix ans plus tard, même si l'artiste persiste à donner des visions formelles, celle des grenouilles ou des nus… L'artiste a imprégné la Jeune Peinture de son talent et de son charisme, d'une empreinte si définitive qu'elle suffit à lui ouvrir les portes du Panthéon réservé aux plus grands. »

— Éric Mercier[84]

« Avec Paul Rebeyrolle, c'est à un "peinturier" féroce et généreux que l'on a affaire. Son œuvre part du réel, viscéralement, pour en découdre avec lui, avec ses injustices flagrantes, ses coups de sang, sa beauté lourde à digérer aussi, transcrite sans ambages. Autant de points communs avec Courbet dont il se réclame haut et fort durant la seconde moitié du XXe siècle et qui partage son refus des conventions. »

— Tom Laurent[85]

« Mon père a toujours dénoncé la folie des hommes, la torture, les abus de pouvoirs. Pour moi, c'est un peintre intemporel. Il ne faisait pas de jolis tableaux, il faisait des tableaux qui disent »

— Nathalie Rebeyrolle[62]

Notes et références

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  1. Cf. notice d'autorité du catalogue général de la Bibliothèque nationale de France.
  2. a et b Espace Rebeyrolle, Eymoutiers, Paul Rebeyrolle, biographie.
  3. a b c et d Bernard Dorival, Les Peintres du XXe siècle du cubisme à l'abstraction, 1914-1957, Paris, Éditions Pierre Tisné, 1957, pp. 166-167.
  4. René Huyghe de l'Académie française et Jean Rudel, L'Art et le monde moderne, Larousse, 1970, vol. 2, p. 254.
  5. a b et c Les Muses, encyclopédie des arts, Grange Batelière, 1973, vol.12, pages 3853-3854.
  6. a et b Musée de l'Abbaye, Paul Rebeyrolle et la Jeune Peinture - Héritage de Courbet, dossier de presse de l'exposition, 2016
  7. a b et c Pierre Descargues (préface), Premier Salon des Jeunes Peintres - Catalogue, édition de la Galerie des Beaux-Arts, janvier 1950.
  8. Moreeuw.com, « Paul Rebeyrolle », Histoire de l'art
  9. a et b Francis Parent et Raymond Perrot, Le Salon de la Jeune Peinture - Une histoire, 1950-1983, Éditions Jeune Peinture/Imprimeurs libres, 1983, p. 12.
  10. Jean-Paul Sartre, « Coexistences », Derrière le miroir, no 187, Éditions Maeght, .
  11. a et b Dominique Widemann, « Les travaux et les jours de Paul Rebeyrolle », L'Humanité, .
  12. Rebeyrolle, publication de l'Espace Paul-Rebeyrolle, avec le concours du ministère de la Culture, délégation aux arts plastiques, texte de Jacques Kerchache, 1995 (ISBN 2-911195-00-0).
  13. a et b Alain Tourneux, Rebeyrolle, Éditions du Paysage/Musée Rimbaud, 1998.
  14. Jean-Louis Prat, « Les corps à corps de Rebeyrolle », Rebeyrolle, coédition domaine national de Chambord/Somogy éditions d'art, 2012, p. 13.
  15. Sabine Gignoux, « Paul Rebeyrolle, la mort d'un peintre enragé », La Croix, .
  16. Hervé Gauville, « Rebeyrolle le rebelle se fait la belle », Libération, .
  17. « Le peintre Paul Rebeyrolle est mort », L'Obs, .
  18. a et b Lydia Harambourg, « Disparition : Paul Rebeyrolle », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 7, , p. 169.
  19. Lieux-dits, D'Eymoutiers à Chambord, Paul Rebeyrolle.
  20. a b et c Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001, pages 1050-1051.
  21. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u Éric Mercier, Années 50 - La Jeune Peinture, tome II : Panorama de la Jeune Peinture, ArtAcatos, 2010, « Paul Rebeyrolle » pp. 334-339.
  22. Musée des Beaux-Arts de Caen, Paul Rebeyrolle dans les collections
  23. Conseil général de Champagne, "Figure de Prométhée", ville de Chooz
  24. Ville de Chooz, Rebeyrolle - Sculptures.
  25. Site de l'Espace Rebeyrolle.
  26. Kaas Prod, Musée Paul-Rebeyrolle à Eymoutiers, reportage, durée 9 min 21 sec.
  27. Thierry Grizard, « Paul Rebeyrolle, peindre et vivre », Artefields, 2 janvier 2017.
  28. a et b Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992.
  29. a b c et d Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.11, pages 490-492.
  30. a b c d et e Martial Codet-Boisse, « Des tableaux du peintre limousin Paul Rebeyrolle au Centre Pompidou », France-TV Info, 13 mars 2018
  31. André Chamson, Collection Girardin, Éditions du Petit Palais, 1954, no 284.
  32. Musée de l'Abbaye, Paul Rebeyrolle dans les collections
  33. Artothèque de l'Aisne, Paul Rebeyrolle dans les collections.
  34. « Paul Rebeyrolle - Collections MNBAQ », sur collections.mnbaq.org (consulté le ).
  35. a et b « French painters under sixty - Loan exhibition at Nottingham », The Times, 23 février 1955.
  36. a et b Musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice, Collection LGR, présentation de l'exposition
  37. Musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice, Paul Rebeyrolle dans la collection LGR
  38. Fondation Maeght, Paul Rebeyrolle
  39. a b et c Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, page 775.
  40. Paul Rebeyrolle, « interview à propos de son exposition à la galerie Maeght », émission Arts d'aujourd'hui, France Culture, 11 mars 1967.
  41. a et b Simone de Beauvoir, Tout compte fait, Gallimard, 1972, page 229.
  42. Michel Séronnet, « Rebeyrolle », Petit livre d'heures à l'usage de ma sœur, 9 février 2005
  43. Galerie Maeght, Paul Rebeyrolle
  44. Sous la direction de Yann Le Pichon, « Rebeyrolle, la transcendance brisée », L'Aventure de l'art au XXe siècle, Éditions du Chêne, 2002, page 774.
  45. Galerie Jeanne Bucher, Paul Rebeyrolle - Dix œuvres majeures, dossier de presse, 2010
  46. Galerie Jeanne Bucher-Jaeger, Paul Rebeyrolle
  47. « Les massacres de Paul Rebeyrolle », L'Œil, n°515, 1er avril 2000
  48. Galerie Claude Bernard, Paul Rebeyrolle
  49. Philippe Dagen, « Rétrospective : Paul Rebeyrolle, entre détournement de la matière et critique sociale », Le Monde, 25 juillet 2005
  50. Sous la direction de Philippe Piguet, Paul Rebeyrolle, dossier de presse, Fondation pour l'art contemporain Salomon, 2011
  51. Jean-Paul Gavard-Perret, Rebeyrolle face à l'intolérable, Fondation pour l'art contemporain Salomon, 2011
  52. Olivier Cena, « Paul Rebeyrolle », Télérama, 24 juin 2011
  53. Paris Art, Paul Rebeyrolle - La nature et l'homme, juillet 2011
  54. Calisto, « Paul Rebeyrolle - Miserere et lux », Rictus.info, 1er septembre 2011
  55. Jacques Magnol, « La passion de Paul Rebeyrolle pour la tragédie de la condition humaine », Genève active, 13 septembre 2011
  56. Florence Valérie Alonzo, « Paul Rebeyrolle ou la beauté de l'effraction », LaCritique.com, 23 juillet 2012
  57. Harry Bellet, « Rebeyrolle à Chambord : gare au gorille ! », Le Monde, 16 août 2012
  58. Sabrina Silamo, « Paul Rebeyrolle, une force de la peinture », Le Quotidien de l'art, n°863, 28 juin 2015
  59. Itzhak Goldberg, « Paul Rebeyrolle, un art engagé », Le Journal des arts, septembre 2015
  60. « Chatellerault - L'œuvre de Paul Rebeyrolle au Centre d'art contemporain », La Nouvelle République, 26 août 2016
  61. Musée de l'Abbaye, Paul Rebeyrolle et La Jeune Peinture - Héritage de Courbet, présentation de l'exposition, 2016
  62. a et b Monique Hennet, « Jusqu'au 27 novembre, le Musée de l'Abbaye accueille une exposition exceptionnelle de Paul Rebeyrolle », La Voix du Jura, 9 juillet 2016
  63. Yannis Drapier, « Paul Rebeyrolle, un héritier de Courbet objet d'une exposition », Le Progrès, 26 juillet 2016
  64. Chrystel Chabert, « Rebeyrolle, les jeunes années d'un peintre moderne héritier de Courbet », France-tv Info, 2016
  65. Jean-Pierre Pichot, « Une peinture engagée signée Rebeyrolle », Sud-Ouest, 2 mai 2017
  66. Musée Estrine, Le bestiaire de Paul Rebeyrolle, présentation de l'exposition, 2017
  67. Lina Mistretta, « Le bestiaire de Paul Rebeyrolle », L'Œil, 23 mai 2017.
  68. Chapelle Saint-Libéral, Paul Rebeyrolle, présentation de l'exposition, 2019
  69. Tanguy Ollivier, « Art - Quatre (bonnes) raisons d'aller voir l'exposition Rebeyrolle à Brive », La Montagne, 1er juillet 2019
  70. « Une exposition exceptionnelle de Paul Rebeyrolle », cultureaarcueil, 2 mars 2022
  71. Editart, Paul Rebeyrolle.
  72. « Les dix portraits », Paris-Match, 15 décembre 1951 : cet article est assorti d'une photographie montrant ensemble dix des peintres, leurs modèles et leurs tableaux, dont Mick Micheyl et Patachou, Paul Aïzpiri et Nicole Courcel, Paul Rebeyrolle et Aline Adet, Michel Patrix et Françoise Dambier, Dany Lartigue et Brigitte Auber, Antoni Clavé et Mireille Lefèbvre.
  73. Jeannine Verdès-Leoux, « L'art de parti - Le Parti communiste français et ses peintres, 1947-1954 », Les fonctions de l'art - Actes de la recherche en sciences sociales, no 28, 1979, pages 49-50
  74. Pierre Gamarra, « Exposition - Les peintres contre la nuit », France Nouvelle, 3 mai 1961.
  75. Site centrepompidou.fr, Michel Ragon, galerie Mathias Fels, « Nouvelle figuration II », à propos d'un document : lire (consulté le 27 juin 2013).
  76. Jean-Jacques Lévêque, « Présence du visible », L'Information, 11 janvier 1964.
  77. « Paul Rebeyrolle à l'exposition "Un corps inattendu" au FRAC Auvergne », France-TV Info, 2011
  78. Musée de l'Abbaye de Saint-Claude, Donation George et Adèle Besson, dossier de presse de l'exposition, 2011
  79. « Événement - Maison des jeunes et de la culture Lillebonne Saint-Epvre : Dessin, libertés », Nancy curieux, mai 2019
  80. « Dessin, libertés », L'Est républicain, 7 mai 2019.
  81. Jean Bouret, « Rebeyrolle », revue Arts, no 300, 2 mars 1951.
  82. Michel Foucault, « La force de fuir », Derrière le miroir, n°202, mars 1973, pages 1-8 ; texte repris dans : Michel Foucault, Dits et écrits, vol.2 (1970-1975), collection « Bibliothèque des sciences humaines », Gallimard, 1994, pages 401-405.
  83. Jean Selz, « Rebeyrolle, Grand Palais », L'année de la peinture, Calmann-Lévy, 1980, pages 72-73.
  84. Éric Mercier, Années 50 - La Jeune Peinture, tome I : L'alternative figurative, ArtAcatos, 2010, « Paul Rebeyrolle » pages 188-199.
  85. Tom Laurent, « Paul Rebeyrolle », Art Absolument, n°42, 24 juin 2011.

Bibliographie

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Ouvrages dédiés

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  • Pierre Descargues, Rebeyrolle, Paris, Presses littéraires de France, 1951.
  • George Besson, Paul Rebeyrolle, Éditions de la Maison de la pensée française, 1956.
  • Robert Anselme, Rebeyrolle - La pluie et le beau temps, Paris, Galerie Saint-Germain, 1958.
  • Yvon Taillandier, Rebeyrolle, Paris, Éditions Galerie Creuzevault, 1959.
  • (en) Herbert Read, Recent paintings by Rebeyrolle, Londres, Marlborough Fine Arts, 1961.
  • Pierre Descargues, Rebeyrolle, Paris, Maeght, 1969.
  • Serge Sautreau et André Velter, Conte rouge pour Paloma, lithographies de Paul Rebeyrolle, Maeght, 1975
  • Samir Amin, Éloge du socialisme - Une utopie concrète, 15 lithographies de Paul Rebeyrolle (atelier Fernand Mourlot), 175 exemplaires numérotés, Éditions Maeght, 1976
  • André Velter, Rebeyrolle : bronzes et céramiques, galerie Lelong, 1988 (ISBN 2-85587-163-8).
  • Bernard Sordet et Jacques Dupin, Paul Rebeyrolle, École nationale supérieure des beaux-arts, 1988.
  • Antonio del Guercio, Paul Rebeyrolle, Aoste, Éditions du Centre Saint-Bénin, 1989.
  • Carlos Franqui, Michel Foucault, Jean-Paul Sartre et Anne Dopffer, Rebeyrolle, peintures 1963-1980, collection « Carnets de voyages », Éditions Maeght, 1991.
  • Jean-Baptiste Para, Les Panthéons de Paul Rebeyrolle, Éditions Galerie Daniel Templon, 1992.
  • Hubert de Blomac, Jacques Kerchache et Michel Troche, Espace Paul-Rebeyrolle, Eymoutiers, Éditions de l'espace Paul-Rebeyrolle, 1995.
  • Catherine Flohic, Paul Rebeyrolle, Éditions de l'École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole, 1996.
  • Alain Tourneux, Rebeyrolle, Reims, Éditions du Paysage/Charleville-Mézières, Musée Rimbaud, 1998.
  • Gérard Rondeau, Rebeyrolle ou le journal d'un peintre, collection « Photogalerie », Neuchâtel, Éditions Ides & Calendes, 2000 ; rééd. Éditions des Équateurs, 2006 (ISBN 978-2-84990-237-0).
  • Marine Degli, Paul Rebeyrolle, 1926-2005, Panama.
  • Jean-François Bizot, Rebeyrolle - Plongeons dans la peinture, Éditions de l'Espace Paul-Rebeyrolle, 2005.
  • Lionel Bourg, L'Œuvre de chair : Paul Rebeyrolle, la peinture et la vie, éditions Urdla, 2006 (présentation en ligne).
  • Michel C. Thomas, Rebeyrolle ou l'obstination de la peinture - Biographie imaginaire, collection « L'un et l'autre », Gallimard, 2009.
  • Francis Marmande, Jean-Louis Prat, Yannick Mercoyrol et Jean d'Haussonville, Rebeyrolle, coédition domaine national de Chambord/Somogy éditions d'art, 2012 (présentation en ligne).
  • Paul Audi, Francis Marmande, Rebeyrolle vivant ! - 60 ans d'une œuvre essentielle, catalogue de l'exposition à l'occasion du 20e anniversaire de l'Espace Rebeyrolle, 2015.
  • Pierre Basset, Valérie Pugin et Stéphane Vacquier, Paul Rebeyrolle et la Jeune Peinture - Héritage de Courbet, Silvana Editoriale, 2016.
  • Sous la direction d'Elisa Farran (contributions de Franz-Olivier Giesbert et Stéphane Vacquier), Les animaux de Paul Rebeyrolle, collection « Arte », Silvana Editoriale, 2017.
  • Francis Marmande, Stéphane Vacquier et Olivier Chaslin, Paul Rebeyrolle - Collection permanente, Eymoutiers, Éditions de l'espace Paul-Rebeyrolle, 2018.
  • [2021] Paul Rebeyrolle : la genèse de « La Source » (préf. Camille Saint-Jacques (1956-)), Paris, Revue K / Philippe et David Marin, , 24 p., 22 cm (ISBN 2-908120-45-3 et 978-2-908120-45-5, OCLC 1345519591, BNF 46978407, SUDOC 264591968, présentation en ligne).

Ouvrages collectifs

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  • Paul Rebeyrolle (entretien avec Francis Marmande), « Autour de quelques vérités premières », revue Lignes, no 22, 1994, pages 119-132
  • Pierre Basset, « Années 50 - La Jeune peinture et le Manifeste de l'homme témoin », Artension, n°2, 2007.

Dictionnaires et encyclopédies

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  • Sarane Alexandrian, Dictionnaire de l'art et des artistes, Hazan, 1967.
  • Dictionnaire des artistes contemporains, Bruxelles, La Connaissance S.A., 1972.
  • Les Muses, encyclopédie des arts, vol.12, Paris, Grange Batelière, 1973.
  • Lydia Harambourg, L'École de Paris, 1945-1965 - Dictionnaire des artistes, Ides et Calendes, 1993.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, Gründ, 1999.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001.
  • Sous la direction de Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin, Dictionnaire de la peinture, Larousse, 2003 (lire en ligne).

Fonds d'archives

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  • « Correspondance Paul Rebeyrolle » (1971). Fonds Serge Sautreau; Cote : NAF 28935. Paris : BnF Archives et manuscrits (présentation en ligne).
  • « Correspondance Paul Rebeyrolle » (1975 au ). Fonds : Simone de Beauvoir. Lettres reçues; Cote : NAF 28501. Paris : BnF Archives et manuscrits (présentation en ligne).

Filmographie

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Articles connexes

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Liens externes

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