René Gabriel Levasseur — Wikipédia

René Gabriel Levasseur
René Gabriel Levasseur

Naissance
Mans (Sarthe)
Décès (à 57 ans)
Molamboz (Jura
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 17921817
Distinctions Officier de la Légion d’honneur

René Gabriel Levasseur , né le au Mans (Sarthe), mort le à Molamboz (Jura), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

États de service

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Il entre en service le , comme soldat au 6e régiment de hussards, et il est nommé brigadier puis maréchal des logis le même mois. Il se distingue et il est blessé à la bataille de Saint-Amand le .

Le , il passe comme sous lieutenant dans le 14e régiment de chasseurs à cheval, et le , il devient aide de camp du général Jourdan. Le , il reçoit son brevet de capitaine au 2e régiment de chasseurs à cheval, et le , celui de chef d’escadron au 13e régiment de dragons. Il est blessé le , lors du passage du Rhin, par l’armée de Sambre-et-Meuse.

Affecté à l’armée d'Helvétie, il est promu chef de brigade provisoire par le général Masséna le , et il est blessé le , au combat de Feldkirch. Il est confirmé dans son grade par le premier Consul le , et il est nommé colonel en 1803. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

Désigné pour faire partie du collège électoral du département du Haut-Rhin, et nommé adjudant-commandant le , il est employé dans les 8e et 26e divisions militaires. En l’an XIV, il est envoyé au 3e corps de l’armée de réserve, commandé par le maréchal Kellermann, puis à la dissolution de ce corps, il retourne à la 26e division militaire. Il est affecté le , à la Grande Armée, comme aide de camp du maréchal Murat, et le , il est mis en disponibilité.

Il est remis en activité le , dans la 5e division militaire, et le , il rejoint la 3e division du corps des Pyrénées-Orientales. Il est admis à la retraite le .

Le , il est rappelé au service, en qualité d’aide de camp du maréchal Jourdan, et le , il est nommé chef d’état-major de la 21e division militaire. Il est mis en non activité lors de la première Restauration le , mais il est provisoirement employé le à la 5e division militaire. Remis en non activité le 1er août de la même année, il obtient sa retraite le .

Il meurt le , à Molamboz.

Il est le fils de René Levasseur, chirurgien et député de la Sarthe à la Convention et de Marie Reine Lafosse. Il épouse Sophie Amélie Widt, née à Strasbourg en 1773[1].

  1. Tableau général et alphabétique des pensions : militaires accordées en 1831, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne), p. 142.

Bibliographie

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  • François Dornic, « LEVASSEUR (René-Gabriel) », dans Jeannine Labussière, François Dornic, Roger Lauvrière et Bernard André, Grands notables du Premier Empire. 9. Loir-et-Cher - supplément, Sarthe, Maine-et-Loire, Morbihan, Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret (dir.), Paris, Éditions du CNRS, 1983, p. 112-113.
  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot et Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 290.