Phare de Biarritz — Wikipédia

Phare de Biarritz
Localisation
Coordonnées
Baigné par
Localisation
Histoire
Construction
Électrification
1953
Automatisation
1980
Patrimonialité
Gardienné
non
Visiteurs
oui
Architecture
Hauteur
47,05 m (hauteur de la focale: 44 m)
Hauteur focale
73 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
75 m
Marches
248Voir et modifier les données sur Wikidata
Équipement
Lanterne
Lampe aux halogénures métalliques 1 000 W
Optique
Fresnel 4 panneaux au 1/4
Focale 70 cm
Portée
26 milles (48 km)
Feux
2 éclats blancs, 10 s
Identifiants
ARLHS
Amirauté
D1410Voir et modifier les données sur Wikidata
List of Lights
MarineTraffic
NGA
Carte

Le phare de Biarritz[2] est situé dans le département français des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine, sur le territoire de la ville de Biarritz, plus précisément à la pointe Saint-Martin, un escarpement rocheux dominant la ville.

Présentation

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Cet établissement de signalisation maritime, imaginé par la commission du service des phares et balises en 1825, est construit à partir de 1830[1] et guide les navigateurs depuis le [3].

Situé sur la pointe Saint-Martin, à 75 mètres d'altitude, le phare présente une hauteur de 47 mètres. L'optique actuelle, constituée de lentilles de Fresnel et d'anneaux catadioptriques est installée en 1904. Elle balaye la nuit de deux éclats lumineux de 10 secondes pour une portée visuelle de 26 milles nautiques (48 km)[3].

Il a la forme d'un fût cylindrique posé sur un soubassement de deux niveaux, à l'origine de forme octogonale puis agrandi en 1950 pour les besoins de l'électrification. Il est automatisé en 1980 et fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].

L'escalier intérieur se compose de 248 marches et le dôme en cuivre est décoré de douze têtes de lion en bronze, toutes différentes, servant de gargouilles[4].

Le samedi , le phare accueille un dîner organisé dans le cadre du sommet des chefs d’État ou de gouvernement du G7, rassemblant les présidents français Emmanuel Macron et américain Donald Trump, la chancelière allemande Angela Merkel, ainsi que les premiers ministres du Japon Shinzo Abe, du Royaume-Uni Boris Johnson, du Canada Justin Trudeau, et d’Italie Giuseppe Conte[5]

En 2020, le phare a fait l'objet d'importants travaux — pour un montant de 300 000 euros — pour rénover la salle de la lanterne et son dôme de cuivre et résoudre des problèmes d'infiltration d'eau dans la salle de surveillance[4]. Lors de ces travaux, les baies de la salle de la lanterne, qui étaient en Plexiglas depuis une précédente rénovation et qui étaient devenues moins transparentes, ont été remplacées par des baies en verre[4].

Caractéristiques

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  • Description : tour conique blanche
  • Construction : 1830-1832
  • Ingénieur : Vionnois
  • Entrepreneur : Sorbée
  • Architecte : Fresnel Augustin
  • Ordre : 1er ordre
  • Électrification : 1953
  • Nombre de marches : 248
  • Hauteur du phare : 47,05 m
  • Hauteur au-dessus de la mer : 75 m

Notes et références

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  1. a b et c Notice no PA64000072, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17524/1, quatorze plans du phare datant de 1827 à 1861.
  3. a et b Phare de Biarritz, panneau de présentation réalisé par la direction interrégionale de la mer Sud-Atlantique du Ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, et le service des phares et balises, consulté sur site en décembre 2015
  4. a b et c Véronisur Fourcade, « La lanterne du phare a retrouvé son lustre », Le Mag no 430, supplément à Sud Ouest, , p. 20-22.
  5. Raphaëlle Bacqué, Les coulisses du G7 à Biarritz, in Le Monde, 24/08/2019.

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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