Date | Évènements | Textes | Photographie |
Lundi 1er juin | | | |
Mardi 2 juin | | | |
Mercredi 3 juin | - Deuxième Conseil des ministres[1].
- La relance Mauroy est entérinée : le SMIC horaire passe de 15,20 à 16,72 francs (hausse de 10 %), et certaines cotisations sociales patronales sur les bas salaires sont réduites. Les allocations familiales augmentent de 25 % à partir du 1er juillet, l'allocation logement de 25 % en juillet et 20 % en décembre. Le minimum vieillesse passe de 1 417 à 1 700 francs (20 % de gain)[2].
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Jeudi 4 juin | | - Signature d'un accord de désistement entre le Parti socialiste et le Parti communiste en vue des élections législatives, assurant une victoire large au PS, qui devance le PC dans presque toutes les circonscriptions.
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Vendredi 5 juin | | | |
Lundi 8 juin | | - Jean-Marcel Jeanneney est nommé représentant et conseiller personnel du président les négociations des sommets internationaux[1].
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Samedi 13 juin | - Le président reçoit le roi Khaled d'Arabie saoudite. La rencontre a pour objectif de confirmer le maintien des capitaux arabes déposés en France (~30 mds FF), dont le retrait serait catastrophique pour l'économie hexagonale. Le roi lui fait part des inquiétudes des peuples arabes : son alliance avec les communistes, son soutien à Israël, et la rumeur selon laquelle il reviendrait sur son soutien de l'Irak contre l'Iran.
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Dimanche 14 juin | - Premier tour des élections législatives, victoire écrasante du Parti socialiste (55 % des voix). Abstention de 29 % due à une faible mobilisation de la droite.
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Mercredi 17 juin | - Conseil des ministres. Un programme de réduction des cotisations sociales est décidé afin de stimuler l'embauche de travailleurs jeunes[1].
- Le président décide de lancer un programme de grands travaux dans le domaine des infrastructures[1].
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Jeudi 18 juin | | | |
Dimanche 21 juin | - Second tour des élections législatives. Victoire écrasante du Parti socialiste avec 285 sièges, tandis que le nombre de députés communiste chute de 86 à 44. François Mitterrand est confirmé dans la nécessité d'inclure des ministres communistes au gouvernement.
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Lundi 22 juin | - François Mitterrand charge Jacques Fournier et Guy Braibant de négocier avec le Parti communiste français au sujet de leur inclusion dans le gouvernement. Le président pose des conditions, refusant de nommer Georges Marchais, et n'acceptant que de donner aux communistes un nombre de maroquins proportionnel à leur nombre de députés, soit quatre.
- Le PCF demande cinq postes, dont l'Énergie, les Transports, les PTT, la Culture, la Santé et le Travail.
| - Les présidents ou directeurs des grandes institutions d'information publiques, comme Radio France ou TF1, sont remerciés et remplacés[1].
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Mardi 23 juin | | | |
Mercredi 24 juin | - Cinquième Conseil des ministres, premier du gouvernement Mauroy 2.
- Rencontre entre George H. W. Bush et François Mitterrand l'après-midi. Mitterrand le rassure sur sa stratégie et ses opinions, et lui affirme que les communistes n'auront aucun poste stratégique. Mitterrand interroge Bush sur son séjour en Chine, sur la politique énergétique américaine et sur les relations Nord-Sud[1].
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Vendredi 26 juin | | | |
Samedi 27 juin | - Le vice-président George H. W. Bush calme le jeu médiatique américain en se montrant plus modéré sur la nomination de ministres communistes au gouvernement français, et le secrétaire d'État Haig déclare à la télévision que les États-Unis « [doivent] reconnaître que la nomination d'un gouvernement est une affaire interne ».
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Lundi 29 juin | - François Mitterrand se rend à Luxembourg pour le Sommet européen.
- Débats sur la contribution du Royaume-Uni au budget européen, et à l'élargissement à l'Espagne et au Portugal.
- Les membres de la Communauté européenne refusent le plan de relance européenne par la consommation proposé par Mitterrand[1].
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