Réactions internationales à la crise anglophone au Cameroun — Wikipédia

Célébration de la déclaration d'indépendance de l'Ambazonie, le devant le Capitole des États-Unis, à Washington.

Les réactions internationales à la crise anglophone au Cameroun sont le fait d'organisations internationales et de nombreux États.

Organisations internationales

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  • Drapeau de l'Union africaine Union africaine : En , le président de la Commission de l'Union africaine Moussa Faki, se rend au Cameroun pendant deux jours et rencontre plusieurs haut-fonctionnaires, dont le président Paul Biya. Alors que les discussions sont portées sur des questions affectant la région et plus largement le Cameroun, le président de la Commission salue les efforts humanitaires de Paul Biya et réitère « l'engagement de l'UA en faveur de l'unité et de l'intégrité territoriale du Cameroun ». Il rejette la violence et appelle à un dialogue inclusif pour faciliter une résolution pacifique[1].
  • Icône du Commonwealth Commonwealth : Le , lors d'un dîner offert en son honneur au palais de l'Unité, la secrétaire général du Commonwealth, Patricia Scotland appelle « à la préservation de la paix et à l'unité » mais exprime également « sa grande tristesse » face à la dégradation de la situation sécuritaire[2].
  • Drapeau de l’Union européenne Union européenne : Le , l’Union européenne appelle « tous les acteurs » à « faire preuve de retenue et de responsabilité »[3]. Le , la porte-parole pour les affaires étrangères et la politique de sécurité déclare : « de nouveaux actes de violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun ont causé la mort d'au moins trois membres des forces de sécurité et de plusieurs civils. De tels actes ne sauraient être acceptés et ne peuvent rester impunis, de même que tout excès de violence à l'encontre de civils. Leurs auteurs doivent en répondre en justice, en conformité avec la loi. Le recours à la violence ne peut permettre d'atteindre des objectifs politiques. Il reste essentiel que les forces de sécurité fassent un usage proportionné de la force dans l'exercice de leurs fonctions. L'Union européenne appelle à éviter tout acte qui puisse attiser les tensions ou inciter à la violence entre Camerounais. Elle reste convaincue que seul un dialogue sincère et constructif, en suivant les voies démocratiques et constitutionnelles, pourra conduire à une sortie durable de la crise tout en préservant l'unité et la paix pour tous les Camerounais »[4]. Le , le Parlement européen adopte une résolution critique vis-à-vis du Cameroun[5].
  • Drapeau des Nations unies ONU : Le , le secrétaire général de l'ONU António Guterres, exhorte les autorités camerounaises « à promouvoir des mesures de réconciliation nationale ». Il estime que ces mesures devraient permettre de « trouver une solution durable à la crise, y compris en traitant ses causes profondes ». Il encourage également « les autorités camerounaises à poursuivre leurs efforts pour résoudre les griefs de la communauté anglophone »[6]. Le , il demande aux autorités camerounaises « une enquête » sur les « actes de violence signalés dans les régions du sud-ouest et du nord-ouest du pays le 1er octobre » ayant donné lieu à « des pertes en vies humaines ». Il « condamne fermement » ces actes et « reste profondément préoccupé par la situation au Cameroun ». Il « exhorte les dirigeants politiques des deux côtés à appeler leurs partisans à s'abstenir de tout nouveaux actes de violence et à condamner sans équivoque toute action qui puisse nuire à la paix, la stabilité et l'unité du pays ». Il « prend note de l'appel au dialogue lancé par les autorités et encourage les représentants de la communauté anglophone à saisir cette opportunité dans leur recherche de solutions aux griefs de la communauté, dans le cadre de la Constitution camerounaise »[7]. Selon un communiqué de l'ONU publié le , les Nations unies expriment leur profonde inquiétude face aux informations faisant état de violations des droits de l'homme dans les deux régions anglophones. Le communiqué indique : « Le chef des droits de l'homme de l'ONU Zeid Ra'ad Zeid Al-Hussein, a exprimé mercredi sa profonde préoccupation à la suite d'informations persistantes faisant état de violations des droits de l'homme et d'abus commis dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun ». Selon le texte : « Les rapports font état d’enlèvements, d’assassinats ciblés contre la police et les autorités locales, de destructions d’écoles par des éléments armés » et « révèlent aussi que les forces gouvernementales seraient responsables de tueries, d’usage excessif de la force, d’incendie de maisons, de détentions arbitraires et de torture ». M. Zeid, qui regrette que le gouvernement camerounais n'ait pas permis à l'ONU d'accéder aux régions anglophones, appelle Yaoundé à lancer « des enquêtes indépendantes sur les violations des droits de l'homme commises par les forces de sécurité de l'État ainsi que sur les abus perpétrés par les éléments armés »[8]. Début mai 2019, la Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme Michelle Bachelet en visite au Cameroun, déclare : « Je voudrais dire merci pour cette possibilité qui permet de connaitre la situation et d’apprendre un plus, sur ce que le Cameroun fait, et envisage comme solution pacifique pour les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun »[9]. Le , le Conseil de sécurité se réunit sur le conflit[10]. En visite au Cameroun du 5 au , le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme Volker Türk, déclare : « Aucun effort ne devrait être ménagé pour faire taire les armes et mettre fin à cette crise insoutenable, par le dialogue ». Il appelle également à « l'obligation pour les auteurs des violations des droits humains, et d’atteintes à ces droits, de rendre des comptes » et à « des mesures de réconciliation »[11].
  • Drapeau du Tchad Tchad : Le , lors de la 10e journée de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), le président Idriss Déby déclare : « J’invite mes frères Camerounais à la sagesse et au dépassement en vue de ramener la quiétude dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à des violences sur des bases de revendication sectaire et identitaire »[12].
  • Drapeau de l'Égypte Égypte : En décembre 2019, le ministre adjoint des Affaires étrangères chargé des affaires africaines, Abu Bakr Hefni, affirme le soutien de l'Égypte aux efforts déployés par le gouvernement camerounais pour résoudre la situation de crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ainsi qu'au Grand dialogue national qui s'est tenu à Yaoundé deux mois plus tôt[13].
  • Drapeau de la République populaire de Chine Chine : Le , le Bureau des Nations unies dans l’Afrique centrale (Breunuac) rapporte que : « La Chine estime que la question des régions anglophones au Cameroun relève de ses affaires intérieures. Compte tenu de la nature du problème, la délégation a jugé que le Cameroun est capable de la gérer tout seul »[14].
  • Drapeau du Japon Japon : Le , le Japon accorde 1,5 milliard de FCFA au Plan présidentiel de reconstruction et de développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (PPRD-No/So). Le , le PPRD-No/so reçoit une enveloppe de 1,3 milliard de FCFA de la part du gouvernement japonais[15].
  • Drapeau de la France France : Le , la France se dit « préoccupée par les incidents (…) qui ont fait plusieurs victimes » et appelle « l’ensemble des acteurs » à la retenue[16]. Le , la France condamne « les attaques menées par des séparatistes anglophones présumés au Cameroun, qui ont tué trois gendarmes » mais « exhorte le gouvernement camerounais à engager le dialogue pour mettre fin à l'escalade de la violence »[17]. Le , le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, déclare : « dans les régions anglophones du Cameroun, la situation continue de se dégrader. Les pertes humaines sont de plus en plus lourdes ». Il assure que la France, l'Union européenne et les Nations unies font tout pour pousser Paul Biya à prendre des initatives afin de trouver une issue politique à la crise[18]. Interpellé le par un activiste camerounais de la Brigade anti-sardinards (BAS) au Salon de l'agriculture, le président de la République Emmanuel Macron déclare : « je vais appeler la semaine prochaine le président du [Cameroun] Paul Biya et on mettra le maximum de pression pour que la situation cesse. Il y a des violations des droits de l'homme au Cameroun qui sont intolérables, je fais le maximum »[19]. Le , en visite au Cameroun, il déclare à Yaoundé : « je demeure convaincu que la régionalisation demeure la réponse à la crise qui affecte le Cameroun dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest et que c’est par ce processus politique de dialogue, de réforme, qu’une solution durable pourra être trouvée »[20].
  • Drapeau de la Russie Russie : En décembre 2018, lorsque le Cameroun est évoqué lors de la présentation du rapport du secrétaire général sur l'Afrique centrale, la diplomatie russe déclare : « Il est important de ne pas dépasser la frontière entre prévention et intervention dans les affaires intérieures des Etats. Tout porte à croire qu’un certain nombre de nos collègues sont très proches de cela. Pour le moment, nous avons toutes les raisons de croire que le Cameroun est capable de résoudre ce problème épineux tout seul. Nous sommes disposés à aider, mais seulement si nos partenaires au Cameroun le jugent nécessaire »[21]. Le , lors du Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie assure que « le problème anglophone trouve ses racines dans la période coloniale ». Selon le pays, le règlement « des problèmes accumulés passe par la table des négociations ». La Russie met également en garde contre une ingérence au Cameroun[22].
  • Drapeau de la Suisse Suisse : Le , le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) indique dans un communiqué que « la Suisse a été mandatée par une majorité des parties pour faciliter un processus de négociation inclusif ». « Le DFAE s'emploie à trouver une solution pacifique et durable à la crise dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun, en collaboration avec le Centre pour le dialogue humanitaire »[23].
  • Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni : Le , le secrétaire d‘État des Affaires étrangères et du Commonwealth Boris Johnson déclare sur son compte Twitter : « Il y a nécessité urgente de poursuivre le dialogue, la décentralisation et le respect des droits humains dans les régions anglophones comme l’a déjà commencé à faire le président Paul Biya. Le Royaume-Uni soutiendra la paix, la prospérité et la sécurité pour nos amis au Cameroun »[24]. En , interrogée par la députée Jessica Morden, la ministre d'État chargée de l'Afrique et du Développement international Harriett Baldwin déclare : « je suis ravie, Monsieur le Président, qu'elle ait réussi à faire inscrire cette question importante au Feuilleton et à en débattre ici, à la Chambre des communes, car la situation est grave, la violence sévit de toutes parts au Cameroun, et nous sommes extrêmement préoccupés par la situation. Nous encourageons le gouvernement, mais aussi tous les Camerounais, à participer au processus de dialogue inclusif. C'est une année électorale et cela doit se faire sans recourir à la violence. »[25].
  • Drapeau du Vatican Vatican : Le , le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Saint-Siège, entame une visite de cinq jours au Cameroun, où il se rend à Bamenda pour appeler à un « véritable dialogue » entre le pouvoir central et les séparatistes[26].
  • Drapeau du Canada Canada : Le , la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly annonce qu'un processus de paix est enclenché pour le Cameroun, pour tenter de résoudre le conflit[27].
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : Le , la porte-parole du département d’État américain Heather Nauert demande « qu’il soit immédiatement mis fin aux attaques aveugles dirigées contre les civils et aux incendies de maisons par les forces gouvernementales camerounaises, ainsi qu’aux attaques perpétrées par les séparatistes anglophones contre les forces de sécurité et les civils » et souligne que les États-Unis appelaient à une sortie de crise par le dialogue[28]. Le , le démocrate Bob Menendez appelle à une intervention diplomatique américaine au Cameroun pour aider à résoudre la crise[29]. Le , les sénateurs et sénatrices Chris Van Hollen, Dick Durbin, Ed Markey, Ben Cardin, Amy Klobuchar, Christopher Coons, Elizabeth Warren, Jeff Merkley, Tim Kaine et Kamala Harris signent une lettre adressé au secrétaire d'État Mike Pompeo. Cette lettre indique que : « le gouvernement américain doit faire comprendre au gouvernement du Cameroun que, tout en restant engagé dans la lutte contre Boko Haram, notre engagement en faveur des droits de l'homme et de l'État de droit est inébranlable et nous attendons de nos partenaires régionaux qu'ils partagent cet engagement. Nous devons également souligner l'importance cruciale d'une solution politique à la crise dans les régions anglophones »[30]. Le , le démocrate Ben Cardin propose au Sénat une résolution sur le conflit. Le texte dénonce une « restriction répétée de la liberté d’expression » et des cas de « harcèlement et détention de journalistes », il ajoute : « Les Camerounais anglophones ont depuis longtemps été marginalisés par les actions officielles et politiques du gouvernement camerounais. (…) Les manifestations organisées par des avocats, des enseignants et des étudiants ont été violemment réprimées par le gouvernement du Cameroun, entraînant de nombreux décès et emprisonnements ». Le sénateur démocrate soutenu par ses collègues Todd Young, Chris Van Hollen, Christopher Coons, Ed Markey, Cory Booker et Amy Klobuchar dénonce les assassinats et les enlèvements perpétrés par les séparatistes dans le même projet de résolution. Le démocrate invite ainsi le Sénat à « exhorter toutes les parties au conflit au Cameroun à accepter un cessez-le-feu immédiat et à engager un dialogue inclusif avec la société civile ». Enfin, il « invite le gouvernement camerounais à « inculper ou libérer rapidement toutes les personnes détenues dans le contexte de la crise anglophone, y compris tous les militants anglophones arrêtés au Nigeria »[31]. Le , les États-Unis, tout en se félicitant de la coopération contre le terrorisme, coupent l'assistance militaire au Cameroun en mettant fin à un programme d'armement et de formation militaire de 17 millions d’euros environ, invoquant de graves violations des droits humains. D'autres programmes se poursuivent mais pourraient éventuellement être rompus « si la situation l'exige ». Les États-Unis demandent au gouvernement camerounais « de faire preuve de plus de transparence dans les enquêtes sur les allégations crédibles de violations flagrantes des droits de l’homme par les forces de sécurité »[32]. En , à la suite d'une mission d'enquête de certains de ses membres dans le pays, la Chambre des représentants appelle à la réintroduction d'un système fédéral au Cameroun[33],[34]. En novembre 2019, le président Donald Trump retire le Cameroun de la liste des pays bénéficiant de l'African Growth and Opportunity Act (AGOA), dénonçant « des violations grossières et répétées des droits humains internationalement reconnus »[35]. Le , le Congrès des États-Unis adopte une résolution bipartisane invitant le gouvernement du Cameroun et les séparatistes à mettre fin à la violence, à respecter les droits de l'homme et à poursuivre un dialogue véritablement inclusif pour mettre fin au conflit, parmi d'autres déclarations[36]. Le , lors d'une audience de confirmation, le secrétaire d'État Antony Blinken se dit préoccupé par « la violence dirigée contre la population anglophone » au Cameroun[37]. Le , il annonce l'imposition de restrictions de visa aux personnes soupçonnées de saper les efforts déployés pour mettre fin à la crise. Il ajoute également que les États-Unis étaient profondément préoccupés par l'insécurité persistante et appelle les deux parties à négocier pour la paix[38]. Le , l'administration Biden annonce qu'elle offrirait un statut de protection temporaire aux ressortissants camerounais, ayant fui le conflit[39].

Notes et références

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  1. (en) « Readout of the visit of the Chairperson of the African Union Commission to Cameroon | African Union », sur au.int, (consulté le )
  2. « Visite de la directrice générale du Commonwealth dans le Cameroun anglophone », sur RFI, (consulté le )
  3. « Le Cameroun anglophone, en ébullition, compte ses morts », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Crise anglophone au Cameroun : L'Union européenne réitère son appel pour un dialogue sincère et constructif | EEAS », sur www.eeas.europa.eu, (consulté le )
  5. « Arrestations d’opposants et crise anglophone au Cameroun : le parlement européen hausse le ton », sur Jeune Afrique, (consulté le )
  6. « Guterres exhorte le Cameroun à des "mesures de réconciliation nationale" », sur Voice of America, (consulté le )
  7. « Guterres demande une enquête aux autorités camerounaises après les violences », sur Voice of America, (consulté le )
  8. « L’ONU exprime sa « profonde inquiétude » sur la situation des droits humains au Cameroun », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Michelle Bachelet veut encourager les solutions pacifiques pour les régions du nord-ouest et du sud-ouest », sur Voice of America, (consulté le )
  10. « Cameroun : le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira le 13 mai sur la crise anglophone », sur Jeune Afrique, (consulté le )
  11. « Cameroun: le haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU achève sa visite », sur RFI, (consulté le )
  12. Nathan Ndoumbe, « Idriss Deby (président tchadien): «J’invite mes frères Camerounais à la sagesse en vue de ramener la quiétude dans les régions anglophones» », sur Actu Cameroun, (consulté le )
  13. « Egypt asserts support to Cameroonian gov't efforts to settle anglophone crisis », sur EgyptToday, (consulté le )
  14. Christian Happi, « Crise anglophone : la Chine et la Russie contre une intervention au Cameroun », sur Actu Cameroun, (consulté le )
  15. « Cameroun-crise anglophone : le Japon octroie 1.3 milliard de F à la réhabilitation des infrastructures », sur Journalducameroun.com, (consulté le )
  16. « Le Cameroun anglophone, en ébullition, compte ses morts », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. (en) « France condemns killings in Cameroon, urges dialogue », sur Reuters, (consulté le )
  18. « Jean-Yves Le Drian s'inquiète de la situation au Cameroun et en Guinée », sur RFI, (consulté le )
  19. « Cameroun : Emmanuel Macron dénonce « des violations des droits de l'homme » », sur Le Point, (consulté le )
  20. « La régionalisation comme solution à la crise anglophone ? », sur dw.com, (consulté le )
  21. « La crise anglophone au Cameroun devant le Conseil de sécurité », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. Christian Happi, « Crise anglophone : la Chine et la Russie contre une intervention au Cameroun », sur Actu Cameroun, (consulté le )
  23. « Crise au Cameroun: la Suisse en position de médiateur », sur Le Figaro, (consulté le )
  24. « Crise anglophone au Cameroun : le Royaume-Uni pour un dialogue "nécessaire et urgent" », sur Africanews, 2018-04-20cest10:15:00+02:00 (consulté le )
  25. (en) « Cameroon Anglophone crisis raised in U.K. parliament », sur Africanews, 2018-05-17cest10:38:09+02:00 (consulté le )
  26. « Le Vatican s’engage dans la crise au Cameroun anglophone », sur rfi.fr, (consulté le )
  27. « Cameroun anglophone: le Canada annonce officiellement un processus de paix », sur RFI, (consulté le )
  28. « Déclaration de Heather Nauert, porte-parole – Les États-Unis sont préoccupés par la recrudescence des violences au Cameroun », sur state.gov, (consulté le )
  29. (en) Congressional Record - Senate, congress.gov,
  30. (en-US) « 12-7-18 Cameroon oversight letter FINAL » [PDF], sur vanhollen.senate.gov, (consulté le )
  31. « Diplomatie : comment le Sénat américain met la pression sur le Cameroun dans la crise anglophone », sur Jeune Afrique, (consulté le )
  32. « Droits de l'homme au Cameroun: les Etats-Unis suppriment de l'aide militaire », sur RFI, (consulté le )
  33. (en) « Text of H.Res. 358 (116th): Calling on the Government of Cameroon and armed groups to respect the human … (Passed the House version) », sur GovTrack.us (consulté le )
  34. (en) « Cameroon: North-West and South-West Crisis Situation Report No. 9 - As of 31 July 2019 - Cameroon | ReliefWeb », sur reliefweb.int, (consulté le )
  35. « Donald Trump exclut le Cameroun de l’AGOA », sur RFI, (consulté le )
  36. (en) « S.Res.684 - A resolution calling on the Government of Cameroon and separatist armed groups from the English-speaking Northwest and Southwest regions to end all violence, respect the human rights of all Cameroonians, and pursue a genuinely inclusive dialogue toward resolving the ongoing civil conflict in Anglophone Cameroon », sur congress.gov, (consulté le )
  37. « Le Sénat américain valide Antony Blinken comme secrétaire d'État », sur Voice of America, (consulté le )
  38. (en-US) « United States imposes visa restrictions over Cameroon separatist crisis », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  39. (en-US) Miriam Jordan, « U.S. Offers Protection to People Who Fled War in Cameroon », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )