Râches — Wikipédia

Râches
Râches
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Douai
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Douaisis
Maire
Mandat
Edith Bourel
2020-2026
Code postal 59194
Code commune 59486
Démographie
Gentilé Rachois
Population
municipale
2 660 hab. (2021 en évolution de −2,31 % par rapport à 2015)
Densité 546 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 03″ nord, 3° 08′ 15″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 44 m
Superficie 4,87 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Orchies
Législatives Dix-septième circonscription
Localisation
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Râches
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Râches
Liens
Site web www.raches.fr

Râches est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

Géographie

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Räches dans son canton et son arrondissement.

Localisée au nord-est de Douai dont elle est séparée de 6 km, Râches est une petite commune située sur les bords de la Scarpe. Elle est distante de 25 km de Lille.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Scarpe canalisée, la Raches Aval, le Courant des Vingt-Quatre Pieds et un autre petit cours d'eau[1],[Carte 1].

La Scarpe canalisée et une section canalisée de la Scarpe, d'une longueur de 67 km, prend sa source dans la commune de Arras et se jette dans l'Escaut canalisée à Mortagne-du-Nord, après avoir traversé 34 communes[2].

Le Raches Aval, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Roost-Warendin et se jette dans la Scarpe canalisée à Marchiennes, après avoir traversé cinq communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Râches[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[4].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 687 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Voies de communications et transport

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Voies routières

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Ville de passage, la commune est traversée du nord au sud par la route départementale 917, également appelée "Route Nationale", qui relie Lille à Douai. Connectée à cette dernière, au nord de la commune, la route départementale 938 conduit elle vers Tournai, en Belgique. Ces deux voies constituent les principaux axes routiers de Râches.

Il existe également un axe secondaire, la route départementale 8, qui conduit à l'est vers Anhiers et à l'ouest vers Roost-Warendin.

Transports en commun

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La commune est desservie par la ligne 16 du réseau urbain Évéole. De plus, le réseau interurbain Arc-en-Ciel 2 dessert la commune par le biais de la ligne 856 reliant Douai et Lille et de la ligne 857 reliant Douai et Orchies.

Voies vertes

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Une voie verte empruntant l'ancien chemin de halage de la Scarpe relie, sur 37 km, Douai à Mortagne-du-Nord, point de confluence entre la Scarpe et l'Escaut.

Au , Râches est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (52,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,6 %), zones urbanisées (25,9 %), forêts (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), zones humides intérieures (4,5 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le pont de Râches sur la Scarpe vit passer les armées de Philippe le Bel en 1297 et celles de Louis XIV en 1676[17].

Pierre de Haverskerque, seigneur de Rasse, combat et trouve la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[18].

La seigneurie fut érigée en haute justice (justice seigneuriale) par Philippe le Bon puis en comté par le roi d'Espagne en 1665[19], en principauté par Louis XIV en 1701[20].

Le titre de prince (érection en principauté) est donné à Madrid le par le roi d'Espagne (à l'époque la région appartenait à l'Espagne) à Eug̠ène de Berghes, comte de Râches, seigneur de Boubers, membre du conseil de guerre du roi, maître de camp général des armées aux Pays-Bas, chevalier de la Toison d'Or, en sa faveur et pour ses descendants, « mâles et femelles », avec permission d'appliquer ce titre sur celle de ses terres qui lui plaira, pourvu qu'elle soit située sous domination d'Espagne. Il sert le roi depuis 1642, passé par les différents grades et nommé en 1678 maitre de camp général. Il s'est conduit à la satisfaction du roi sur plusieurs champs de bataille. Il est le chef de l'illustre maison des châtelains vicomtes héréditaires de Berghes-Saint-Winoc (Bergues) (Maison de Berghes-Saint-Winock) connue depuis 975, qui a toujours servi ses princes, qui a possédé de grandes terres et qui a passé alliance avec les grandes familles de l'Artois et du comté de Flandre, (maisons ou familles de Saint-Pol, Gand, Guînes, Wavrin, Saveuse, Ghistelle, Créquy, etc.[21]. Le , Eugène de Berghes a prêté serment en tant que prince de Râches. Il meurt sans enfants et sans avoir fait le choix d'une terre pour lui appliquer le nom de principauté de Râches. Cette terre passe alors à son frère Charles Alexandre de Berghes, chevalier du conseil de guerre du roi, colonel d'un régiment d'infanterie allemande. Puis elle échet à sa fille Marie Françoise de Berghes, son unique héritière, nièce d'Eugène. Cette dame devenue princesse et comtesse de Râches, a épousé Philippe Ignace de Berghes, et déclare avec autorisation de son mari, appliquer le titre de principauté de Râches sur sa terre de Zetrud-Lumay au comté de Namur[21], en terre espagnole. En , des lettres, enregistrées le , données à Marly, confirment le titre de principauté donnée à la terre de Râches, près de Douai, en faveur de Philippe Ignace de Berghes, prince de Râches et de Marie Françoise de Berghes, princesse de Râches, son épouse. Elles rappellent l'obtention de titre de prince par Eugène de Berghes, oncle de l'épouse en 1681 et la désignation en , par Philippe Ignace et sa femme de la terre de Zetrud-Lumay pour en porter le titre. Depuis, désirant vivre sous la domination du roi de France, ils demandent le transfert du titre sur leur comté de Râches, près de Douai, qui est un bourg paroisse ayant toutes les justices et de nombreux droits seigneuriaux ainsi que plusieurs fiefs qui en relèvent et qui, avec l'union de la terre de Boubers, sise au comté d'Artois et relevant du château d'Hesdin, en a fait une terre d'un revenu considérable et peut aisément soutenir le nom, titre et qualité de principauté[22].

En , sont données des lettres patentes, enregistrées le , qui réunissent les seigneuries de Fortel-en-Artois et la baronnie de Ligny-sur-Canche à la principauté de Râches et ordonnent qu'à défaut d'enfant mâle de Jean Joseph de Berghes et de Marie Josèphe Isabelle de Berghes, son épouse, il y ait substitution pour le titre de prince de Râches, en faveur de la fille qui se trouvera la plus proche, à la charge de celui avec qui elle sera mariée de prendre et porter les armes de Berghes-Râches. Jean Joseph de Berghes est le frère cadet de Philippe Ignace et Marie Joseph Isabelle de Berghes, son épouse est la fille et héritière du défunt Philippe Ignace, (Jean Joseph a donc épousé sa nièce). Les terres de Fortel-en-Artois et de Ligny-sur-Canche ont été acquises par Jean Joseph de Berghes et son épouse par retrait, (retrait lignager), comme lignage de dame Claude de Bourbon sa trisaïeule); Fortel-en-Artois est mouvante du roi à cause du château d'Hesdin, Ligny-sur-Canche relève de l'évêque d'Amiens. Ils demandent aussi la substitution masculine, graduelle et perpétuelle portée par leur testament du , ce qui leur est accordé[23].

La ville de Râches a été libérée par les armées britanniques pendant la seconde guerre mondiale.

La ville de Râches fut desservie par le transport ferroviaire jusqu'en 1980 pour le transport de marchandises. Son ancienne gare, transformée aujourd'hui en habitation, existe toujours.

Raisse, Raisce (XIIIe siècle), Pont-à-Rache[24], Raches-les-Douai

Armes de Râches

Les armes de Râches se blasonnent ainsi :
D'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-trois sièges sont à pourvoir ; on dénombre 1 965 inscrits, dont 545 votants (27,74 %), 9 votes blancs (1,65 %) et 492 suffrages exprimés (90,28 %). La liste Mieux vivre ensemble à Râches menée par la maire sortante Édith Bourel recueille l'intégralité des suffrages exprimés, étant la seule à se présenter[25],[26].

Liste des maires

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Maire de 1802 à 1808 : Her[27],[28].

Titulaires de la fonction de maire de RâchesVoir et modifier les données sur Wikidata
IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
DébutFin
Maurice Delevallée (d)[29]
( - )
10 ans Section française de l'Internationale ouvrière
Parti communiste français
Georges Breux (d)
Alain Segond (d)[30]
(né le )

(démission)
25 ans et 10 mois divers gauche
Édith Bourel (d)[31],[32]
(née le )
En cours9 ans et 10 mois divers gauche
Hyacinthe Denisse (d)
( - )
Jean-Baptiste Montagne (d)
(mort le )
Hyacinthe Denisse (d)
( - )

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

En 2021, la commune comptait 2 660 habitants[Note 5], en évolution de −2,31 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6977738099091 0061 1311 1461 2201 305
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3901 5541 6151 6021 5261 6131 6761 5741 710
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7791 8141 8751 7711 9491 9101 9032 0052 065
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 0742 0192 1482 5122 3852 8132 7442 7352 740
2015 2020 2021 - - - - - -
2 7232 6822 660------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 348 hommes pour 1 371 femmes, soit un taux de 50,42 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,1 
5,2 
75-89 ans
7,8 
18,4 
60-74 ans
19,5 
20,0 
45-59 ans
19,5 
18,6 
30-44 ans
19,2 
16,2 
15-29 ans
14,1 
21,3 
0-14 ans
18,7 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Lieux et monuments

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  • Église Saint-Léonard (XIXe siècle)[39].
  • Musée archéologique Arkéos
  • Un château s'élevait à droite du pont. Louis XIV y entretient une garnison, obliger de se retirer après la conquête de la Flandre, il fit sauter le château le [40].
  • au XIIIe siècle existait un Hôpital à Raches. Il fut cité dans plusieurs testaments en 1274 dans le testament de Marguerite Baudane, veuve de Giliion Mulet et en 1320 dans celui de Marguerite Mulet dite Baudane, fille de celle-ci et fondatrice de la maison des Huit Prêtres de Douai.
  • Verrerie vitres, blanc, demi-blanc Lefebvre & Cie (1856-) à Râches[41]

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Râches » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Râches », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  2. Sandre, « la Scarpe canalisée »
  3. Sandre, « le Raches Aval »
  4. « SAGE Scarpe aval », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Râches et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Râches ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Frédéric Staatman, Mercure historique et politique : contenant l'état présent de l'Europe, ce qui se passe dans toutes les cours, les intérêts des princes et généralement tout ce qu'il y a de plus curieux., (lire en ligne), Le 19 du mois passé le Comte d'Aubemarle & le Lieutenant Genéral Cadogan passérent à Orchiés retournant à Tournai. Ils avoient été donnée quelques ordres à Douai. Sur l'avis que les Ennemis étoient en mouvement de tous côtez pour former leur Armée & s'emparer de Postes de Pont à Rache.
  18. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
  19. Le 18 décembre 1665, est érigée en comté la terre et seigneurie de Raches pour Eugène de Berghes, seigneur dudit lieu, maître de camp d'un tertio d'infanterie wallonnes, dont la famille, originaired e la Flandre, descend des anciens vicomtes de Berghes-Saint-Winoc. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 330, lire en ligne.
  20. Bulletin de la Commission historique du département du Nord, (lire en ligne), La terre de Rache fut érigée en haute justice par le duc Philippe le Bon en 1464 au profit de son conseiller et chambellan Gille Rouvroy dit de Saint Simon chevalier seigneur de Rache châtelain d'Orchies bailly de Senlis.
  21. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 52, lire en ligne
  22. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 373, lire en ligne.
  23. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 404, lire en ligne.
  24. Isaac de Larrey, Histoire de France sous le règne de Louis XIV, par M. de Larrey, M. Bohm, (lire en ligne), Le Prince Eugéne tint un Conseil de Guerre où l on à la pluralité des voix d aller les Retranchements que les avoient faits à Pont à Rache.
  25. « Élections municipales, Râches », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165,‎ , p. 34.
  26. « Élections municipales 2020 - 1er tour, Râches », L'Observateur du Douaisis, no 897,‎ , p. 10.
  27. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 279, lire en ligne.
  28. « Annuaire du département du Nord pour l'année 1809. », sur lillonum.univ-lille.fr/, p. 143. Image 162.
  29. « Delevallée Maurice », Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social,  : « Né le 7 janvier 1883 à Tilloy-les-Marchiennes (Nord), mort à Neuilly-sur-Seine (Seine) en 1962 ; professeur d’allemand au lycée de Saint-Omer ; maire socialiste puis communiste de Raches. »
  30. Mylène Brieux, « Douaisis : Le coup de gueule d’Alain Segond », L'Observateur du Douaisis,  : « En 2014 lors de mes vœux j’avais annoncé me consacrer à Arkéos et donc laisser ma place de maire de Râches à Édith Bourel, ce que j’ai fait en 2015. »
  31. « Râches : le maire Alain Segond passe le relais à Édith Bourel à l’occasion des vœux », La Voix du Nord,  : « Alain Segond, maire depuis vingt-six ans, a en effet passé le relais à sa première adjointe Édith Bourel après avoir salué et remercié ses administrés. [...] Élue à l’unanimité du conseil municipal vendredi soir, Édith Bourel a rejoint ce dimanche le cercle (très) fermé des femmes maires de l’arrondissement de Douai. »
  32. Marie-Caroline Debaene, « Orchésis : à un an des municipales, votre maire se représente-t-il ? », La Voix du Nord, Lille,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428) :

    « Râches. Édith Bourel, qui a succédé à Alain Segond en cours de mandat, est prête à affronter les urnes pour la première fois en tant que tête de liste. »

    .Voir et modifier les données sur Wikidata
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Râches (59486) », (consulté le ).
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  39. Oroux, Histoire de la vie et du culte de saint Léonard du Limosin, J. Barbou, (lire en ligne), Si de Liège nous passons au Pont à Rache-lès-Douai nous y verrons une répétition continuelle des mêmes prodiges..
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  41. Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers, Firmin-Didot frères (Paris), (lire en ligne).