Plecia livida — Wikipédia
Penthetria brevipennis, Penthetria livida, Plecia brevipennis, Plecia brevithoracis, Plecia cerestensis, Plecia constricta, Plecia flichei, Plecia fusciventris, Plecia goreti, Plecia maculitarsis, Plecia maculiventris, Protomyia livida, Protomyia brevipennis
- †Penthetria livida Heer, 1849
- †Protomyia livida Heer, 1849
- †Penthetria brevipennis Heer 1856
- †Plecia brevipennis Heer 1856
- †Plecia brevithoracis Théobald 1937
- †Plecia cerestensis Théobald 1937
- †Plecia constricta Théobald 1937
- †Plecia flichei Théobald 1937
- †Plecia fusciventris Théobald 1937
- †Plecia goreti Théobald 1937
- †Plecia maculitarsis Théobald 1937
- †Plecia maculiventris Théobald 1937
- †Protomyia brevipennis Heer 1856
Plecia livida est une espèce fossile de mouche ou diptère de la famille des Bibionidae et du genre Plecia.
Classification
[modifier | modifier le code]Descriptions initiales
[modifier | modifier le code]En 1849 l'espèce Protomyia livida est décrite par le naturaliste suisse Oswald Heer (1809-1883)[1],[2].
En 1856 l'espèce Protomyia brevipennis est décrite par Oswald Heer[3].
En 1937 les huit espèces Plecia constricta, Plecia flichei, Plecia fusciventris, Plecia goreti, Plecia brevithoracis, Plecia cerestensis, Plecia maculitarsis, Plecia maculiventris sont décrites par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981)[4],[2].
Citations
[modifier | modifier le code]En 1856 l'espèce Protomyia livida est citée par les entomologistes allemands Christian Giebel (d)[5] et par Oswald Heer[3],[2].
Renommage
[modifier | modifier le code]En 1907 l'entomologiste autrichien Anton Handlirsch renomme l'espèce Protomyia livida en Penthetria livida[6].
En 1937 Nicolas Théobald renomme les deux espèces Protomyia livida (ou Penthetria livida) en Plecia livida et Protomyia brevipennis en Plecia brevipennis en même temps qu'il décrit huit autres espèces de Plecia[4].
En 1994 Neal Evenhuis renomme l'espèce Protomyia livida (ou Plecia livida) en Penthetria livida ainsi que Plecia brevipennis en Penthetria brevipennis[7].
En 2017 John Skartveit et André Nel renomme Protomyia livida (ou Penthetria livida) en Plecia livida, en même temps que les neuf espèces sont déclarées synonymes, Plecia constricta, Plecia flichei, Plecia fusciventris, Plecia goreti, Plecia brevithoracis, Plecia cerestensis, Plecia maculitaris, Plecia breviopennis, Plecia maculiventris[8],[2]
Fossiles
[modifier | modifier le code]Selon Paleobiology Database en 2023, quinze collections comprenant trente-deux fossiles sont référencées, toutes de l'Oligocène (Rupélien et Chattien) de France. Ces collections viennent de Céreste, de Bois d'Asson (sur la commune de Saint-Maime), de Barbeiras (lieu-dit de Céreste), collection Goret au MNHNP[9], du PNR du Luberon, de l'École nationale des eaux et forêts de Nancy, Chadrat, lieu-dit sur la commune de Saint-Saturnin (Auvergne) collection de l'université Claude Bernard de Lyon, Aix-en-Provence collections de l'institut géologique de Montpellier, de Nancy et de Lyon, ainsi que du Muséum d'histoire naturelle de Marseille et Vitrolles[2].
Étymologie
[modifier | modifier le code]L'épithète spécifique goreti est un hommage au collecteur d'échantillons, un jeune officier forestier, monsieur Goret[10].
L'épithète spécifique flichei est un hommage à Paul Fliche (1836-1908) de l'École nationale des eaux et forêts de Nancy, qui a permis la collecte de nombreux échantillons fossiles pour l'exposition universelle de 1878[10].
L'épithète spécifique cerestensis est pour signaler que le lieu type est Céreste dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Les épithètes spécifiques latines brevithoracis, constricta, fusciventris, livida, maculiventris, maculitarsis, brevipennis signifient respectivement « à poitrine courte, resserrée, à ventre brun, contusionnée, à ventre tacheté, à taches tarsiennes, à poils courts ».
Description
[modifier | modifier le code]Caractères
[modifier | modifier le code]Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[4],[note 1] :
Plecia goreti
« Insecte ayant la tête et le thorax noirs, l'abdomen brunâtre, les ailes légèrement jaunâtres. Tête arrondie, deux yeux non contigus, antennes plus courtes que la tête, articles courts et homonomes. Thorax ovale, non renflé, scutellum court, arrondi à l'arrière. Abdomen allongé, fusiforme, sept segments, le dernier montrant deux lamelles aplaties faisant partie de l'appareil génital ♀. Pattes moyennes, tibia I avec un éperon, tibias II avec deux éperons. »[11].
Dimensions
[modifier | modifier le code]La longueur totale est de 7,75 mm ; la tête a une longueur de 0,75 mm ; le thorax a une longueur de 2 mm ; l'abdomen a une longueur de 5,5 mm ; les ailes ont une longueur de 6,25 mm[11].
Affinités
[modifier | modifier le code]Pour P. goreti :
« Cette espèce de Plecia se rapproche de P. livida Heer par la taille et la forme du corps ; mais elle s'en distingue par les ailes de coloration jaunâtre. C'est une des formes les plus fréquentes à Céreste : treize exemplaires. »[11].
Galerie
[modifier | modifier le code]- P. livida.
- P. brevipennis.
- P. brevipennis.
- P. livida.
- P. livida mâle ♂.
- P. livida femelle ♀.
- P. brevithoracis femelle.
- P. brevithoracis mâle.
- P. cerestensis.
- P. constricta.
- P. constricta mâle ♂.
- P. flichei.
- P. fusciventris.
- P. goreti.
- P. maculitarsis.
- P. maculiventris.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles
[modifier | modifier le code]- [2017] (en) John Skartveit et André Nel, « Revision of fossil Bibionidae (Insecta: Diptera) from French Oligocene deposits », Zootaxa, Magnolia Press (d), vol. 4225, no 1, , p. 1–83 (ISSN 1175-5334 et 1175-5326, OCLC 49030618, PMID 28187637, DOI 10.11646/ZOOTAXA.4225.1.1). .
- [2021] (en) John Skartveit et S. Wedmann, « A revision of fossil Bibionidae (Insecta: Diptera) from the Oligocene of Germany », Zootaxa, vol. 4909, , p. 1-77 (DOI 10.11646/zootaxa.4909.1.1).
- [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). .
- [1856] (de) Christian Gottfried Giebel, Die Insecten und Spinnen der Vorwelt mit steter Berücksichtigung der lebenden Insekten und Spinnen, vol. 2, coll. « Die Fauna der Vorwelt », , 1-511 p.
- [1856] (de) Oswald Heer, Ueber die fossilen Insekten von Aix in der Provence. Vierteljahrsschrift der Naturforschenden Gesellschaft in Zürich, vol. 1, , 1-40 p.
- [1907] (de) Anton Handlirsch, Die Fossilen Insekten und die Phylogenie der Rezenten Formen, parts V-VII. Ein Handbuch fur Palaontologen und Zoologen, coll. « Issued in three parts: p. 641-800, pls. 37-45 (February 1907); p. 801-960, pls. 46-51 (June 1907); p. 961-1120 (November 1907). », , 641-1120 p.
- [1994] (en) N. L. Evenhuis, Catalogue of the Fossil Flies of the World (Insecta: Diptera), , 1-600 p.
Publication originale
[modifier | modifier le code]- [1849] (de) Oswald Heer, Die Insektenfauna der Tertiärgebilde von Oeningen und von Radoboj in Croatien. Zweiter Theil: Henschrecken, Florfliegen, Aderflügler, Schmetterlinge und Fliegen, , 1-264 p.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- les communes de Céreste, Aix-en-Provence, Saint-Maime, Saint-Saturnin, Vitrolles
- le muséum national d'histoire naturelle de Paris
- le parc naturel régional du Luberon dans les Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives au vivant :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Oswald Heer 1849, p. 239.
- (en) Référence Paleobiology Database : †Plecia livida Heer 1849 (love bug) (consulté le ).
- Oswald Heer 1856, p. 35.
- Nicolas Théobald 1937, p. 339-412.
- Christian Gottfried Giebel 1856, p. 226.
- Anton Handlirsch 1907, p. 954.
- N. L. Evenhuis 1994.
- John Skartveit et André Nel 2017, p. 48.
- « MNHN - Plecia livida (Heer, 1856) » (consulté le )
- Nicolas Théobald 1937, p. 386.
- Nicolas Théobald 1937, p. 409.