Poing de singe — Wikipédia

Poing de singe
Autres noms
ABoK
2200
Origine
marine
Domaine
marine

Le poing de singe, monkey's fist en anglais, est un nœud marin en forme de boule. Ancien, il est déjà référencé sur des manuels en 1889[1] et est toujours en usage aujourd'hui.

Enroulement continu du même cordage, comprenant plusieurs ganses imbriquées les unes dans les autres, généralement sur trois axes, il est souvent réalisé autour d'une bille qui va lui donner sa forme de boule. Le plus souvent triplé, on peut faire davantage de passages pour avoir une boule plus grosse. Contrairement au bonnet turc, le nombre de passages doit être prévu dès le début.

Pomme de touline nouée de façon traditionnelle, ici à cinq passages.

Le poing de singe est souvent utilisé pour créer une pomme de touline, où par sécurité la boule ne doit contenir que du bout, du chiffon, ou du liège.

D'autres usages :

  • Notamment en décoration marine : porte-clé, bloc porte, butée de porte, pied de lampe[2]...
  • En escalade -notamment en sites naturels protégés- le poing de singe fait office de coinceur.
  • Également comme arme appelée Slungshot (en), boule d'une taille de 3 à 4 cm de diamètre, réalisé autour d'une bille de métal, de plomb, voire d'un galet et montée à l'extrémité d'une dragonne, ce poing de singe devient l'arme « défensive » des matafs en bordée, le life preserver (black jack et autres lillhammer)[3].
Cul de porc et tête de more sur trois brins ici en deux couleurs et cinq passes pour ce porte-clé

Il est possible de réaliser un nouage d'aspect similaire en utilisant trois brins, en créant une tête de more et en dessous un nœud de cul de porc autour d'une bille puis en les quadruplant voir plus. Ce nouage permet un effet de couleur en utilisant deux ou trois couleurs de bout différentes.

Notes et références

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  1. Geoffrey Budworth, Nœuds marins : le guide pratique du matelotage, (ISBN 978-2-84416-397-4).
  2. Alain LAURENT, « Nœuds Marins & Déco Marine - Nouages en Paracorde », sur touline-iledere.com (consulté le ).
  3. « Lem's Paracord Stuff », sur blogspot.fr (consulté le ).

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