7e régiment d'infanterie légère — Wikipédia
Chasseurs d'Auvergne 7e régiment d'infanterie légère | |
Création | 1791 |
---|---|
Dissolution | 1854 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'infanterie légère |
Rôle | Infanterie légère |
Ancienne dénomination | Régiment de chasseurs à cheval des Pyrénées Chasseurs d'Auvergne 7e bataillon de chasseurs 7e demi-brigade légère 7e régiment d'infanterie légère Légion du Jura |
Anniversaire | Saint-Maurice |
Guerres | Premier Empire |
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Le 7e régiment d'infanterie légère (7e léger) est un régiment d'infanterie légère de l'armée française créé sous la Révolution à partir du bataillon de chasseurs d'Auvergne, un régiment français d'Ancien Régime lui-même issu du régiment de chasseurs à cheval des Pyrénées.
En 1854, il est transformé et prend le nom de 82e régiment d'infanterie.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : Formation des Chasseurs d'Auvergne constitués avec les compagnies d'infanterie attachées au régiment de chasseurs à cheval des Pyrénées
- 1791 : renommé 7e bataillon de chasseurs.
- : devient la 7e demi-brigade légère de première formation
- : transformé en 7e demi-brigade légère de deuxième formation
- 1803 : renommée 7e régiment d'infanterie légère.
- : comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration.
- : création de la légion du Jura.
- 1820 : renommée 7e régiment d'infanterie légère.
- En 1854, l'infanterie légère est transformée, et ses régiments sont convertis en unités d'infanterie de ligne, prenant les numéros de 76 à 100. Le 7e régiment d'infanterie légère prend le nom de 82e régiment d'infanterie de ligne.
Chefs de corps du 7e léger
[modifier | modifier le code]- 1813 : colonel Jean Vincent Autran
- 1850 : colonel Pierre Nicolas de Lisleferme
Historique des garnisons, combats et batailles du 7e léger
[modifier | modifier le code]- 1793 :
- 1830 : Une ordonnance du créé le 3e bataillon du 7e léger[1]
En avril 1834, il participe à la répression des émeutes, qui s'étendent à Paris, qui mène au massacre de la rue Transnonain[2].
- 1841 : garnison à Mont-Dauphin
Second Empire
[modifier | modifier le code]- 1851-1854 : conquête de l’Algérie
- Guerre de Crimée : Inkerman, siège de Sébastopol
- En 1855, l'infanterie légère est transformée, et ses régiments sont convertis en unités d'infanterie de ligne, prenant les numéros de 76 à 100. Le 7e prend le nom de 82e régiment d’infanterie de ligne.
- En 1870, il est entièrement capturé pendant la bataille de Sedan. Son dépôt de réserve, à La Rochelle, forme plusieurs bataillons qui seront affectés à différents régiments[3].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Victor Louis Jean François Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. V, Paris, Henri Charles-Lavauzelle, 1893-1902 (lire en ligne), p. 150
- Une lettre de Paul-François Dubois sur l'insurrection parisienne d'avril 1834
- Paul Arvers et Charles Frédéric Brecht, Historique du 82e régiment d'infanterie de ligne et du 7e régiment d'infanterie légère, 1684-1876, Paris, Typographie Lahure, (BNF 30032484, lire en ligne), p. 294
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Adrien Pascal, Germain-Nicolas Brahaut et François Sicard, Histoire de l'armée et de tous les régiments, vol. 4, Paris, Dutertre, (BNF 34081001, lire en ligne)
- Émile Mignot de Lyden, Nos 144 Régiments de ligne, Paris, La Librairie illustrée, (BNF 34076285, lire en ligne)