Vouharte — Wikipédia

Vouharte
Vouharte
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité CC Cœur de Charente
Maire
Mandat
Patrick Michonneau
2022-2026
Code postal 16330
Code commune 16419
Démographie
Gentilé Vouhartais
Population
municipale
323 hab. (2021 en évolution de −0,62 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 48′ 59″ nord, 0° 04′ 31″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 137 m
Superficie 10,64 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Boixe-et-Manslois
Législatives 3e circonscription de la Charente
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vouharte
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vouharte
Géolocalisation sur la carte : Charente
Voir sur la carte topographique de la Charente
Vouharte
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Vouharte
Liens
Site web vouharte.fr

Vouharte est une commune française, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Vouhartais et les Vouhartaises[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Description

[modifier | modifier le code]

La commune de Vouharte est située dans la vallée de la Charente en amont d'Angoulême, à 5 km au nord-ouest de Saint-Amant-de-Boixe et 20 km au nord d'Angoulême.

Le bourg de Vouharte est aussi à 7 km au nord de Vars, 10 km au sud-est d'Aigre, 11 km au sud-ouest de Mansle et 12 km à l'est de Rouillac[2].

La commune est traversée par l'ancienne route nationale 737 (actuelle RD 737), route secondaire qui va d'Angoulême à Niort par Aigre et qui dessert le bourg, en passant aussi à Montignac au sud et Marcillac-Lanville au nord et qui franchit la Charente[3].

La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Luxé, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Poitiers et Bordeaux. La LGV Sud Europe Atlantique traverse la commune[4].

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

Le sol de la commune est constitué de calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien). Il est en bordure occidentale du plateau karstique de la Boixe. Le sud de la commune ainsi que la vallée de la Charente sont occupés par des alluvions du quaternaire, déposés en couches successives sur la rive convexe du méandre. On trouve aussi quelques zones de grèzes ou colluvions, comme aux Brousses en limite sud-est de commune, ou au sud du bourg[5],[6],[7].

Le relief de la commune est celui d'un bas plateau descendant doucement vers la vallée de la Charente à l'ouest. La partie sud de la commune est moins élevée que la partie nord, où des combes entaillent le plateau et convergent au bourg construit au bord du fleuve. Le point culminant de la commune est à une altitude de 137 m, situé près du réservoir de la Grande Faye à l'est. Le point le plus bas est à 42 m, situé le long de la Charente au sud. Le bourg est à 51 m d'altitude[3].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Vouharte.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du bassin Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Charente, qui constitue sur la commune un réseau hydrographique de 9 km de longueur[9],[Carte 1].

Le fleuve, en amont d'Angoulême et en aval de Mansle, arrose l'ouest de la commune.

Sa vallée comporte de nombreuses îles[3]. Elle connaît des inondations en période de crue hivernale.

Gestion des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Commune agricole, elle est composée de 85 % de terres agricoles et 10 % de bois et de milieux semi-naturels[12].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

La zone Natura 2000 de la Vallée de la Charente amont couvre 23 % de la commune de Vouharte, toute la vallée du fleuve.

Au , Vouharte est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), prairies (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), forêts (9,6 %), zones urbanisées (4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

[modifier | modifier le code]

Le hameau le plus important de la commune est le Breuil, situé au sud ; il y a aussi Tousogne, situé au bord de la Charente[3].

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 203, alors qu'il était de 206 en 2013 et de 194 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 80,3 % étaient des résidences principales, 10,8 % des résidences secondaires et 8,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vouharte en 2018 en comparaison avec celle de la Charente et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,8 %) supérieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (89 % en 2013), contre 66,8 % pour la Charente et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Vouharte en 2018.
Typologie Vouharte[I 2] Charente[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 80,3 83 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 10,8 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 8,9 10,6 8,2

Risques naturels et technologiques

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Vouharte est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2021[19],[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vouharte.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 49,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 209 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 169 sont en aléa moyen ou fort, soit 81 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[17].

Les formes anciennes sont Vodertam avant 800[22], Voarta en 900[23], Voerta en 1100, Vohorta, Voharte, Voherta en 1293[24], Voharta, Houarte (non datées)[25].

L'origine du nom de Vouharte remonterait à un nom de personne gaulois Voartos ou Vodartos[26].

La paroisse de Vouharte est citée au XIe siècle comme dépendant de l'abbaye de Charroux.

Le prieuré bénédictin de Vouharte aurait été fondé vers 900, le comte d'Angoulême ayant autorisé les moines à prendre dans la forêt tous le bois nécessaire à sa construction. Dans les premiers temps, le prieuré de Vouharte est tenu d'héberger, chaque année, pendant un jour et une nuit, le seigneur de Montignac, sa famille, ses gens et ses chevaux. En 1259, cette obligation est transformée par Guillaume de Valence, comte de Pembroke et seigneur de Montignac, en une redevance annuelle de 50 sous[27].

Principalement aux XIIe et XIIIe siècles, Vouharte se trouve sur une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle passant par Nanteuil-en-Vallée, Tusson, Marcillac-Lanville, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Mouthiers, Blanzac et Aubeterre[28].

Après avoir dépendu de l'abbaye de Charroux, le prieur passe à sa mense abbatiale vers 1360[29].

Temps modernes

[modifier | modifier le code]

Au XVIIIe siècle, avec l'abbaye de Charroux, il passe au chapitre de la Basilique Saint-Julien de Brioude. En 1790, les revenus du prieuré de Vouharte sont de 7 550 livres[27].

Sous l'Ancien Régime, Vouharte était une seigneurie dépendant de la châtellenie de Marcillac. De 1732 à 1765, elle passe directement au duché-pairie de La Rochefoucauld. Le duc de La Rochefoucauld était de toute façon prince de Marcillac depuis le XVIe siècle et en conserve la suzeraineté jusqu'en 1792[30].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Au début du XXe siècle, l'industrie dans la commune est représentée par les moulins de Vouharte et de Bréchignac, sur la Charente, et les fours à chaux de Tousogne. Il y avait également des carrières d'un calcaire très fin employé à la confection de pierres lithographiques[27].

En 2008 les élus de Vouharte se sont fédérés à l'initiative des élus du Pays ruffécois avec 17 communes du Nord-Charente et 5 des Deux-Sèvres en une fédération qui demande des compensations aux nuisances que va leur apporter la LGV Sud Europe Atlantique[31].

Administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Angoulême du département de la Charente.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Saint-Amant-de-Boixe[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Boixe-et-Manslois

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Charente.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Vouharte était membre de la petite communauté de communes de la Boixe, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Cœur de Charente, dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

À l'élection présidentielle de 2007 Vouharte a voté à 61,40 % pour Nicolas Sarkozy et à 38,60 % pour Ségolène Royal.

À l'élection présidentielle de 2012 Vouharte a voté à 52,36 % pour Nicolas Sarkozy et à 47,64 % pour François Hollande.

Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, les quatre premiers candidats sont respectivement François Fillon (25,00 %), Marine Le Pen (23,28 %), Emmanuel Macron (17,24 %) et Jean-Luc Mélenchon (16,81 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient 120 voix (62,50 %= et Marine Le Pen 72 voix (37,50 %). Lors de ce scrutin, 16,37 % des électeurs se sont abstenus[33].

Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2022, les quatre premiers candidats sont respectivement Emmanuel Macron (31,10 %), Marine Le Pen (23,92 %), Jean-Luc Mélenchon (13,88 %) et Éric Zemmour (8,61 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient 92 voix (52,27 %) et Marine Le Pen 84 voix (47,73 %). Lors de ce scrutin, 20,62 % des électeuyrs se sont abstenus[34].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[35]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1953 2001 Pierre Basset SE Exploitant agricole
2001 2008 Claude Fély    
2008 2014 Jean Renier[36] SE Cadre commercial
2014 mai 2020 Jean-Pierre Vigier SE Cadre
mai 2020[37] septembre 2022[38],[39],[40] Frédéric Brisset   Employé Démissionnaire après des élections municipales partielles
octobre 2022[41] En cours
(au 16 décembre 2022)
Patrick Michonneau   Employé

Distinctions et labels

[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[42].

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].

En 2021, la commune comptait 323 habitants[Note 2], en évolution de −0,62 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
455471498627611597636663652
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
681666631621522508491436425
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
426423346366328308267253259
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
280313340339330328328328331
2021 - - - - - - - -
323--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Entre 1861 et 1921, en 60 ans, Vouharte a perdu la moitié de sa population. Elle l'a actuellement stabilisé vers 340 habitants[C'est-à-dire ?], le chiffre de 1921.

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 45,3 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 160 hommes pour 171 femmes, soit un taux de 51,66 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,9 
90 ou +
3,5 
13,1 
75-89 ans
19,3 
31,3 
60-74 ans
21,6 
19,4 
45-59 ans
19,3 
10,6 
30-44 ans
13,5 
10,6 
15-29 ans
11,1 
13,1 
0-14 ans
11,7 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Vie associative

[modifier | modifier le code]

L'association Grandir à Vouharte a pour vocation d'organiser toute manifestation envers les enfants : arbre de Noël, sortie à la patinoire, sortie au cinéma, découverte du karting, participation à la randonnée pour la mucoviscidose, etc.

Grandir à Vouharte a organisé deux Fêtes du bois, en 2007, où un artiste bûcheron Adrien Meneau a sculpté une bille de bois à la tronçonneuse, et créé ainsi un forgeron grandeur nature visible derrière le multiple rural, et en 2009 où le même artiste a sculpté, toujours à la tronçonneuse, un paysan portant un sac de blé sur le dos, visible au moulin de Vouharte, ainsi qu'une lavandière qui est installée au lavoir.

Le Vouharte Moto Club (VMC), créé par Jean-Pierre Raymond, organise tous les ans, le 2e ou 3e samedi de juillet[réf. nécessaire], une course en semi-nocturne, avec une finale à l'américaine pour les catégories A et B. Le terrain du VMC est ouvert tous les dimanches après-midi pour les entraînements aux licenciés FFM, hors juillet et août.

L'association des chasseurs de Vouharte organise un méchoui tous les ans, et gère les battues aux nuisibles.

Le club des Aînés se réunit deux après-midi par semaine autour d'un jeu de cartes, ou de scrabble, ainsi que le réveillon du 1er de l'an.

L'agriculture est principalement céréalière. La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[48].

Un multiple rural regroupe les fonctions de commerce alimentaire, bar, et relais poste.

Deux entreprises, l'une de vente de matériel agricole, de matériel d'irrigation; l'autre de vente de produits pétroliers représentent le tissu économique du village.

Culture locale

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église paroissiale Notre-Dame qui a été construite aux XIe et XIIe siècles a été inscrite monument historique en 2003[49]. Cette inscription a permis entre 2008 et 2010 la restauration de cinq vitraux qui retracent l'histoire du village.
    Le premier, en 2008, de la baie sud, de 6 m2, principalement grâce à deux fondations : Agir en Charente-Périgord du Crédit agricole, et celle de EDF, ainsi qu'aux partenaires officiels que sont la Région, le Département. Ce vitrail réalisé par le maître verrier Anne Pinto, et l'artiste peintre Serge Van Khache, représente Notre-Dame de Vouharte, sainte patronne de la commune. Des mains de cette dernière, jaillit l'eau, source de vie, du fleuve Charente, qui a créé 102 îles sur cette commune.
    Le second, en 2014, du chœur, de 18 m2, grâce au levier financier de COSEA. Ce vitrail réalisé par les maîtres verriers Philippe Riffaud et Françoise Théallier, de l'atelier du vitrail, en association, toujours, avec l'artiste peintre Serge Van Khache, représente l'histoire de Vouharte, avec :
Courant 2010, trois petits vitraux de la nef sud, symbolisant l'eau, la verdure et genèse de la terre[50].
  • Des vestiges du prieuré qui a existé en ce lieu sont visibles tout autour de l'église.
  • Viaduc de Vouharte sur la LGV Sud Europe Atlantique, haut de 8 mètres et long de 522 mètres, qui traverse le fleuve et une prairie inondable entre Vouharte et Bignac[51].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]
  • Catillus Carol, « Vouharte », (consulté le )

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Vouharte » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  4. La ligne TGV Sud-Europe Atlantique entre Tours et Angoulême
  5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  6. Carte du BRGM sous Géoportail
  7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle », sur Infoterre, (consulté le ).
  8. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  9. « Fiche communale de Vouharte », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  10. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. Observatoire de l'environnement
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angoulême », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Vouharte », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Vouharte », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  22. Cartulaire de Saint-Jean-d'Angély
  23. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. II, Angoulême, imprimerie Roux et Despujols, , 588 p., p. 104
  24. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 253,255,284
  25. Louis Adolphe Terracher, Étude de géographie linguistique: Les aires morphologiques dans les parlers populaires du nord-ouest de l'Angoumois (1800-1900), H. Champion, , 700 p. (lire en ligne), p. 16
  26. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  27. a b et c Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 413-414
  28. Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne)
  29. « Église Notre-Dame », sur Sauvegarde de l’Art Français (consulté le ).
  30. Histoire passion, « Lors des cahiers de doléances de 1789 (archive) », (consulté le ).
  31. Journal Sud Ouest du 26 juillet 2008
  32. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. « Commune de Vouharte », Résultats de l'élection présidentielle 2017, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  34. « Commune de Vouharte », Résultats de l'élection présidentielle 2022, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  35. « Les maires de Vouharte », sur francegenweb.org (consulté le ).
  36. « LGV : les travaux se poursuivent : Le e maire de Vouharte Jean Rénier et son conseil ont dernièrement présenté les voeux de la municipalité », Charente libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Répertoire national des maire, version du 2 décembre 2020, Ministère de l'intérieur
  38. Céline Aucher, « Vouharte : quatre démissions et un rappel aux urnes : Ça chauffe au conseil municipal de Vouharte, où quatre élus ont préféré quitter le navire ces derniers mois. La gestion du maire est mise en cause. De nouvelles élections sont programmées les 26 juin et 3 juillet », Charente libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Vouharte : les quatre sièges vides du conseil municipal sont pourvus : Jean-Pierre Vigier, Jean-Jacques Ducouret, Patrick Michonneau et Pauline Basset ont été élus au conseil municipal de Vouharte ce dimanche 26 juin à l’issue des élections complémentaires », Charente libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. Richard Tallet, « Vouharte, le maire, ses deux adjoints et trois conseillers démissionnent : Les citoyens de Vouharte devront retourner aux urnes le dimanche 2 octobre. Le résultat de l’élection partielle du 26 juin n’étant pas favorable au maire, Frédéric Basset a donné sa démission vendredi dernier », Charente libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « Patrick Michonneau nouveau maire de Vouharte », Charente libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vouharte (16419) », (consulté le ).
  47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  48. Décret n° 2009-1146 du 21 septembre 2009 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Cognac » ou « Eau-de-vie de Cognac » ou « Eau-de-vie des Charentes », sur Légifrance.
  49. « L'église Notre-Dame », notice no PA16000028, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  50. Sophie Carbonnel, « Une obsession, sublimer la lumière », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  51. Daniel Bozec, « LGV en Charente : les premiers rails pour l’automne : Viaducs, remblais : en Charente, les gros équipements de la ligne à grande vitesse sont en voie d’achèvement », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).