Stanislas de Charnal — Wikipédia

Stanislas de Charnal
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 50 ans)
GrenobleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
François Benoît Stanislas de CharnalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

François Benoît Stanislas de Charnal, né le à Gigny-sur-Suran et mort le à Grenoble, est un auteur dramatique et journaliste français.

Il dirige en 1854-1855 les théâtres de La Chaux-de-Fonds et de Lausanne où il fait représenter sa pièce Léopold Robert qu'il publie sous le nom de Charles d'Emptaz-Rey[1] puis devient directeur-gérant, en 1856, de L'Album théâtral.

Journaliste dans diverses revues théâtrales, il rencontre Richard Wagner dans le but de traduire Rienzi (1859). En , il est condamné à six mois de prison et 300 Fr d'amende pour sa Lettre à M.Truchard-Dumolin, rédacteur en chef du Réveil.

Administrateur-Gérant et rédacteur en chef de Gnafron : Journal de la révolution avec compte rendu de l'Association Internationale des Travailleurs (1870-1872), ses articles lui valent neuf mois de prison en quatre condamnations. Sa dernière condamnation (neuf mois de prison) le fait s'exiler à Genève.

Compagnon de l'actrice Anaïs Rey, il doit changer d’identité pour échapper aux poursuites de sa famille bien décidée à rompre cette liaison. En 1865, il fonde à Lyon le Journal de Gnafron, cousin de Guignol mais devant de nombreuses poursuites judiciaires, gagne la Suisse où il crée à Genève avec Warnery, le journal L’Avenir. Il rejoint ensuite Bruxelles où il travaille à La Cigale, journal satirique.

À partir de 1872, il n'utilise plus sa particule.

Ses pièces ont été représentées sur les plus grandes scènes parisiennes du XIXe siècle : Théâtre des Folies-Dramatiques, Théâtre Déjazet, etc.

  • Les Typographes parisiens, drame 5 actes mêlée de chants, avec Henri Auger de Beaulieu, musique de André-Marie Oray, 1859
  • Puisque des rois épousaient des bergères, 3 actes, 1860
  • A bas les hommes ! par une femme éclaboussée, Marpon, 1860
  • A bas Rigolboche, sans portrait, ni vignette, avec Édouard Moreau de Beauvière, 1860
  • Satire en vers sur Jérôme Bonaparte dans La Gazette d'Ausbourg,
  • Correspondances avec Émile Augier et George Sand, 1863
  • Le cousin du pays de Caux, comédie un acte, avec Moreau de Bauvière, 1864

Bibliographie

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  • Paul Prévost, Le théâtre lyrique en France au XIXe siècle, 1995, p. 170 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références

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  1. Republiée en 2009 chez Payot.

Liens externes

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