17e régiment d'artillerie (France) — Wikipédia

17e régiment d'artillerie
17e groupe d'artillerie
Image illustrative de l’article 17e régiment d'artillerie (France)
Insignes du 17e GA

Création 1854
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie
Rôle Artillerie
Garnison Biscarrosse
Devise Je sais où je vais
Inscriptions
sur l’emblème
Sébastopol 1854-55
Solférino 1859
Argonne 1914
Mort-Homme 1917
Somme-Py 1918
Anniversaire Sainte Barbe
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
Deux palmes
Une étoile d'argent

Le 17e régiment d'artillerie (17e RA) est une unité d'artillerie de l'armée française créé en 1854, sous le Second Empire, sous le nom de 17e régiment d'artillerie à cheval. En 2000 il devient le 17e groupe d'artillerie et il est spécialisé dans la lutte antiaérienne basse altitude .

Création et différentes dénominations

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  •  : création du 17e régiment d'artillerie à cheval
  • 1872 : devient le 17e régiment d'artillerie
  • [réf. nécessaire] : dissous
  • 1952 : recréation du 17e régiment d'artillerie
  • 2000 : devient le 17e groupe d'artillerie.

Colonels et chefs de corps

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  •  : Anatole de Vivès[1]
  •  : Marie Paul Antoine Ohier[2]
  •  : Xavier Jean Marie Henri Clément Vernhet de Laumière
  •  : baron Paul Ernest Xavier de Liégeard[3]
  •  : Jean François Armand Laffite
  • 1870 : colonel de Vassart
  •  : Gabriel Gustave Brisac[note 1]
  • 1875 : colonel Etienne Amaudric du Chaffaut
  • 1879 : colonel Abraham
  • 1883 : colonel Martin de Randal
  • 1889 : colonel Salvain
  • 1892 : colonel Bourjat
  • 1895 : colonel de Labatut
  • 1897 : colonel Le Vavasseur
  • .....
  • 1918 : Charles Noguès
  • ....
  • 1935 - 1938 : colonel Blanchon
  • ....
  • 1970 : chef d'escadron Jean Aubier
  • 1970 : chef d'escadron Bernard Denys de Bonnaventure
  • 1972 : lieutenant-colonel Georges Dareths
  • 1974 : lieutenant-colonel Michel Laniez
  • 1976 : lieutenant-colonel Paul Redon
  • 1978 : lieutenant-colonel Désiré Gigon
  • 1980 : lieutenant-colonel Pierre Martinien
  • 1982 : lieutenant-colonel Joseph de La Motte de la Motte-Rouge
  • 1984 : lieutenant-colonel Jean-Claude Fossey
  • 1986 : lieutenant-colonel Henri Dratch
  • 1988 : lieutenant-colonel Jean-Paul Gaillard
  • 1990 : lieutenant-colonel Jean Tesson
  • 1992 : lieutenant-colonel Christian Paulin
  • 1994 : lieutenant-colonel Bernard Salabelle
  • 1996 : lieutenant-colonel Yves Leroy
  • 19982000 : lieutenant-colonel Alain Schwartz
  • 2000 – 2002 : lieutenant-colonel Christian Humbert
  • 2002 – 2004 : colonel Patrick Perret
  • 2004 - 2006 : lieutenant-colonel Gilbert Henry
  • 2006 - 2007 : lieutenant-colonel Jacques-Yves Le Fur
  • 2007 - 2009 : lieutenant-colonel Jean Panel
  • 2009 - 2011 : lieutenant-colonel Laurent Zych
  • 2011 - 2013 : lieutenant-colonel Olivier Monteil
  • 2013 - 2015 : lieutenant-colonel Dominique Cristofani
  • 2015 - 2017 : lieutenant-colonel Laurent Frentz
  • 2017 - 2019 : lieutenant-colonel Pierre Boyer
  • 2019 - 2021 : lieutenant-colonel Philippe de Riols de Fonclare
  • 2021 - 2023 : lieutenant-colonel Romuald Mazen
  • 2023 - : colonel Armand Cottin

Historique des garnisons, combats et bataille

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Second Empire

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Le 17e régiment d'artillerie à cheval est réorganisé, à Vincennes, le , à partir de l'état-major et des 3 batteries à cheval du 8e régiment d'artillerie auxquelles viennent se joindre 2 batteries à cheval des 9e, 10e et 11e régiments d'artillerie[1].

Le 17e en batterie lors des Grandes manœuvres de l'Est de 1901.

De 1854 à 1856 il est engagé dans la guerre de Crimée et participe durant la siège de Sébastopol, en 1854, aux batailles de l'Alma, de Balaklava et d'Inkermann durant laquelle la 17e batterie fait des ravages dans les rangs l'infanterie russe puis éteint le feu de l'artillerie russe. En 1855, il se trouve à la bataille de Traktir.

En 1859, il prend part à la campagne d'Italie et bat avec succès les batteries autrichiennes à la bataille de Solférino[4].

Au déclenchement de la guerre franco-allemande de 1870, il est en garnison à Metz et mobilise six batteries de campagne. Deux batteries sont affectées au 2e corps d'armée, deux au 3e corps d'armée et deux au 4e corps d'armée[5]. Elles combattent aux batailles de Spicheren, de Foeschwiller et pendant le siège de Metz aux batailles de Borny, Rezonville, Saint-Privat.

Depuis sa formation, le 17e régiment d'artillerie à cheval occupe les garnisons de Vincennes en 1854, de Bourges en 1858, de Toulouse en 1863, de Valence en 1866, de Metz en 1869, et de Maubeuge en 1871.

1871 à 1914

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Alors en garnison à La Fère en 1872, le « 17e régiment d'artillerie à cheval » est réorganisé en le mettant sur pied de régiment mixte sous le nom de « 17e régiment d'artillerie ». Il garde ses 2 premières batteries, cède les 6 autres batteries aux 8e, 15e, 22e, 25e, 26e et 27e régiments d'artillerie. Il reçoit en échange 3 batteries à pied où montées du 8e régiment d'artillerie, 4 batteries 11e régiment d'artillerie et 1 batterie du 15e régiment d'artillerie.

Le remaniement du 28 septembre 1873 le place dans la 19e brigade. Il garde ses 10 premières batteries et cède deux batteries à cheval qui passent aux 29e et 37e régiments d'artillerie.

De 1871 à 1914, le régiment participe aux campagnes d'Algérie puis du Tonkin.

En 1893, le 17e régiment d'artillerie à cheval est stationné à La Fère jusqu'en 1914.

Première Guerre mondiale

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Le colonel du 17e RAC lors du défilé du à Paris.

En casernement à La Fère

Affectation : 2e brigade d'artillerie, artillerie de la 3e division d'infanterie.

Composition : trois groupes comprenant chacun 9 batteries de 75 (pour un total de 36 canons).

D'avril à il est en garnison à Abbeville (Somme). Le 17e RAC s'illustre en 1914 lors de la retraite d'août, puis sur la Marne, et enfin en Argonne. En 1917, il combat au Mort-Homme. En 1918, il s'illustre encore à Somme-Py dans les combats menés pour contrer l'offensive allemande.

Au cours de cette guerre le régiment est cité trois fois : une fois à l'ordre de la division, et deux fois à l'ordre de l'armée, ce qui lui donne le droit au port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre[6].

Entre-deux-guerres

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À la fin de la guerre, le régiment reprend une de ses anciennes garnisons à Abbeville, caserne Dupré, jusqu'en 1928. De 1929 à 1939, il est en garnison à Sedan.

Seconde Guerre mondiale

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Sur la ligne Maginot en 1939, le 17e régiment d'artillerie tente une retraite désespérée dans les derniers jours de juin. Il doit capituler sur les hauteurs vosgiennes le .

Guerre d'Algérie

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Recrée en 1952 à Sedan et équipé de canons de 155 mm "gun automoteurs" américains, il est d'abord envoyé au Maroc puis en Algérie où il est chargé de faire des tirs de barrage le long de la frontière marocaine pour en assurer l'étanchéité contre les incursions de l'A.L.N., depuis le Maroc, devenu indépendant en . Après les accords d'Évian, le 17e RA reste à Colomb-Béchar pour soutenir les expérimentations d'armes.

Après 1970

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En 1970, il est installé à Biscarrosse où il est chargé de soutenir le centre d'essais des Landes. Depuis régiment basé à Biscarrosse-Plage - Landes, il est groupement de soutien au centre d'essais des Landes. Il a perdu ses derniers canons de 40 mm en 1994.

Insigne d'artillerie
Insigne d'artillerie

En 1995, il est encore composé de quatre batteries :

  • la 1re batterie, chargée de l'organisation d'écoles à Feu (LATTA) pour tous les régiments, avec tir de canons de 20 et missiles SATCP Mistral ainsi que de la mise en œuvre expérimentale et opérationnelle des drones de l'armée française ;
  • la 11e batterie, chargée de la formation des militaires du contingent pour le 17e RA (1re et 2e sections), du CEL (3e section, en général) et (l'ENORSSA) de Bordeaux (4e voire 5e section). La 11e batterie 2e section était chargée de la formation initiale des VMF de la région sud ouest ;
  • la batterie de commandent et de logistique, chargée d'assurer le fonctionnement matériel et pratique du régiment (ordinaire, véhicules,…) ;
  • la batterie de protection et de sécurité, chargée de la protection du CEL en collaboration avec la gendarmerie.

En 2000, il devient 17e groupe d'artillerie.

Missions actuelles

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  • Depuis 1996, arme le centre national d'évaluation et de formation à la lutte antiaérienne toutes armes (CNEF LATTA) qui assure la formation des officiers et sous-officiers (LATTA) de Corps de troupe, et l’entraînement et l’évaluation des équipes de pièce mitrailleuses de 12,7 mm et de canons de 20 mm dans le domaine de la lutte anti-aérienne toutes armes.
  • Formation des maîtres de chiens de l'armée de Terre dans la détection et la neutralisation humaine, mais aussi en recherche et détection d'explosifs.
  • Formation et l’entraînement des unités en techniques de pilotage en tout terrain, sur sable en particulier.
  • Formation des militaires du contingent pour le 17e RA (1re et 2e sections), du CEL (3e section, en général) et (l'ENORSSA) de Bordeaux (4e voire 5e section). La 11e batterie 2e section était chargée de la formation initiale des VMF de la région sud ouest.
  • Protection du CEL en collaboration avec la gendarmerie

Il est installé à Biscarrosse. Le 17e groupe d'artillerie assure le fonctionnement du Centre National d'Évaluation et de la Formation à la lutte anti-aérienne toutes armes (CNEF LATTA) inauguré le . Il assure la conduite et le soutien des écoles à feu sol-air des armées françaises et étrangères, il participe aux expérimentations de nouveaux matériels. Jusqu'en 2010, il a mis en œuvre la station de trajectographie, de guidage et de sauvegarde (STGS) du drône de reconnaissance (CL 289) en soutien du 61e RA. Il participe sur demande à la sécurité du centre d'essais des Landes.

En 2007, inauguration du Centre de formation cynotechnique où sont formés les maîtres chiens (formation d'adaptation du 1er et 2e degré, formation d'adaptation, et formation en vue de la reconversion)[7].

En 2008, le 17e GA passe sous le commandement du CCPF (MAILLY)[8].

En 2011, le 17e GA est rattaché à la Base de Défense de Cazaux. Il se voit aussi confier une mission nouvelle : la formation des tireurs VAB TOP de l'Armée de terre. Enfin à l'été, les pelotons de soutien canins de Souge (Gironde) et de Sissonne (Aisne) lui sont rattachés.

Le régiment aujourd'hui

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Il fait partie du COME2CIA (Commandement de l'entrainement et des écoles du combat interarmes)

Composition

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  • État-major
  • Batterie de Commandement et de Logistique, incluant
    • le CNEF LATTA
    • le CFC
    • les PSC de Souge et Sissonne.
  • Armement du centre national d'évaluation et de formation à la lutte antiaérienne toutes armes (CNEF LATTA)[9] qui assure la formation des officiers et sous-officiers (LATTA) de Corps de troupe, et l'entraînement et l'évaluation des équipes de pièces mitrailleuses de 12,7 mm et de canons de 20 mm dans le domaine de la lutte anti-aérienne toutes armes. Ce centre assure depuis 2011 la formation des tireurs VAB TOP de l'Armée de terre.
  • Armement du centre de formation cynotechnique (CFC)[10] qui assure la formation de l'ensemble des maîtres chiens de l'Armée de terre et de la marine.
  • Soutien de la campagne sol-air annuelle du CFT (exercice NAWAS)
  • Soutien canin aux PSC de Souge & Sissonne
  • Organisation pour la zone de défense de formations régionales au profit de réservistes : PMD.
Dessin de l'étendard du 17e régiment d'artillerie.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[13] :

Décorations

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Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918

Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec une citation à l'ordre de la division, puis deux citations à l'ordre de l'armée.

« Vindiove robur » (Je sais où je vais)

Notes et références

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Notes
  1. Gabriel Gustave Brisac, fils de Salomon Brisac et de Catherine Eugénie Brisac est né le à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) et est décédé le à Paris 9e. Il participe à l'expédition de Rome en 1849-1850, à la campagne d'Italie en 1859 et se trouve aux batailles de Magenta et de Solférino et dans la campagne contre l'allemagne de 1870 engagé dans les batailles de Mouzon et de Sedan
Références
  1. a et b Rémy Scherer, « La réforme de 1854 : la spécialisation des régiments. », sur artillerie.asso.fr (consulté le ).
  2. Il fut également colonel du régiment d'artillerie monté de la Garde impériale
  3. Xavier de Liégeard
  4. Maurice Loir, Au drapeau ! Récits militaires extraits des mémoires de G. Bussière et E. Legouis, du Cte de Ségur, du maréchal Masséna, du général Vte de Pelleport,... et des journaux, , 313 p. (lire en ligne), p. 298-299.
  5. Rémy Scherer, « 03- L'artillerie de campagne », sur artillerie.asso.fr (consulté le ).
  6. 17e régiment d'artillerie de campagne : historique du régiment, H. Charles-Lavauzelle éditeur militaire, p.20
  7. « en.calameo.com/read/0000633028… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  8. https://www.defense.gouv.fr/terre/presentation/organisation-des-forces/commandement-des-centres-de-preparation-des-forces/commandement-des-centres-de-preparation-des-forces
  9. « Au cœur de l'Armée de terre : La lutte antiaérienne toutes armes » [vidéo], sur youtube, .
  10. « Chien militaire : Au coeur de l'Armée de terre : Le centre de formation cynotechnique » [vidéo], sur youtube, .
  11. Les maquettistes du 17e groupe d'artillerie (17e GA) sur defense.gouv.fr
  12. « Canon 20 mm », sur www.defense.gouv.fr, (consulté le ).
  13. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007.
  14. Argonne 14-18

Sources et bibliographie

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Liens externes

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Articles connexes

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