11e régiment de tirailleurs sénégalais — Wikipédia
11e régiment de tirailleurs sénégalais | |
insigne régimentaire du 11e régiment de tirailleurs sénégalais. | |
Création | 1919 |
---|---|
Dissolution | 1946 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de tirailleurs sénégalais |
Rôle | Infanterie |
Devise | « Noblesse oblige » |
Guerres | Guerre franco-syrienne Seconde Guerre mondiale |
modifier |
Le 11e régiment de tirailleurs sénégalais (11e RTS) est un régiment des troupes coloniales françaises. Actif au début de l'entre-deux-guerres en Rhénanie puis en Syrie, il est recréé peu avant la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle il n'est pas engagé au combat.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- 1919 : Création du 11e régiment de tirailleurs sénégalais
- 1922 : Dissolution
- 1939 : Recréation du 11e régiment de tirailleurs sénégalais
- 1940 : Dissolution
- 1943 : Recréation du 11e régiment de tirailleurs sénégalais
- 1946 : Devient le 6e régiment de tirailleurs sénégalais
Historique des garnisons, combats et batailles du 11e RTS
[modifier | modifier le code]Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Le régiment est créé le à partir des 5e, 44e et 62e bataillons de tirailleurs sénégalais, considérés comme d'excellentes unités[1]. Formé à l'Armée du Rhin, le régiment fait partie des cibles de la campagne raciste de la « Honte noire »[2].
En 1920, le régiment rejoint le Levant[3] et combat dans les opérations de la guerre franco-syrienne, au sein d'une brigade sénégalaise formée avec le 10e RTS également venant du Rhin[4]. Les deux régiments participent notamment à la bataille de Khan Mayssaloun le [3].
Il est dissous le [5].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Recréé le [5] à Oran (Algérie)[6], il est affecté après la mobilisation à la 181e division d'infanterie d'Afrique[7],[8]. Non engagé au combat, il est dissous le [5].
Le 11e RTS est recréé une dernière fois le [5], comme unité de souveraineté française en Algérie[9]. Il est renommé 6e RTS le [5].
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]Drapeau du régiment
[modifier | modifier le code]Son drapeau ne porte aucune inscription[10].
Devise
[modifier | modifier le code]« Noblesse oblige »[1]
Insigne
[modifier | modifier le code]Insigne conçu en 1939[1] :
« Ancre de la Coloniale brochant sur un bracelet de pied d’indigène portant la carte du Maghreb le tout de bronze. Surbrochant l’ensemble, un coupe-coupe à poignée émaillée noir et lame d’argent. A la pointe de la lame l’inscription « 11 T » ; à gauche, au même niveau, la lettre « R » ; à droite la lettre « S ». »
Personnalités ayant servi au sein du régiment
[modifier | modifier le code]- Henri Muller (1900-1944), Compagnon de la Libération.
Références
[modifier | modifier le code]- Faye 2018, p. 209.
- Faye 2018, p. 167.
- Faye 2018, p. 205.
- Faye 2018, p. 211.
- Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'Armée de terre, (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 193
- Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or, , p. 35 (lire en ligne)
- « Les troupes d'Afrique dans la guerre 39-40 », Historama, no HS 10 « Les Africains 1810-1960 »,
- (en) Ian Summer et François Vauvillier, The French Army, 1939-45 (1), Osprey Military, coll. « Men-at-arms » (no 315), (ISBN 1-85532-666-3, 978-1-85532-666-8 et 1-85532-707-4, OCLC 49674512), p. 9
- Paul Gaujac, « L’ armée coloniale se prépare pour la bataille de Provence », Ancre d'or Bazeilles, no 341, , p. 26 (lire en ligne)
- Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ousseynou Faye, Les tirailleurs sénégalais entre le Rhin et la Méditerranée, 1908-1939: parcours d'une aristocratie de la baïonnette, Éditions L'Harmattan, coll. « Études africaines », (ISBN 978-2-343-14081-0).