Bataille de Castillon — Wikipédia

Bataille de Castillon
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La mort de John Talbot à la bataille de Castillon.
Miniature ornant le manuscrit de Martial d'Auvergne, Les Vigiles de la mort de Charles VII, vers 1484, BNF, ms. Français 5054 fo 229 vo.
Informations générales
Date
Lieu Castillon
Issue Victoire française décisive
Belligérants
Royaume de France
Duché de Bretagne
Royaume d'Angleterre
Duché de Guyenne
Commandants
Jean Bureau
André de Lohéac
John Talbot
Pierre de Montferrand
Forces en présence
9 700 hommes, 300 canons 12 000 hommes
Pertes
100 hommes blessés ou tués 7 000 morts, blessés et prisonniers

Guerre de Cent Ans

Batailles

Coordonnées 44° 51′ 06″ nord, 0° 01′ 08″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
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Bataille de Castillon
Géolocalisation sur la carte : Aquitaine
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(Voir situation sur carte : Gironde)
Bataille de Castillon

La bataille de Castillon eut lieu le à Castillon, entre les armées d'Henri VI d'Angleterre et celles de Charles VII de France. Cette dernière bataille de la guerre de Cent Ans se conclut par une victoire décisive pour les Français. Elle marque aussi la première utilisation massive dans une bataille de l'artillerie de campagne créée par les frères Gaspard et Jean Bureau[1].

Contexte général

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À la suite de la reconquête de la Normandie, qui s'achève en 1450 peu après la bataille de Formigny, les Français dirigent leurs efforts vers le Bordelais encore sous domination de la couronne britannique, mais bénéficiant d'une relative autonomie[2]. La Guyenne est presque reconquise par les Français durant l'année suivante. Après la conquête de Bordeaux par Charles VII le , les Français installent leur propre administration avec à sa tête le sénéchal de Coëtivy. Afin d'assurer la défense de la province celui-ci décide de lever un impôt qui mécontente fortement la population. Une délégation bordelaise est dès lors montée pour aller quérir l'aide des Anglais.

Le roi d'Angleterre Henri VI reçoit les mécontents et répond à leur appel en envoyant une armée. L'armée anglo-gasconne est commandée par le vieux soldat John Talbot, qui reprend la ville un an plus tard, à la grande satisfaction des habitants, dont la prospérité dépend largement du commerce avec l'Angleterre. Talbot est nommé lieutenant général de Guyenne. Le reste de la province se rebelle contre le roi de France Charles VII qui envoie à son tour une armée pour reconquérir la Guyenne, en 1453.

Les préparatifs français

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Le corps d'armée qui opère non loin de la Dordogne se met en route pour Castillon. Selon les sources médiévales, elle semble commandée collégialement par les maréchaux de France André de Lohéac et Philippe de Culant, et d'autres seigneurs. Cependant, il est fort probable qu'un seul ait eu le commandement et qu'il s'agisse de l'amiral Jean de Bueil[2], chef le plus expérimenté parmi eux et comme l'indique son écuyer dans son ouvrage le Jouvencel[3].

Le corps d'armée descend la vallée de la Dordogne et arrive le devant la ville de Castillon, tenue par les Anglo-gascons[4]. Les Français installent leur artillerie et leur défense afin d'assiéger la place. À ce moment, l'armée comprend 1 800 lances fournies (six hommes dont un combat à cheval, et les autres à pied mais en se déplaçant à cheval), soit 7 200 combattants, 800 francs-archers, des auxiliaires de cavalerie envoyés par le duc de Bretagne, et l'artillerie, un nombre considérable de pièces servies par 700 manœuvriers[4] sous les ordres de Jean Bureau, trésorier général de France (1441), et de son frère Gaspard, grand-maître de l'artillerie (1444)[5].

Cette « grosse et menue artillerie du roi », mobile, montée sur chariots, avec des bouches à feu tirant des boulets de fonte de différents calibres[6] constitue une véritable artillerie de campagne, une innovation militaire de première importance à cette époque où l'artillerie était généralement utilisée pour les sièges. Jean Bureau dispose ses canons en direction de Castillon et prépare ses positions de tir.

A ce jour, concernant la position du camp français, deux hypothèses se font face [2].

Une première hypothèse basée sur les écrits de Léo Drouyn affirme que Jean Bureau choisit un terrain au nord de la Dordogne pour y placer ses canons. Selon ses suppositions, le camp est installé derrière un ancien lit sinueux de la Lidoire, petit affluent de la Dordogne. Le lit sert de fossé et sa rive nord est aménagée en parapet, avec un rempart continu en troncs d'arbres. Le camp retranché, qui fait 600 mètres de long[4], est gardé au nord, à environ 1,5 km, par les 1 000 hommes de la cavalerie bretonne, commandés par les sires Jean de Montauban et Gilles de la Hunaudaye[7],[8]. La plaine de Colle, sur l'actuelle commune de Lamothe-Montravel, entre le camp retranché et la Dordogne, est un terrain plat idéal pour les tirs de l'artillerie française.

Selon une seconde hypothèse plus récente, à la suite de la découverte de nouvelles sources provenant du prieuré Saint Florent et d'une enquête réalisée par le juge Lassime au XVIIIe siècle, le camp français serait devant la ville de Castillon à portée de canon soit environ 200 mètres[2]. La Lidoire ayant rompue son lit après 1496, l'hypothèse émise par Léo Drouyn serait caduque.

Plan de la bataille.
Plan de la bataille avec les deux hypothèses d'emplacement du camp français à la suite des nouvelles découvertes, (source : Mairie de Castillon-la-Bataille)

Les préparatifs anglo-gascons

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Talbot sait ses forces plus faibles que celles de son adversaire. Les Français envahissent la Guyenne par trois colonnes. Il est dès lors souhaitable d'attaquer en premier, en détruisant séparément les trois corps, avant leur regroupement. Il subit aussi les pressions des vignerons qui craignent de longs combats sur leurs terres et redoutent que les affrontements se poursuivent jusqu'aux vendanges. Bien qu'il soit prudent et très expérimenté, le vieux Talbot, informé de l'arrivée des Français à Castillon, décide de passer à l'attaque.

Il quitte Bordeaux le au matin, avec une force anglo-gasconne de 800 à 1 000 combattants à cheval et 4 000 à 5 000 hommes à pied[4], ainsi que des renforts de 3 000 à 4 000 Gascons, et avance à marche forcée sur Castillon. À l'aube du , son avant-garde surprend et disperse un détachement de francs-archers français commandés par Jacques de Chabannes et Joachim Rouault, qui sont en avant-poste au couvent des Carmes[2], à l'Ouest de Castillon. Cent à cent-vingt Français sont tués et les autres s'enfuient vers le camp retranché. Les Français qui assiègent Castillon se replient aussi dans le camp[4]. Des habitants signalent aux Anglais des mouvements de cavalerie sortant du camp à l'Est. Ces diverses observations font penser à Talbot que son adversaire prépare son retrait et que c'est le bon moment de l'attaquer, sans grand risque.

Les assauts anglo-gascons

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Talbot charge le camp français tout droit à la "barrière". Les limites sinueuses du camp retranché et ses parapets ne lui permettent pas d'apprécier aussitôt la composition et l'importance des forces adverses. Talbot ne dispose que de peu d'artillerie, qui n'est d'ailleurs pas encore arrivée, et doit livrer initialement un combat d'infanterie. Il donne l'assaut dès qu'il est arrivé devant le centre du camp français plutôt que d'attendre l'arrivée de l'ensemble de ses forces. L'attaque est contenue par les Français. Talbot lance de nouveaux assauts qui sont chaque fois repoussés au corps à corps[9].

Tirs de l'artillerie de campagne française et mort de Talbot

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Entre-temps, Jean Bureau a pu ajuster ses positions en fonction de celles des Anglo-gascons. Il lance les tirs en enfilade de toutes ses bouches, presque à bout portant, sur des Anglo-gascons surpris. La canonnade a un effet dévastateur sur les effectifs anglais. Les soldats anglo-gascons, sous l'effet de la surprise, commencent à s'inquiéter. Talbot fait mettre pied à terre aux cavaliers mais reste en selle, en raison de son grand âge. Un boulet de couleuvrine tue son cheval et lui brise une jambe[4]. Fidèle au serment fait à Charles VII[10], il est sans arme ni armure et ne porte aucun signe de distinction de sa qualité. Non reconnu lors de l'attaque des Français, il est tué par un archer. Ainsi finit ce fameux et redouté chef anglais, qui passait depuis si longtemps pour l'un des fléaux les plus formidables et un des plus jurés ennemis de la France[4].

La charge de la cavalerie bretonne

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Bataille de Castillon. Miniature ornant un manuscrit des Grandes Chroniques de France, fin du XVe siècle, British Library, Royal 20 C IX, fo 263.

Malgré leur situation devenue très difficile, les Anglo-gascons lancent de nouveaux assauts, qui sont toujours repoussés. De leur position retranchée derrière le camp français, les cavaliers bretons entendent la canonnade et sont prêts à intervenir au bon moment. Lorsqu'ils en sont requis par les chefs du camp retranché, ils longent ce dernier, sans qu'on sache exactement si c'est par l'Est[11] ou par l'ouest[12], débouchent brutalement sur le champ de bataille et chargent les Anglais. Ces troupes auxiliaires, de grand et noble courage, firent tant, avec l'aide de Dieu et par leur prouesse, que les Anglais tournèrent enfin le dos et furent mis en fuite et défaits. Ainsi, toutes leurs bannières furent abattues et renversées par les Bretons[4]. À l'arrivée de la cavalerie, les Français abaissent les portes de leur camp, en sortent à pied et à cheval et attaquent[13]. Ce qui reste de l'armée anglaise est débordé de toutes parts, ne peut se retirer en ordre et est disloqué. Des rescapés fuient vers Castillon, d'autres vers Saint Emilion et certains mêmes par bateaux. Ils sont poursuivis par les cavaliers bretons et beaucoup sont exterminés ou faits prisonniers. Un grand nombre d'Anglais et de Gascons, près de 5 000[4], peuvent cependant se réfugier à Castillon, avec sans doute les derniers éléments de l'armée de Talbot. Les réfugiés de Castillon seront faits prisonniers deux jours plus tard. La victoire française est totale.

Bilan et conséquences

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Chez les Français, la bataille a fait une centaine de tués et de blessés[14]. Les Anglais ont perdu 30 chevaliers et 4 000 hommes, dont 500 à 600 morts (2 000 et plus selon la Chronique du temps de Charles VII conservée à la bibliothèque Sainte-Geneviève de Paris[15]), les autres étant blessés ou faits prisonniers pendant la bataille. Parmi les morts se trouvent Talbot, deux de ses fils et le baron de L'Isle, fils de John Talbot, qui avait débarqué en Guyenne à la tête de 2 000 hommes de renfort.

Le lendemain de la bataille, les Français reprennent le siège de Castillon, avec l'artillerie de Jean Bureau pointée sur les remparts[4]. La ville se rend le surlendemain et les rescapés anglais sont faits prisonniers. Le roi d'Angleterre n'a plus de troupe de campagne en Guyenne. Les autres places-fortes anglaises tombent rapidement, si bien qu'il ne reste plus que Bordeaux. Le siège est mis devant la ville tandis que Jean Bureau pointe ses canons sur les remparts. Le , la ville, affamée, préfère se soumettre car la défaite est inévitable avec une telle artillerie moderne.

Avec la bataille décisive de Castillon, l'Aquitaine devient française, après des siècles d'indépendance ou d'autonomie.

Les rois d'Angleterre ne conserveront que la place forte de Calais.

Seuls quelques irréductibles tentèrent de résister dans le Médoc au cours de l’année 1453-1454, autour de Pierre de Montferrand, demi-frère de Jean Ier, seigneur de Langoiran, mais en vain. Pierre de Montferrand fut défait et exécuté à Poitiers par décision royale[16]. Le reste de son corps fut écartelé, et ses membres furent par la suite suspendus aux différentes portes de la ville de Poitiers[17]. Les seigneurs de Lesparre, de Duras, de Lalande et François de Montferrand, seigneur d'Uza et de Belin, prirent le chemin de l'Angleterre. Beaucoup de petits seigneurs et bourgeois de Bordeaux, que l'arrêt de bannissement ne touchait pas, s’expatrièrent néanmoins. Pierre de Béarn, abbé de Ste Croix, à Bordeaux, qui fut un fidèle du roi d'Angleterre, refusa de prêter serment d'allégeance à Charles VII, et se retira dans son pays[16].

Survenant quelques semaines après la prise de Constantinople par les Turcs, la bataille de Castillon passe presque inaperçue des contemporains[18][source insuffisante].

Fin de la guerre de Cent Ans

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En 1475, le roi d'Angleterre Édouard IV espère encore pouvoir reconquérir les territoires perdus en débarquant avec son armée à Calais, mais, abandonné par son allié Charles le Téméraire parti guerroyer sur le Rhin, il préfère négocier avec le nouveau roi de France Louis XI. Une entrevue est organisée entre les deux rois, qui débouche sur le traité de Picquigny, lequel met fin officiellement à la guerre de Cent Ans. Par ce traité, Édouard IV reconnaît Louis XI comme seul roi légitime de France, et reçoit en échange une pension annuelle de 50 000 écus et une indemnité de 75 000 écus. Des fiançailles sont par ailleurs prononcées entre le dauphin Charles et la fille aînée d'Édouard. La guerre de Cent Ans est terminée. Les Anglais rembarquent définitivement, accompagnés de quelques seigneurs gascons. Ils n'ont plus en France que Calais, qu'ils conserveront jusqu'en 1558[19].

Postérité

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La mort de John Talbot représentée dans une peinture de bataille du XIXe siècle.
Bataille de Castillon, ,
huile sur toile de Charles-Philippe Larivière, Versailles, musée de l'Histoire de France, galerie des Batailles, 1839.

Le corps de John Talbot, reconnu par son héraut, est inhumé le lendemain de la bataille dans la chapelle Notre-Dame de Colle, puis dans une chapelle érigée sur place, appelée Notre-Dame de Talbot. Il sera transféré en 1496 en Angleterre à l'abbaye de Whitchurch, dans le Shropshire.

Le souvenir de la bataille est resté vif en Guyenne. Talbot y fut longtemps appelé le bon roi Talabot[20]. Jusqu'au XIXe siècle, une procession se rendait le sur le lieu des combats. Un monument a été érigé à l'emplacement de Notre-Dame de Talbot, détruite pendant la Révolution. Il porte le nom de monument Talbot. Pour le cinq-centenaire de la bataille, la Société française d'archéologie a posé une nouvelle plaque. Un autre monument, à la mémoire des frères Bureau, dû à l'architecte Henri Mello, a été érigé en 1888 en bordure de la D 936 par l'Union patriotique de France à l'initiative de son comité girondin, l'Union patriotique de la Gironde.

Parmi les tableaux célébrant les victoires militaires de la monarchie française dans la galerie des Batailles inaugurée en 1837 par Louis-Philippe Ier au château de Versailles[21], le roi des Français a tenu à voir figurer la bataille de Castillon, sorte d'« anti-Crécy (...) démontrant la supériorité des boulets français sur les flèches anglaises »[22].

Chaque été depuis 1977, de mi-juillet à mi-août, un spectacle vivant reconstitue cette bataille « l'espace d'un soir », événement qui mobilise des « centaines de bénévoles »[22]. Depuis 2016, l'Association Castillon 1453 en est le producteur et Éric Le Collen le metteur en scène. Grâce à la participation de ses 500 adhérents, de 40 chevaux, le spectacle « La Bataille de Castillon » est devenu un des plus grands spectacles son et lumière de Nouvelle-Aquitaine[23].

Notes et références

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  1. Castillon,  : le canon, arme fatale de la guerre de Cent Ans, Sciences et Avenir, 4/9/2019
  2. a b c d et e Julien Adam et Florent Vincent, Castillon, 17 juillet 1453: la France gagne la guerre de Cent Ans, Historic'one éditions, coll. « Les batailles oubliées », (ISBN 978-2-912994-82-0), p. 55 à 59
  3. « Glossary », Jean de Bueil: Le Jouvencel,‎ , xiii–xviii (DOI 10.1017/9781787448346.002, lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d e f g h i et j Cf. Jean Chartier.
  5. Il sera fait marquis de Castillon par Charles VII.
  6. Des canons, bombardes, couleuvrines, veuglaires et ribaudequins, cf. Jean Chartier.
  7. Cf. Philippe Contamine, La bataille de Castillon, Les Célébrations Nationales, 2003.
  8. Liste des seigneurs, barons et ducs de Retz
  9. Ou main à main, selon l'expression de Jean Chartier.
  10. Capturé à Rouen pendant la campagne de Normandie de 1450, Talbot avait été libéré par Charles VII contre sa parole de ne plus porter les armes contre la France.
  11. Cf. la carte de Burne dans Agincourt War.
  12. Cf. Henri Bardon ; la position de la colline d'Horable laisse penser que c'est plutôt par l'ouest.
  13. Cf. Lettre d'Angoulême ; la lettre attribue la chute de Talbot non à un boulet mais aux soldats sortis du camp ; cependant, le rédacteur de la lettre n'a pas assisté à la bataille et écrit son texte juste après avoir entendu le premier récit venu de Castillon.
  14. Sont notamment blessés l'amiral Jean de Bueil et Jacques de Chabannes (cf. la lettre d'Angoulême) ; ce dernier mourra de ses blessures trois mois plus tard.
  15. No 1155, folio 113.
  16. a et b Communay (A), Essai généalogique sur les Montferrand de Guyenne, Bordeaux, Librairie Veuve Moquet, 1889..
  17. https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&p=pierre&n=de+montferrand
  18. « 17 juillet 1453 », sur herodote.net (consulté le ).
  19. Philippe Zwang, Jeanne d'Arc et son temps, Tournai, Casterman, , p. 66-67.
  20. Selon la transcription française de l'époque.
  21. Robert Fohr et Pascal Torrès, « Louis-Philippe inaugure la galerie des Batailles », sur Histoire par l'image, (consulté le ).
  22. a et b Challet 2015, p. 226.
  23. Association Castillon 1453, « La bataille de Castillon (spectacle) », (consulté le )

Sources primaires imprimées

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Bibliographie

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  • Julien ADAM, Castillon 17 juillet 1453, La France gagne la guerre de Cent Ans, Sainte Hermine, Historic'one, , 96 p. (ISBN 978-2912994820)
  • Jean Barthe, La victoire de Castillon : , Bordeaux, Éditions Sud Ouest, , 127 p. (ISBN 978-2-879-01260-5).
  • Olivier Bouzy, « Français et Anglais sur le champ de bataille », Connaissance de Jeanne d'Arc, Chinon, no 23,‎ , p. 25-36 (lire en ligne).
  • Alfred H. Burne (trad. de l'anglais par A. Bardon), La bataille de Castillon, 1453 : la fin de la guerre de Cent Ans, Bordeaux, Imprimerie Blière, .
  • Vincent Challet, « La bataille de Castillon (1453) », dans Christian Amalvi (dir.), Ombres et lumières du Sud de la France : les lieux de mémoire du Midi, vol. 1, Paris, Les Indes savantes, coll. « La boutique de l'histoire », , 359 p. (ISBN 978-2-84654-430-6), p. 226.
  • Philippe Contamine, « La place de la bataille de Castillon () dans l'art de la guerre », dans Antoine Leduc, Sylvie Leluc et Olivier Renaudeau (dir.), D'Azincourt à Marignan. Chevaliers et bombardes, 1415-1515, Paris, Gallimard / Musée de l'armée, , 271 p. (ISBN 978-2-07-014949-0), p. 118-125.
  • Léon Drouyn, Bataille de Castillon en Périgord, Imprimerie de G. Gounouihou, 1876, 19 p.
  • Gaston du Fresne de Beaucourt, Histoire de Charles VII, t. V : Le Roi victorieux, 1449-1453, Paris, Alphonse Picard, , 476 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
  • Georges Minois, Charles VII : un roi shakespearien, Paris, Perrin, , 850 p. (ISBN 2-262-02127-9).
  • (en) David Nicolle, The Fall of English France 1449-53, Oxford, Osprey Publishing, .
  • (en) Anthony James Pollard, John Talbot and the War in France, 1427-1453, Londres, Royal Historical Society, coll. « Royal Historical Society Studies in History » (no 35), , XIV-166 p. (ISBN 0-521-55003-3, présentation en ligne).
    Réédition : (en) Anthony James Pollard, John Talbot and the War in France, 1427-1453, Barnsley, Pen & Sword Books Limited, coll. « Pen & Sword Military », , 2e éd., XVII-166 p. (ISBN 978-1-84415-247-6).
  • (en) Malcolm Graham Allan Vale, English Gascony, 1399-1453 : A Study of War, Government, and Politics during the Later Stages of the Hundred Years' War, Londres, Oxford University Press, coll. « Oxford Historical Monographs », , XVI-271 p. (présentation en ligne),

[présentation en ligne].

  • Auguste Vallet de Viriville, Histoire de Charles VII, roi de France, et de son époque, 1403-1461, t. III : 1444-1461, Paris, Jules Renouard, , 512 p. (lire en ligne).

  • Articles connexes

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    Lien externe

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