Siège de Tournai (1340) — Wikipédia
Date | - |
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Lieu | Tournai (France) |
Issue | Victoire française |
Royaume de France | Royaume d'Angleterre Duché de Brabant Duché de Gueldre Duché de Juliers |
Philippe VI | Édouard III Jean III Renaud II Guillaume V |
Batailles
- Chronologie de la guerre de Cent Ans
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- Winchelsea (1360)
- Paris (1360)
- Chastres (1360)
- Chartres (1360)
Coordonnées | 50° 36′ 00″ nord, 3° 23′ 00″ est | |
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Le siège de Tournai eut lieu du au au cours de la guerre de Cent Ans.
Contexte
[modifier | modifier le code]Après son écrasante victoire sur la flotte française lors de la bataille de L'Écluse le , Édouard III d'Angleterre assiège la ville de Tournai, restée fidèle à Philippe VI de France. Le roi Plantagenêt s'est allié avec les insurgés flamands de Jacob Van Artevelde. Les coalisés ont formé deux armées, dont l'une, dirigée par Robert d'Artois, est battue durant la bataille de Saint-Omer. Édouard III, qui dirige personnellement la deuxième armée, se dirige alors vers la ville de Tournai.
Le siège de Tournai
[modifier | modifier le code]Édouard et son armée atteignent Tournai le . À part les habitants de la ville, une garnison française est également présente à Tournai. La garnison de la ville est dirigée par le connétable de France, Godemar du Fay. Les Anglo-Brabançons disposent des catapultes autour de la ville, mais leur efficacité est moindre, comparée à celles des défenseurs, qui causent des ravages chez les assiégeants. La garnison organise des sorties et attaque les assiégeants, et les assauts des coalisés, le et le , échouent. Les échecs multiples ont pour conséquences de démoraliser les assiégeants, qui s'accusent mutuellement d'incompétence.
Le siège est toujours en cours lorsque Philippe VI approche avec une puissante armée, tandis qu'Édouard III est à court d'argent. Parallèlement, la ville de Tournai est à court de vivres.
La trêve franco-anglaise
[modifier | modifier le code]La belle-mère d'Édouard III, Jeanne de Valois, lui rend visite dans sa tente le et le conjure de faire la paix avec la France. Elle avait adressé la même demande à Philippe, qui était son frère. Une trêve, connue sous le nom de trêve d'Esplechin, est négociée trois jours plus tard : chaque monarque s'en retourne en son pays sans perdre la face et Tournai peut alors être réapprovisionnée en vivres.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Clifford J. Rogers, « An Unknown News Bulletin from the Siege of Tournai in 1340 », War in History, vol. 5, no 3, , p. 358-366 (JSTOR 26007300).
- (it) Giovanni Villani, G. Porta (éd.) et Michelle Luzzati (préf. et notes), Nuova Cronica, Parme, Guanda, coll. « Biblioteca di scrittori italiani », .